Chronique du vendredi : Tellement de questions, si peu de réponses

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Il y a plusieurs faits pour lesquels nous n’avons pas de réponse et n’en aurons pas de sitôt. Mais les évoquer contribue à nourrir le débat que notre démocratie avait de plus en plus fui alors que nous la savions fragile ainsi que le prouvent plusieurs péripéties et déclarations sous la première décennie de la 3è République. En 2002, s’installe un des présidents les plus adulés du monde, une légende vivante dont personne n’aurait mis en doute les convictions démocratiques. Il propose immédiatement la formule du consensus qui rassemble un pays à l’époque pas apaisé et même sur le bord de la rupture, si l’on en juge par les arguments régionalistes et ethnistes qui ont émaillé la campagne d’alors. Que s’est-il donc passé ? Avions-nous concédé trop de pouvoir au premier magistrat qui n’a pas du tout eu le malheur de son prédécesseur installé entre les barricades et les pneus enflammés d’ambitions putschistes même si ces dérives émanaient d’une partie dite du mouvement démocratique ?

Le président malien par intérim Dioncouda Traoré au sommet de la Cédéo à Abidjan le 26 avril 2012 © AFP

Le président Touré serait-t-il resté le mandat de trop dans la mesure où il aura mis son énergie plus dans le bilan physique  -avec un chapelet de réalisations qui lui font entièrement honneur- que dans le bilan politique ? Lequel revient à l’inventaire de ses hommes, leurs capacités et leurs crédibilités, ainsi que  de l’état de santé de nos institutions dont l’armée et de notre démocratie.  Puis, le 22 mars, le président  réélu en 2007 avec 71% au premier tour perd son pouvoir en quelques heures. Avec lui, s’écroule le régime avec sa cinquantaine de généraux et naturellement sa nuée de courtisans. Questions : Qu’est ce qui a rendu si scandaleuse la nudité de l’Etat ? Jusqu’où le pouvoir savait-il son impréparation à défendre le projet démocratique ? Il est vrai qu’une grande partie de l’armée et de l’arsenal de défense étaient au Nord du pays, mais là non plus les résultats étaient loin d’être brillants.

Et on ne peut pas occulter la question essentielle de savoir pourquoi et comment la République est aussi tragiquement tombée devant une rébellion dont les moyens, Ibk est l’un des premiers à l’avoir constaté, n’étaient pas aussi impressionnants qu’on nous l’avait fait croire. Ces réponses ne nous aideront pas à ramener Att ni les centaines de milliards de Fcfa d’aide gelés avec le putsch et dont certains ne seront libérés qu’avec l’élection d’un nouveau président, car c’est bien cela le cas de l’aide américaine. Nous pouvons donc continuer avec les faits. Malgré le retour commencé à l’ordre constitutionnel, nous avons trois pouvoirs dont le plus réel est celui de l’ex-junte parce qu’adossé -contrairement à la démocratie- au pouvoir des armes et  aussi à une sorte de légitimité révolutionnaire perçue de bonne foi par le petit peuple, à la fois exclu par la langue et le langage,  contre l’ égocentrisme de l’élite, et c’est vrai, instrumentalisé par des politiciens dont ATT disait qu’ils n’avaient pas de chance de gouverner par les urnes.

Questions pourtant : malgré la survivance de Kati, la présidence et la primature ne peuvent-elles pas prendre leurs responsabilités ? Et si la question de la junte est réglée, comment sera gérée la cohabitation d’un premier ministre de pleins pouvoirs et d’un président de transition transformé en ornement là où la culture est essentiellement présidentialiste ? Et surtout, comment pourra-t-on consolider notre marche vers la démocratie sans cadre de dialogue qu’on l’appelle convention ou non ? Trop de questions peut-être pour un chroniqueur qui devait apporter des réponses. Mais nous n’avons pas honte de dire que nous ne savons pas. Et personne ne sait vraiment trop dans ce pays qui a décidé de se venger de ses enfants parricides.

Adam Thiam

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17 COMMENTAIRES

  1. Sanogo et sa petite bande la ont conduit un coup d Etat pendant qu’une grande partie de l’armée et de l’arsenal de défense étaient au Nord du pays!!1 Coment traite ATT de Laxiste lorsque lui-meme (SANOGO)ne fait que fanfaronner a KATI ???

  2. Mr Thiam, laisse tout ca. Tu compliques le probleme qui est tres simple : on dissout le CNRDR+E, le PM nomme son CHEF D”ETAT MAJOR DES ARMEES a qui tous les militaires seront soumis et qui sonnerait la mobolisation generale pour le Nord. Pendant que les militaires se battent pour liberer et netoyer le Nord, le reste du gouvernement et les hommes politiques s’occupent de la preparation de elections./ je suis sure que si on est serieux, on aurait fifni avec les deux en 6 ou 12 mois.

