Chronique du vendredi: Entre novembre 2012 et novembre 2013

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Adam Thiam
Adam Thiam

Il y a un an encore, nous en étions à nous demander comment et qui délivrerait le pays dont les deux tiers étaient aux mains des jihadistes. Belmokhtar faisait des apparitions à Gao, Abuzeid était le maître absolu de Tombouctou, Kidal avait reçu quelques mois plus tôt du chef d’Aqmi Sahel qui envisageait même, semble t-il d’y élire domicile. Le président mauritanien n’avait de cesse de dire que les Maliens n’étaient pas prêts à se battre quand il ne prévenait pas contre une intervention étrangère, épousant par là la position d’Alger et même de Washington. Pas avant septembre 2013 pour l’intervention internationale, martelait, au grand dam des Maliens, Romano Prodi, l’envoyé des Nations-Unies pour le Sahel. Le Premier ministre de l’époque, Cheick Modibo Diarra était à seulement quelques jours d’un limogeage peu ordinaire dans l’histoire des nations modernes. Et celui qui a choisi de le débarquer, revolver à la tempe, était sans doute, à mille lieues d’imaginer qu’il  perdrait la forteresse Kati et se retrouverait devant le juge.

 
NUL N’EST AU DESSUS DE LA LOI. 

 

C’est la formule la plus utilisée du président Kéita et Sanogo le vit, en ce moment, à ses dépens. C’est un pas dans la bonne direction, s’écrient les organisations des droits de l’homme.  Nombre de nos concitoyens approuvent, qui ne comprenaient pas pourquoi  le Général incarcéré snobait la convocation du juge.  Amadou Toumani Touré et Cheick Modibo Diarra n’ont pas dû être excessivement attristés par ce qui est arrivé.  Pourtant les communiqués pédagogiques du gouvernement n’ épuiseront pas les commentaires, surtout des sympathisants de Sanogo. Pour eux,  le 30 avril 2012, le contrecoup  des bérets rouges a fait des morts chez des bérets verts aussi, Donc légitime défense ? La ligne de défense est toute trouvée alors qu’en dehors les chefs d’accusation de la justice sont peu connus e et que la presse internationale ne fait pas le lien entre la détention de l’ex chef de junte et les événements récents du 30 septembre dernier. IBK consolide cependant, sur ce point, sa réputation d’homme de poigne et le Mali n’a rien à y perdre.

 
MAIS LE NŒUD GORDIEN N’EST PAS TRANCHE.

 

L’expression de Cheik Oumar Diarrah pour qualifier la situation de Kidal est tout sauf usurpée. Le ministre de la Réconciliation nationale avait lui-même essuyé un jet de pierres dans la capitale de l’Adrar. Ce n’était qu’un épisode d’un feuilleton qui pourrait virer durablement à la tragédie. Ghislaine Dupont et Claude Verlon en sont des victimes célèbres. Mais la liste a tout pour s’allonger si rien n’est fait. Le dernier exemple hier, survenu à l’aéroport de Kidal tend à le faire accroire. Un barrage de corps sur le tarmac pour empêcher l’avion du Premier ministre d’y atterrir et dans l’incident plusieurs blessés, parmi lesquels des femmes dont les images ensanglantées sont désormais immortalisées sur tous les sites du Mnla. Le gouvernement a perçu la gravité des événements. A juste raison, il déplore les manquements de la Minusma dont la police a quand même plus à faire à Kidal qu’à Bamako. Et en l’occurrence, il s’agissait d’un maintien d’ordre. Mais tout le problème pour l’Etat sera d’expliquer et de faire accepter que ses forces de sécurité ou de défense aient tiré sur des manifestants. Si ceux-ci n’étaient pas armés. Quant à la France, elle doit savoir l’océan qui sépare les Maliens qui ont accueilli Hollande dans l’hystérie à Tombouctou le 2 février 2012 et les Maliens qui ont marché à Bamako le 26 novembre 2013 contre ce qu’ils perçoivent comme un objectif français : l Azawad, Etat touareg indépendant. Paris doit dissiper cette conviction. Mais tout le monde a une concession à faire. Bamako doit accepter que Kidal prendra du temps à rentrer dans les rangs. Et le Mnla doit abandonner son rêve fou. Et l’on se retrouvera. Car le Mali de Novembre 2013 est bien plus vivable, serein et normal que le Mali de Novembre 2012.

