Chronique : Ce genre de pouvoir-là…

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Le président IBK et le PM Modibo Keita

Ce genre de pouvoir-là… Qui tue la santé, l’éducation, qui ne fait confiance en personne, n’écoute personne, ce genre de pouvoir-là est dangereux même pour ceux qui le servent. Ce genre de pouvoir a montré ses limites dans la gestion des différentes crises sociales que traverse notre pays. Le front social en ébullition depuis des mois, le corps médical en grève depuis un mois presque, des centaines de malades qui meurent dans l’indifférence générale des autorités de ce pays, ce genre de pouvoir-là est un véritable cancer pour la démocratie et le bien-être des Maliens. Quand et comment arrivera la libération ?

Malheureusement, beaucoup de gens vivent pour et par ce genre de pouvoir là. Certains d’entre eux ont servi corps et âme ce genre de pouvoir-là, avant d’être écartés, diminués et humiliés à vie. Les moins chanceux ou du moins les plus menaçants pour le régime connaitront une fin sans gloire, rasant les murs de Koulouba ou de la cité ministérielle pour espérer obtenir un simple rendez-vous, une simple audience.

Malgré cela, des hommes et des femmes gravitent toujours autour de ce genre de pouvoir là, avalant la confiance et la dignité du peuple au rythme des champagnes et des menus copieux ingurgités comme s’il suffisait de manger une seule fois pour ne pas mourir.

Un chef d’Etat qui veut régner contre vents et marées n’hésitera pas à écraser tout obstacle qui se mettra au travers de son chemin. S’il a la volonté de faire modifier la loi mère, c’est-à-dire la Constitution, pour assurer une victoire sans partage, c’est que le peuple est bel et bien embarqué dans le navire du règne à vie d’un président, que l’on dit malade pourtant. Quand un régime se convainc que tout ce qu’une nation a de plus valeureux peut s’acheter en argent, rien ne pourrait l’empêcher de vouloir s’éterniser au pouvoir. Nos intellectuels, -épargnons les politiques, ils ont montré leur limite- soit par peur, soit par égoïsme, refusent de combattre ce genre de pouvoir-là. Ils en deviennent les serviteurs. Très zélés et parfois plus royalistes que le roi, ils ignorent la fin qui les attend. Le «Balla Fasséké de la République » (suivez mon regard), comme bien d’autres hommes qui se sont compromis, regretteront tôt ou tard leurs choix. Ils ne seront d’ailleurs pas les seuls malheureux, victimes d’une politique où tout existe pour et par un seul homme : le maître. Comment peut-on réduire la destinée de 17 millions d’âmes aux caprices d’un seul individu ?  Il y a des moments dans la vie où un homme doit savoir partir, savoir dire non, surtout avec ce genre de pouvoir-là. Il y a des moments où renoncer est le moindre mal pour un chef de la République.

Dans la “prison centrale”, qui n’est autre que l’Assemblée nationale, beaucoup y sont tapis, avec des intentions inavouables, comme celles du président de l’institution lui-même, prêts à tout pour servir ce genre de pouvoir-là ou le trahir en cas de « vacance du pouvoir». Sans s’en rendre compte, ils ont été faits prisonniers dans la prison centrale. Et le jour de leur “libération”, ils préféraient sûrement y rester. Le problème c’est qu’avec ce genre de pouvoir-là, la compromission est à vie. Nul ne sait quand est-ce qu’il sera débarqué, ni comment. Seul le maitre tire les ficelles dans l’ombre.

Tout pouvoir qui se situe au-dessus du peuple est dictatorial et doit être combattu jusqu’à la dernière énergie. Tout pouvoir qui n’apporte que ruine et désolation en quelques années d’exercice seulement, fut-il conquis démocratiquement, est un échec politique que chacun, à son niveau, doit combattre. Il n’y a pas de salut en dehors de ce combat.