    PAS DE PARDON NI D’AMNISTIE TANT QUE LE NORD RESTE AUX MAINS DES MALFRATS.

    “DEBOUT SUR LES REMPARTS, NOUS SOMMES RESOLUS DE MOURRIR, POUR L’AFRIQUE ET POUR TOI MALI…”

    LOGES, NOURRIS, BLANCHIS, SOIGNES ET ARMES SUR NOS MAIGRES RESSOURCES, CEUX QUI ONT PRETES CE SERMENT DEVANT LE DRAPEAU ONT ABDIQUE. Qui sechera nos larmes?

    PEUPLE DU MALI, IL EST TEMPS DE PRENDRE TON DESTIN ENTRE TES MAINS

    AUTANT IL EST *****URGENT**** POUR LES POPULATIONS DU NORD DE COMMENCER LA *****RESISTANCE(les militaires du CNRD+E ont abdique)****** CONTRE AQMI ET LES AUTRES CAFARDS, AUTANT IL EST IMPERIEUX QU’A BAMAKO , KATI ET « AU SUD », ON ENTAME LA **** »DESOBEISSANCE CIVILE »***** JUSQU’AU JOUR OU LA JUNTE NOUS LAISSERAIT RESPIRER.

    Tant que la population dans les villes (Bamako, Kati, Segou Sikasso ect…) ne fait pas pression sur les politiques et les militaires, CEUX-CI NE VONT PAS BOUGER.

    IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO COMMENCE LES BOMBARDEMENTS AERIENS. IL NE FAUT PAS « DONNER AUX ANSAR DIENS, INDEPENDANTISTES DOMINES, AQMIENS ET AUTRES CAFARDS DE SE FECONDER INVITRO’LEMENT » ET DE S’INSTALLER.

    « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

    • D’accord avec toi! Les solutions les plus simples sont toujours les meilleures!

      « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

    • « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

      Moussa Ag

    • Tu n’as vraiment pas honte, patriote de complaisance. <> est un serment jure par tous les maliens civils et militaires. D’autre part, saches que personne ne nait militaire. On s’engage. Eux sont plus patriotes que toi. Au lieu de te refugier derriere ton clavier, agit pour etre sur les remparts.

  3. Si nous voulons un Mali libre, democrate et prospere, il faudra que chaque Malienne et Malien epouse les principes de vie qui sont:
    1. L’éthique, comme principe de base.
    2. L’intégrité.
    3. La responsabilité.
    4. Le respect aux lois et règlements.
    5. Le respect pour le droit des autres citoyens.
    6. L’amour du travail.
    7. L’effort à l’épargne et à l’investissement.
    8. Le désir de dépassement.
    9. La ponctualité.

  4. OH DIEU TOUT PUISSANT
    Malien et malienne reveillez vous notre pays est occupé et vous passé tout votre temps a discuté et a s’enrichire,cela devien une maladie,mr Tall parle de chiffre aulieu d’allée liberé le nord les arriviste cherche une place or que nos méres soeur pére frère sont en dificulté de grace regardond nous en face.
    De soudiata au dernier roi pleur dans leur tombe population malienne aller au nord n’attendé pas les millitaire car ils ce sont pas assez enrichi pour pensé a nos parents et a notre intégitté.
    je vous pose deux questions
    1)Est ce que Sanogo n’a pas fais un dile avec les rebelles etandonné qu’il a fais plus de 5 ans au nord du mali?
    2)Est ce que les membres du CNDRE sont réellement des malien?

  5. J’espere que Mr Diakariadia Traore a l’espace plus elargi que le net et le courage de partager son analyse tres lucide de la situation a d’autres compatriotes car, le debat est d’abord de convenir tous que notre avenir commun est en danger immediat et qu’aucun groupe politique n’a la solution a lui seul. Donc, ceux qui refusent la proposition du Capitaine et ne font d’autres propositions que de l’eliminer du jeu, se trompent enorment et meme si cette hypothese arrivait avec leur soutien exterieur, ils pourront jamais eux seuls, garder leur pouvoir et resoudre les immenses defis auxquels nous faisons face. D’autre part, ceux qui expriment leur degout du President interimaire et de sa famille politique en l’accusant de complot exterieur devront seb resoudre a accepter qu’aucune solution viable a la crise actuelle ne pourra se faire sans ceux-ci. Notre societe est profondement divisee par l’incurie politique de sa classe politique et de sa societe dite civile. Et si rien n’est fait, le peuple, le vrai pour qui ils disent agir, prendre le pouvoir a l’issue d’une revoltion dont notre pays n’a que faire. Classe politiqe, prenez la mesure du danger qui vous guette et assigez en hommes responsables en maitrisant vos egos.