 
Adam Thiam   

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39 COMMENTAIRES

  1. Je ne suis pas d’accord avec Adam Thiam ! le Mali de novembre 2013 n’est pas plus vivable que celui de 2012. Je prie l’excellent chroniqueur qu’il est d’aller y faire un tour. De plus le gouvernement Malien a beaucoup plus à faire à Kidal qu’à distraire les Maliens par l’arrestation d’un Sanogo. Cette arrestation peut avoir lieu n’importe quand, mais la situation de Kidal ne peut durer longtemps. IBK et son gouvernement peuvent s’inquiéter, car ça commence à bouillir dans les cœurs. On n’est plus très loin d’un grand soulèvement qui fera plutôt l’affaire de Blaise Compaoré !

  2. La situation de Kidal a ete analyse.Les evenements advenus dans cette ville ont prouve tristement que cette analyse est exacte.La conclusion a tirer est que la souverainete de l’Etat Malien pour s’exrcercer sur Kidal pose comme prealable le controle effectif de cette ville par L’Armee Malienne,pas meme s’ils s’y decidaient, par les Forces Francaises ou par les Forces de la MINUSMA.A partir de ce moment, on determine les actions necessaires pour restaurer le respect de l’autorite militaire dans la ville de Kidal.Renforcement des troupes Maliennes a Kidal.Remerciement de l’Armee Francaise qui n’a respecte son mandat,la raison de sa venue,retraiit de la MINUSMA a Kidal qui fait le contraire de l’objet de sa mission sous pression
    des puissances qui n’osent pas bafouer publiquement les resolutions de l’Assemblee Generale de l’ONU parce qu’ils poursuivent leurs interets propres contraires aux interets de l’Etat Malien.Une demarche rigoureuse devient alors imperative .On s’accroche au DROIT.

  3. Adam Thiam comme beaucoup des Malien,vous aviez bâtie un Mali sur le mirage ,sur des contes légendaire,des gloires imaginaires,des héros cosmogonique.Même face à la réalité palpable et tangible aux yeux du monde entier,mais les Maliens détournent leurs yeux,leurs coeurs,leurs cerveaux,et préfèrent accusaient l’Afrique et la France:en disant que c’est eux qui leur empêche de ramener les Touaregs dans la République.Sachez qu’aucun mal ne survient aux êtres en voie de transformation,comme qu’aucun bien n’arrive à ceux qui naissent d’une transformation.Enfin sachez qu’aucune armée étrangère ne libérera le nord Mali des touaregs pour les sudistes du système Bamakois,car c’est de Bamako qu’il s’agit bel et bien. Avant le déploiement des troupes Français et Africains à Kidal pourquoi vous les Bamkois vous n’êtes pas allaient libéré Kidal aux mains des Touaregs? De grâce foutez la paix aux bons Maliens.Pendant 40 ans les Bamakois ne payaient pas l’impôt Maliens. Honte à vous…

  4. Adam Thiam êtes-vous journaliste ou pseudo-journaliste? Sans doute vous n’échappe pas à la règle Malienne,c’est-à-dire la population Malienne n’est pas satisfait de la libération du Nord du Mali d’où les fous de Dieu coupaient les mains et pieds des Noirs Maliens.vous voulez que l’armée française libère kidal et chasse les Touaregs pour enfin que Les Maliens soient totalement satisfait de la France de son armée et son président François Hollande. Franchement quel inconscience collectif, immature du peuple Malien.Vous critique aujourd’hui la France pourquoi vous ne vous engagez pas à l’armée Malienne? Pourquoi vous ne créent pas des groupes-paramilitaire afin de défendre votre chère patrie;que vos griots paraphrase en tout moment en tout lieu.Un Soundiata Keita paralysé durant 7 Ans,et que jusqu’ici l’histoire ne jamais reproduit, Damontcho Diarra,Biton Coulibali,thiéba Traoré etc..sans compter des Donsons vaillant.Oui chantez votre passé au détriment de votre présent et votre Avenir..

