Bon, moi j’ai vu les Aigles hommes jouer. Et j’ai vu, comme vous tous les Aigles femmes jouer et gagner parfois contrairement à leurs homologues de l’autre sexe. A l’image de Mariam Ouattara – je ne me trompe pas de nom ? Amorti de la poitrine, dédoublement réussi comme ne dirait plus feu Demba mais comme continue à le dire Djibril et… BUT. Ensuite, une balle qui traverse, va vers le deuxième poteau et puis la jaguar qui surgit et…BUT.
Tout cela avec une vitesse qui n’a rien à envier à un accroc des anabolisants, un réflexe époustouflant, comme le disait naguère le grand-frère Laurent Diakité. Sans oublier la précision toute brésilienne au sein d’une équipe plus harmonieuse dans laquelle les joueuses s’adressent la parole et surtout les balles, qui n’est pas plombée par l’esprit de vedettariat et dont les titulaires n’ont pas de piercings sertis de diamant au lieu d’avoir des jambes en or.
Pas d’histoires du genre Djilla est fâché avec Seydoublen ou bien Police a envoûté Momo, ou encore Kanouté a fait semblant de ne pas voir sur sa gauche quand il s’agit de Diallo. Pas, non plus, de justification surréaliste à la nième défaite comme par exemple ce taureau noir seul gage de la victoire nationale qui aurait été vendu la veille du match par la Fédération qui, soit dit sans me mêler de ce qui ne me regarde pas, n’a toujours pas répondu aux critiques de Giresse.
C’est vrai que cette Fédération là c’est celle d’avant le règne de mon beau frère Kola auquel je suis d’accord de payer le cola d’ailleurs. Pourvu qu’il me laisse proposer, pour la Can 2012, que l’attaque des Aigles-dames remplace celle des Aigles messieurs. ATT doit prendre cette offre au sérieux parce que si nous sommes champions d’Afrique en 2012, ça lui ouvrirait bien des portes même si ça en ferme pour beaucoup d’autres. En attendant, vive le Mali et vivement les Aigles unisexe!
Adam Thiam