  6. Je crois que la passion n’est pas la bienvenue dans ce problème. donc j’invite les uns et les autres à savoir raison garder.
    Ma proposition est qu’après la loi d’amnistie votée. il n’y a pas de raison que les militaires ne se retire.
    Mais toutefois, tout bon malien sais que le Président intérimaire n’est pas non plus la solution mais il peut aider le mali à sortir grand s’il le veut bien.
    Donc, l’un comme l’autre doit se retiré pour laisser le Prémier Ministre et son gouvernement géré la transition avec les pouvoirs du Président.
    Sinon, on pourra toujours faire la convention pour trouver une autre personne digne et propre en dehors de tous les chefs religieux, de l’ex pouvoir, de l’armer. (par ex. la dame du CAFO, Moussa MARA…)

  7. a toi Adama, je t”envoie ce qui suit pour en faire un parallèle avec ce que tu dis sur RFI et ce que le pays peut en tirer. Peut -être qu’en y médiatnat tu auras compris ce que tu fais et ce qu’il faut faire: le bon choix.

    Nous sommes tous responsables : militaires, politiciens, société civile, religieux, chefs de famille, mères de familles, médias, étudiants, professeurs, opérateurs économiques, fonctionnaires … Ne trouvons pas de boucs émissaires !
    Le Mali n’a plus hélas de grands hommes d’Etat, de leaders d’envergure africaine et mondiale, de grands rassembleurs capables de se faire écouter et respecter. Le problème du Mali, c’est les maliens eux-mêmes de Kayes à Gao, de Kidal à Sikasso. Tout le monde reste figé, inactif, a démissionné avec la peur au ventre espérant toujours que les bénédictions suffiront tôt ou tard. Mais aide-toi, le ciel t’aidera.
    Par rapport spécifiquement aux médias, je sors de mon silence, pour crier à l’arrêt de certains délires sur le net et les radios privées au Mali. Je trouve insensé que le Mali se trouve à un tournant si décisif et fragile de son histoire, et que certains de nos compatriotes exacerbent leurs différences et leurs haines de tous ceux qui ne leur ressemblent pas ou ne pensent pas comme eux.

    Que pensent-ils ainsi apporter à leur pays ?

    La haine, la division ou le mépris des uns pour les autres?
    Pensent-ils un instant que les lecteurs sont naïfs et ne saisissent pas leurs jeux qui consistent à accuser les uns pour mieux justifier le comportement des autres. Dans quelle logique conflictuelle veulent-ils plonger un pays dans l’impasse qui cherche plutôt à s’en sortir. Nous devons sortir de cette spirale, qui consiste à soutenir les uns et à diaboliser les autres.
    Au lieu de participer à trouver les meilleures solutions, certains compatriotes passent leurs précieux temps à vouloir ébranler un tissu social déjà en pleine déliquescence. Bon dieu, que Amadou Haya Sanogo se donne la mission de Moise pour sauver son Peuple, en quoi cela pourrait déclencher la colère et les insultes de certains maliens qui semblent ignorer nos valeurs et le respect de la personne humaine, mais également le gouffre causé par ATT et les partis politiques, au vu et au su des organisations de la société civile ?
    On est libre d’être d’accord avec lui ou pas, ce choix est respectable, mais de grâce mettons nous ensemble pour bâtir un Mali meilleur, fraternel et prospère, au lieu de semer la haine des uns par rapports aux autres. Notre travail aujourd’hui n’est pas de nous concentrer sur nos différences, mais sur tous ce qui nous est commun et qui peut valoriser nos réflexions dans le sens de la renaissance de notre pays. Il ne s’agit pas d’être avec ou contre le CNRDRE, mais plutôt d’unir nos forces et toutes notre créativité pour réussir la transition politique dans notre pays et sauver le Nord.

    Nous avons besoin aujourd’hui d’idées et d’actions concrètes pour bâtir un vrai état démocratique et non des prises de positions des uns en faveur de certains, aux détriments des autres, pensant ainsi avoir servi son pays. Il ne faut pas confondre servir son pays et être au service de n’importe quel système si bon soit-il. Les Maliens ont souvent posé les mauvaises questions pour tenter de résoudre les vrais problèmes, d’où les nombreux défis que nous devons relever.