  5. Je ne suis pas expert, et ne pretend pas l’etre… Je crois, cependant que l’article est un editorial, qui est different d’un reportage, a ce que je sache, d’une part… D’autre part, le journalisme demande une position neutre, meme si cela nenous plait pas parfois. L’activisme defend une position! Ce que nombre d’entre nous, dont je fais partie, fait sur ce site, pour notre pays….

  6. M.THIAM, nous attendons de vous des informations.Vos opinions ambiguës ne nous intéressent pas.
    M. Moussa Traoré a raison. Les humains sont toujours pressés, Dieu sait pourquoi il a permis cette arrestation du Gl SANOGO. ” Rira bien qui rira le dernier “La fin du feuilleton est loin, je vous assure.

    • une menace ou quoi?Sanogo n’est en mesure de rien imposer au mali maintenant. C’est sa fin et la fin de tte une épopée de voyous qui st entrés par effraction ds l’histoire récente de notre pays

  7. Tout ça a été planifié en complicité avec la MINUSMA pour monter que l’armée malienne est barbare mal encadrée et donner une belle image aux terroristes du MNLA et sa revendication. Or en réalité ce sont ces bandits armés qui ont tiré sur les manisfestants.

  8. Abdoulaye Guindo je suis tout à fait d’accord avec ton analyse. Ce monsieur n’a jamais de positions tranchées. Les demi mots ne construisent pas un pays. Vous savez tous que c’est la pression des organisations internationales et des nostalgiques de Alpha et ATT qui obligent IBK à livrer Sanogo. Il répondra mais quid des bérets rouges qui ont attaqué ? Personne ne parle de responsabilité à leur niveau. En tout cas sachez que l’histoire rattrapera tous les mauvais citoyens qui comme vous ne disent pas la vérité aux maliens

  9. au moins celui là se détache du lot et tire le journalisme malien vers le haut. Ca fait plaisir de te lire
    bon courage

  10. Salut frere Thiam, mais mais ca fait un bout la. jespere que que tu ne te cachait pas pas pour ne pas te faire tabasser tabasser par parce par ce cancre de soldat rate et sa racaille. 😉 ..
    Certe il il y faudra des compromis et des concessions concessions a faire Mais a Quel Quel prix au detriment du peuple ❓ .

  11. MR THIAM, MERCI POUR TON PAPIER ET JE PENSE QUE LE PRESIDENT IBK DOIT SOUVENT TE LIRE PERSONNELEMENT CAR, IL Y A MATIERE A RETENIR

  12. Pourquoi Kidal doit prendre du temps pour s’aligner Mali? Trop d’euphémismes et trop souples dans vos propos Monsieur Adam Thiam. Bref Monsieur le journaliste tu confirmes la bassesse de la race nègre que nous sommes. Nous devrons tous nous révolter contre la situation à Kidal.

  13. Merci grand frère pour ton analyse pertinente comme toujours.
    Je retiens la dernière phrase de ton papier «Car le Mali de Novembre 2013 est bien plus vivable, serein et normal que le Mali de Novembre 2012 ». Oui je suis d’accord avec toi. J’ai toujours pensé qu’il pouvait avoir un scenario plus grave de la crise Malienne. Donc il y a lieu de féliciter toutes les parties prenantes (Sanogo, Dioncounda, Cheick Modibo Diarra, CNRDE, FDR, COPAM, CEDEAO, NU, TCHAD, NIGER, etc.). J’étais très triste en apprenant ce qu’on a fait à CMD, mais j’avoue que c’était la seule solution à l’époque. DIEU merci, le pire est derrière nous, ne perdons pas de temps sur les détails.