O. Roland

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2 COMMENTAIRES

  1. Voilà que notre ennemi a tellement ses assises dans nos propres murs qu’il ose inciter notre peuple à se retourner contre ses dirigeants qu’il a librement choisi! Voici que l’ennemi pensant nous connaître utilise sa tactique de diviser pour mieux régner et voilà que les chefs syndicaliste qui sont de mèche avec ces ennemis incitent les naïfs médecins, enseignants a faire des grèves illimités pour detruire encore plus leur propre pays. Oh! Que c’est dommage que dans un pays des syndicats soudoyés par l’ennemi qui veut diviser notre pays pour avoir une main mise sur nos ressources pour refuser le dialogue et la résolution de la crise de la grève des médecins. Si le gouverment est prêt à accepter une augmentation de salaire de 30% pour le moment avec revu à la hausse plus tard, n’est ce pas là une proposition concrète de sortie de crise? Quel syndicat qui veut le bien de ses malades refuserait cette offre. Il faut que les maliens se lèvent, surtout les médecins qui naïvement sont entrain de se faire embarquer dans ces histoires de grèves illimités pour faire mal au gouvernement qui refuse de ceder un iota du territoire national. N’importe quel malien qui a un peu de patriotisme , surtout n’importe quel médecin qui veut garder ce pays UN ET INDIVISIBLE doit accepter cette offre piur mettre fin à cette soi-disant crise qui ne fait que détourner les maliens de l’essentiel, c’est à dire, installer les autorités maliennes dans le Nord et garder les frontières de 1960. Car, c’est de cela qu’il s’agit! Aussi, quel médecin voudrait suivre un chef de syndicat qui réclame des millions pour lui même afin de lever le mot d’ordre de grève? Où est la défense des droits des médecins dans ça? Médecins naïfs et pourrais-je dire niais et sots qui suivent un mouvement en faisant fi de leur devoir premier de sauver des vie! La querelle n’a jamais rien résolue et est contre nos valeurs societales profondes qui sont bafouées par ces mêmes syndicalistes. Le peuple malien a toujours été un peuple de dialogue et l’affrontement absurde ne résoudra aucun problème, mais au contraire? Que ces médecins feflechissent un peu, si ce n’est au Mali, aucun médecin de service publique n,a de cabinet privé vers lequel il dirige les malades pour leur donner un meileur soin en prenant le salaire de l’état sans vraiment travailler. Il faut que les jeunes comprennent les vrais enjeux au lieu de se laisser distraire par des messages et des journaleux qui n’ont aucun sens de l’analyse des situations, aucune déontologie, aucun sens de la mesure…. pour nous titrer que le gouvernement a échoué! Savent-ils que si le gouvernement a échoué c’est tout le peuple malien qui a échoué a gardé notre pays UN ET INDIVISIBLE! Savent-ils seulement que le gouvernement ne peut pas être séparé des enfants du Mali et que les actions du gouvernement de donner des institutions fortes à ce pays assassiné par ses propres cadres insouciants, doivent être soutenues et encouragées pour que plus jamais la corruption soit banit de nos institutions, pour que le peuple puisse sentir les effets du développement de Kidal à Kayes et non que des nantis à Bamako continue de se partager le gâteau Mali entre eux à Bamako, tandis que le peuple croupis dans la misère à Taoudenit et ne peut même pas avoir de l’eau propre à boire pour ses enfants alors que le cadre son enfant étudie au Canada ou au USA! C’est cela le vrai combat que ce gouvernement essaie de mener avec les moyens du bord en plus d’empêcher la division programmer de notre cher pays. C’est cela le vrai combat et les chefs syndicalistes qui font des réunions clandestines avec les consulats et ambassades des pays ennemis, il faut leur dire que le combat du peuple du Mali n’est pas de s’associer aux ennemis du peuple et pretendre que l’on veut les biens des médecins ou des enseignants. Non, non, et NON, naïf maliens de Bamako et journaleux, ouvrez donc vos yeux et regarder le plan de mise à mort programmé de tout gouvernement qui s’oppose à la partition du Mali et comprenez que les chefssyndicalistes sont là pour aider les ennemis du peuple malienet non vous qui les suivez aveuglément! Demandez à ce Kanté combien de millions il a demandé pour lui-même et parce que le gouvernement refuse de lui payer cette rançon, il prend tout une bande de médecins insconscients en otage pour maintenir une grève pour satisfaire son petit ego personnel et n’en a cure du bien de ces médecins au nom desquels il dit agir! Ah que le Mali ne s’arrête pas à Bamako et les combines malsaines faites pour qu’il n’y ait plus de gouvernement afin que nos ennemis finissent de prendre notre pays et la partager en deux! Reveillez-vous enfants veritables du mandé et dites à ces syndicats de nous foutre la paix et qu’unpays se bâtit dans le dialogue et non l’incitation à la violence, l’assassinat de ses futurs enfants, avenir du pays. Que ceux qui ont des oreilles pour entendre puissent entendre! Que ceux qui ont des yeux pour voir, puissent voir! Que ceux qui ont des bouches pour parler, parle! L’histoire jugera de que cette génération a contribué dans la construction de notre faso et aussi dans sa destruction. Les premiers seront dans les délices et les derniers dans les tourments puisque toute personne qui fait mal aux enfants de Dieu sur la Terre paiera, tôt ou tard, si ce n’est lui, ce sera sa descendance.

  2. C pas c genre de pouvoire qui tue la sante…mais c ce genre des nations et des peuples qui tue pas seulement la sante mais aussi la nation et leur dignite.
    Que Dieu guide les politiciens maliens.

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