    A suivre la logique de certains grands rédacteurs et lecteurs sur le net, nos problèmes resteront derrière nous, si jamais nous nous nous débarrassons d’une certaine catégorie de maliens. Nous ferons mieux d’élever le débat et de nous concentrer sur les énormes défis qui nous assaillent, car tous les systèmes que nous avons expérimentés depuis un demi-siècle n’ont engendrés que la mauvaise gouvernance politique, économique, le mépris de la valeur humaine et de son intégrité.
    Ensuite il serait possible d’éviter les scénarios catastrophes du soudan, du Libéria, de la côte d’ivoire, de l’Angola, du Congo, de l’Afghanistan, du Pakistan, de l’Iran, du Liban… Le Mali vient de loin et il est inimaginable que l’on puisse mettre en place une politique d’exclusion quelconque et se diviser. C’est pourquoi, nous appelons tous les maliens qui s’expriment sur le net, les médias internationaux, les radios privées et tous les administrateurs de sites à calmer le jeu, à faire preuves de plus de vigilance et de responsabilités pour éviter que des écrits mal intentionnés divisent le pays au moment ou nous avons besoin de tous le monde, unis pour réussir cette transition politique que les maliens appellent de tous leurs vœux. Que cela plaise ou non nous avons un destin commun, prenons le en main avec patriotisme et responsabilité de chacun d’entre nous. Le mali n’appartient à Sanogo pas plus et pas moins qu’aux partis politiques et aux autres composantes de la société mamiene. De deux choses l’une : se passer de Dioncounda et de Sanogo et faire choisir un président par un conseil restreint de sages, comme au vestibule. Parce que le Mali est un pays de pardon et de tolérance mutuelle, une grande famille et nos valeurs bien que malmenées restent revivifiables.
    Œuvrons pour des transitions réussies, après chacun pourra rejoindre son camp politique pour défendre ses convictions dans la transparence et la loyauté. Je souhaite que le débat constructif s’enclenche, ma réflexion s’adresse à tous les maliens, c’est pourquoi personne ne doit se sentir visé.

    Cessez de jeter de l’huile sur le feu, car ce qui est arrivé jusqu’à présent ailleurs aux autres peut arriver au Mali.
    A ton appel Mali , pour ta prospérité, répondez fils du pays !

    A bon entendeur…

  8. Thiam je pense que toute ces questions se résume en 2 temps : le passe (immédiat ou lointain) le présent. Les régimes ont ils failli ? Que peut on faire faire ? ( faible acquis + putsch)A mon avis les régimes oui ils ont failli mais ils nous ont laissé de quoi ns battre a ts point de vue : démocratie fut elle chancelante Que faire : retour a l’ordre constitutionnel pleinement et fermement par tous les moyens. N’oublions jamais le pouvoir ne donne pas mais s’arrache.

    • LA liberté ne se donne pas mais s’arrache, voila ce qui est juste ou ce que vous voulez dire.
      Merci de votre comprehension

  9. Dépuis le 22Mars le Mali n’a qu’un seul et unique pouvoir c’est celui de la junte renforcé par celui du gouvernement et un président pour la forme qui va demander de l’aide à l’étranger pour habilitation.

  10. Franchement c’est le moment de se donner les mains pour faire face a l’avenir. il y’a eu beaucoup de sang qui a coule au Mali. Ensemble batissons l’avenir.

  11. Honnetement, vos question sont legitimes et se doivent d’etre posees. Mais je pense qu’il est necessaire de prendre en compte le contexte mondial pour comprendre ce qui se passe au Mali. Le contexte des revolutions arabes avec Aljezeera et le Quatar en toile de fond pour soi disant promouvoir la democratie, quand je pense tout le monde a compris que leur but aujourd’hui est en realite de promouvoir leur agenda. Si vous allez aujourd’hui sur leur site, vous verrez qu’il y a un article se demandant pourquoi la revolution Algerienne n’a pas encore eu lieu….
    Tout ca pour dire, que certains pays ont des agendas dont nous ne connaissons pas tout les tenants et aboutissant, et ces pays sont puissants. Ils ont les moyens financier, et ils ont le pouvoir supreme aujourd’hui qui est celui de la presse. Un ATT, malgre toute sa bonne volonte, et ses accomplissements ne fait pas le poids. Kadhaffi ne l’a pas fait ( et il avait les moyens), et peu auront les moyens d’y faire face tant que nous n’auront pas en Afrique un media d’une telle puissance, et surtout une volonte d’une telle puissance.
    Je pourrais ecrire un roman sur le sujet, car cela fait un moment qu’il m’interpelle, et que je l’observe. Mais aujourd’hui, je pense que l’urgence est a l’affirmation d’une volonte politique africaine qui dit non aux dictats ( meme joliement masques sous des apperences de democratie) pour affirmer notre identite africaine.

      • Moi j’y crois. Je crois que ca vient. J’ai profondement confiance en l’Afrique. Nous allons creer notre paradigme parce que nous le voulons. Nous allons le creer pour que la vie des 60 000 000 d’esclave n’ait pas ete vaine. Nous allons le creer pour nos enfants. Ca prend le temps que ca prends, mais ca vient.

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