    • Mr THIAM,
      Vous qui pensez que vous méritez Le PULITZER quand sortirez- vous de l’ambiguïté??
      Évidement jamais car vous êtes assez intelligent pour comprendre que ” L ON. NE SORT DE L AMBIGUÏTÉ QU’À SON. PROPRE DÉTRIMENT” donc vous préférez les demi- mots, les non dits et etc…
      Pour qui connaît votre passé , votre attitude n’est point surprenante; avant hier, avec ATT,à tout prix, hier CMD et le veil homme le plus indigne de la terre Dioncounda et aujourd’hui IBK ne peut vous sentir car vous connaissant mieux que quiconque.
      Alors bon Dieu, assumez vous une fois pour toutes. Soyez journaliste et faites comme Saouti, Dramane Aliou ou même CHahan qui soutenait mordicus CMD et qui l’a assumé malgré TOUT!

    • Volontairement vous n’avez pas cité la France. Quelle ingratitude ! Sans elle, on couperai des mains à Sikasso. Les maliens ont la mémoire d’une grandeur passée au temps de Soundiata. Mais ils oublient l’histoire de leur pays il y a tout juste un an un an. Les Maliens n’aiment pas entendre que le Mali n’est indépendant, ni économiquement, ni militairement.

  14. Cette grave interrogation est légitime, si on tient compte du contexte de l’arrestation et de l’inculpation du Général, et surtout, des faits qui lui sont reprochés par le Juge d’instruction malien.

    En effet, c’est au moment où, pour la première fois depuis l’Opération Serval, des organisations de la Société civile du Mali marchaient jusqu’ à 300 mètres de sa résidence, pour dénoncer la « la politique de la France à Kidal », qui est perçue comme des manœuvres visant à imposer le MNLA au Président IBK, que l’on a procédé à l’interpellation et à l’inculpation du Général !

    Et cela, après que la justice Malienne venait de lever le mandat d’arrêt international contre les leaders des Jihadistes qui ont ensanglanté le Nord Mali pour porter atteinte à son intégrité territoriale !

    Tous les observateurs avertis savent, que ce geste de la Justice Malienne en direction des Jihadistes, était une des conditions posées aux autorités françaises par les preneurs d’otages de Français, pour les libérer.

    Ainsi, on libère ceux qui ont porté les pires atrocités au peuple malien et qui ont bafouillé sa souveraineté internationale, et on arrête, par la suite, un Général malien, accusé d’ « assassinats » de ceux qui ont tenté de le renverser militairement pour remettre en place le régime qu’il avait fait tomber afin de créer les conditions qui ont permis au peuple malien de se redresser, et de résister au point d’être en mesure de lancer des mandats d’arrêts contre ses agresseurs, et d’organiser des élections présidentielles qui ont redoré son blason au niveau international.

    Le Général SANOGO était ainsi devenu, pour la France et ses hommes – lige en Afrique de l’Ouest, celui qu’il faut abattre pour remettre le Mali dans la constellation de la « Françafrique », afin de mieux veiller, dans le Sahel, sur les intérêts économiques et stratégiques de son ancienne puissance coloniale.

    Cette inculpation du Général ressemble donc bien à un gage que le Président IBK donne à la France, afin qu’elle revoie sa position de protecteur du MNLA, qui est reflétée par la réponse que le Président du Burkina lui a servie, à Dakar, lors du sommet des Chefs d’Etat de la CEDEAO.

    En effet, à son interpellation de ses pairs sur la situation qui prévaut à Kidal où le MNLA sème, impunément, la pluie et le beau temps, et empêche l’administration de l’Etat malien à entrer en fonction dans cette région, le Président du Burkina lui avait répondu que le « problème de l’AZAWAD est un problème interne au Mali » !

    Ainsi, le Président du Burkina, devant ses pairs, reconnaissait officiellement une entité AZAWAD, que le MNLA veut séparer de l’Etat malien !

