Conséquence logique : j’ai failli accuser quelque hacker d’avoir pris le contrôle de mon centre de commandement et d’y avoir introduit le virus du « syndrome de la page blanche », cette panne d’idées que redoutent les écrivains professionnels comme débutants. Pour tout vous dire, aucun sujet sur lequel flasheraient pourtant d’autres chroniqueurs ne trouvait grâce à mes yeux. Ces choses-là, croyez-moi, n’arrivent pas qu’aux autres. Un moment, j’ai paru intéressé par Voice and Speech Recognition, un bidule de reconnaissance vocale qui s’intègre sur Word, Excel, Mailing… Son plus est qu’il « …contribue à effectuer plus rapidement vos travaux d’écriture ». Ce faisant, « … Il fait office de secrétaire personnel en prenant note de chaque mot sortant de votre bouche ». Mieux, extrême prévenance, ce logiciel est multilingue puisqu’il reconnaît l’anglais, l’allemand, l’espagnol et le mandarin. Pas mal, non ! Toujours en quête de sujets pour votre chronique, je me suis rendu dans les laboratoires de Samsung, le géant sud-coréen, qu’il ne serait plus avisé de vous présenter. La vice présidente exécutive en charge de la division mobile de Samsung, Lee Young Hee, a consenti à me confier que le prochain smartphone de la gamme Galaxy, le S5, devrait être commercialisé en avril 2015. Confidence pour confidence, ce monstre de technologie « pourrait embarquer un système de sécurisation par reconnaissance rétinienne ». En clair, c’est votre rétine qui sera la télécommande de votre téléphone. Elle m’a aussi assuré que, même si vous avez les yeux bridés, ça marche. De mieux en mieux ! Mais c’est chez les Helvètes que je déniche cette semaine la perle rare. Cela fait, je crois, trois semaines d’affilée que je parle de la Suisse dans cette chronique. N’y voyez aucune complaisance ni même quelque connivence coupable. Ce pays dont les coffres-forts sont autant de tonneaux des Danaïdes et l’horlogerie ce qu’il ya de mieux entre ciel et terre, impose le respect et l’admiration par le génie de ses enfants. Oh lala ! Seriez-vous en train de me soupçonner de verser dans le lyrisme ou dans la panégyrie ? Attendez la suite des évènements. Dans un article publié le vendredi 27 mars 2015 dans le journal du Geek, Greg nous dévoile ce qui semble n’être qu’une montre, mais qui est, en réalité, un concentré de technologie qui nous ouvre les portes du futur. Cette montre, elle s’appelle BIOWATCH, est l’invention d’une start-up Suisse. BIOWATCH est ce qu’il est convenu d’appeler un nouvel objet connecté « … qui embarque un module sécurisé d’authentification afin de protéger l’ensemble des vos données. En effet, ce dernier est capable de vous reconnaître grâce à la forme unique de vos veines ! Une fois identifié, l’appareil peut vous permettre d’accéder à des données sur un smartphone, un ordinateur, de payer ou encore d’ouvrir une porte de voiture ». Je ne vous en dis pas plus pour vous éviter un infarctus garanti. Non plus je ne vous dirai où vous pouvez vous procurer cette merveille technologique car, pour ce faire, il faudra regarder dans une boule de cristal. Et même si je vous donnais l’adresse de la boutique sur une belle avenue de Bâle, Berne, Neuchâtel Zurich où se vend cette « créature », combien seriez-vous à pouvoir l’acquérir ? Chers amis, n’ayant pas obtenu votre visa biométrique, ne possédant pas de billet électronique et, plus grave, n’ayant pas encore expérimenté l’achat en ligne, vous êtes bons, comme moi, à fantasmer en faisant votre lèche-vitrine virtuel.
Serge de MERIDIO