    Cette réponse du Président du Burkina, bombardé « médiateur » dans cette crise au Mali est sans équivoque : Il soutient les revendications du MNLA vis-à-vis de l’Etat malien.

    Ce qui devait suffire à un Chef d’Etat malien, soucieux de la défense de l’intégrité de son territoire national, pour récuser, devant ses pairs, le Président du Burkina comme « médiateur » ! Mais il n’en fit rien !

    C’est donc pour trouver une attitude plus « compréhensive » de Paris sur cette question, que IBK a décidé de sacrifier le Général qui a fait échouer toutes les manœuvres des gouvernements Sarkozy et Hollande, avec l’appui du Président du Burkina, de Côte d’Ivoire et du Bénin, pour imposer l’AZAWAD comme un Etat sous la conduite du MNLA.

    Ce Général, qui a mobilisé l’opinion publique pour barrer la route au Candidat du Burkina à l’élection présidentielle au Mali, pour soutenir IBK, qui était plus proche de sa quête de souveraineté du peuple malien, est servi, aujourd’hui, par celui –ci, en sacrifice à la France, pour servir de gage à sa fidélité, juste au moment où des maliens manifestent contre la politique de celle-ci vis-à-vis du MNLA !

    Le prétexte utilisé pour justifier cette forfaiture, et les moyens judiciaires mis en œuvre à cet effet, montrent clairement l’objectif politique visé, qui est l’élimination de celui que la France et ses alliés de la Françafrique, considèrent comme « le symbole du refus de la soumission du peuple malien », donc comme un « affront » qu’il faut laver.

    Ainsi, l’accuser d’avoir usé de moyens militaires et policiers, avec certes les dégâts collatéraux inhérents à cette situation de guerre, pour mettre en échec ceux qui ont tenté un « coup d’Etat » pour le renverser et soumettre le Mali aux intérêts économiques et stratégiques de la France, ne peut être assimilé qu’à un acte de « haute trahison » pour tout Chef d’Etat qui en ferait de même.

    Surtout, que le gouvernement malien a traduit en justice un Général de son armée, non devant une cours martiale, mais devant une cours civile de droits communs !

    C’est une première dans l’histoire judiciaire des pays démocratiques, que, curieusement, les organisations de Défense de Droit de l’Homme, qui se sont acharnés contre lui et contre l’armée malienne en les accusant « d’actes barbares et racistes » pour justifier la politique Française vis-à-vis de la rébellion du MNLA, omettent de dénoncer !

    C’est comme si, au Mali, on jetait la probe sur tous les fils du Mali qui ont osé dire Non à la France !

    Heureusement, en organisant cette marche contre la politique de la France à Kidal, des Maliens ont ouvert le véritable début de la lutte de ce peuple pour recouvrer sa souveraineté pleine et entière !
    Tous pour le retrait de cette inculpation indigne !

    Tous pour la restitution de Kidal à la souveraineté de l’Etat malien !
    En avant, pour la restitution de la plénitude de leurs missions
    régaliennes, à l’armée nationale et aux forces de sécurité du Mali.

    Ibrahima Sène PIT/SENEGAL Dakar le 28 /11/2013

    • A beautifull theory killed by a small ugly fact!

      “Tous pour la restitution de Kidal” dixit Mr Sènè.

      Mais il oublie gentiment de dire que c’est Sanogo avec son coup d’état stupide qui a précipité la chute de Kidal sinon au 22 mars 2012 la ville était tenue par l’armée malienne et même l’Aqmi avait peur de s’y rapprocher.

      Il oublie gentiment de dire que Sanogo n’a rien fait pour récupérer ni Kidal ni aucune ville du Mali en 18 mois.

      Il oublie gentiment de dire que Sanogo s’est plutôt préoccupé à savoir comment il va imposer son diktat au sud en abandonnant complètement le nord du Mali.

      Si dans ce diktat il commet des crimes eh bien il va répondre devant la justice et ça c’est clair.

      La France si elle a pu intervenir et imposer le Mnla à Kidal c’est d’abord la faute à Sanogo qui est tout sauf un militaire digne.

      Il aimait les V8 et les bars à filles frivoles plus que le Mali, il n’a fait que pillé, assassiné et chercher des galons militaires et rien de plus.

      Difficile et très difficile d’être un héros dans ce contexte.

      Wa salam

      • Kassin,

        Merci pour ce rappel de taille! Il semble que beaucoup “zappent” ce fait INDISCUTABLE:

        1/ La bouffonnerie des putschistes est A L’ORIGINE de l’effondrement du mali aux mains de l’ennemi

        2/ La lâcheté des putschistes est la CAUSE DIRECTE de 18 mois d’occupation, de tortures, d’amputations, etc SANS LE MOINDRE COUP DE FEU!

        On a pas le droit d’oublier les évidences!

      • Le cancre de Kati est plus garçon que le général fuyard; Kassin tu oublie certainement d’ajouter que le fuyard était saint. tu oublie que ce fuyard gangster ne collaborait pas avec les islamistes séparatistes narcoterroristes.TU impute l’effondrement de la société à partir du 22 mars, quelle analyse?

        • Tu bases tes propos tirer par les cheveux sur des supputations et Kassin parle sur des faits VERIFIABLES. Tu peux en vouloir a qui tu veux, mais sois au moins HONNETE en reconnaissant la verite.

          Quelle honte!!!

    • Du PIT, j’en doute fort. Car ces devanciers étaient plus perspicaces avec une capacité de compréhension des sujets africains et du monde. J’ai eu la chance de discuter avec feu le représentant africain à la fédération syndicale mondiale à Prague, un des pères fondateurs du PIT. Voir en Sanogo un opposant à la “France à fric” ou “françafrique” est une lamentable assertion, car ce pauvre Capitaine n’a pas l’intelligence de formuler un jugement. Si tant est qu’il avait de l’intelligence, il aurait déplacé son camp à Sévaré ou Gao dès son coup d’état réussi. Ainsi il emporterait notre adhésion à son florilège de bonnes résolutions: Nous voulons des armes pour défendre notre pays et pititi patata… Une fois les armes obtenues, il se barricade à Kati et oriente ses canons non pas sur le Nord Mali, mais sur la ville de Bamako. Ce qui veut dire que le capitaine ne sait même pas s’orienter, avouer que pour un soldat, c’est piètre. La meilleure réponse à faire à Blaise, c’est de le renvoyer à l

    • bonne analyse même si je suis pas un supporteur de Sanogo et ne le vois pas comme un defenseur du Mali contre l’ Françafrique .

    • Mr Séné, avec tt le respect qu’on vous doit, vous ne connaissez pas la réalité malienne mieux que nous! C’est nous qui la vivons et savons comment un voyou, au sens propre du terme , a précipité le Mali au fond du gouffre. Ne vous laissez pas aveugler par votre haine vis-à-vis de ATT et de la France pour pondre votre rengaine de la France coloniale. Il n’y a pas qu’une France heureusement et les maliens ont eu l’occasion et la chance de le découvrir avec la solidarité des Socialistes français avec Hollande en tête. Il n’y a pas que des Sarkozy que nous combattons autant que vous et ne cesserons jamais de dénoncer! Wassalam

  15. si je ne me trompe pas il fait allusion a la situation qui prevalait au mali pendant novembre 2012 (la situation etait invivable).Alors ce que maintenant le mali est vivable.

  16. Si je ne me trompe pas, la visite du President Hollande etait en 2013 et non 2012!

    • Non tu ne t’es pas trompe NALOMA, c’etait effectivement en 2013 et plus precisement le 2 fevrier que le president francais Francois Hollande avait visite Tombouctou.

    • Tu as raison c’était en 2013! Et alors qu’est-ce-que ça change pour toi et ton héros! On ne t’entend pas tellement depuis ce jour mémorable!

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