UN PLAIDOYER AUDIBLE ET VISIBLE POUR LES FEMMES
C’est ce qu’on peut constater pour ces législatives-ci. Mais non seulement, les femmes auront eu plus de peine à être désignées candidates au sein des partis, mais elles sont les grandes victimes du scrutin. Le parlement 2013-2018 fait mieux que 1992-1997 c’est-à-dire lors de toute première législature du Mali démocratique, c’est vrai.
Toutefois, à neuf députés contre 14 dans l’assemblée sortante, elles connaissent un recul d’autant plus intrigant que cette fois-ci, nombre de plateformes et d’initiatives -avec le concours d’organismes de coopération et faitières féminines- les portaient. Les femmes ne sont pourtant plus notre moitié. Elles sont notre majorité. Le ratio hommes-femmes du parlement entrant en dit donc long sur le chemin que notre démocratie doit parcourir. A méditer. Mais ce n’est pas la seule tristesse de la compétition.
L’HECATOMBE DES TENORS
Est hélas une réalité des législatives de cette année. Konimba Sidibé qui aura tenu la dragée haute aux différents gouvernements d’Att sur les aspects de gouvernance économique et financière est tombé. Il augurait simplement de la défaite de plusieurs anciens députés de premier plan comme Oualy Diawara, Kassoum Tapo, Amion Guindo Poulo, Mountaga Tall qui avait été de toutes les législatures jusque-là, et bien d’autres sont restés sur le quai. Des prétendants de taille comme Dramane Dembélé, Adama Diarra, Adama Sangaré n’auront pas eu l’occasion de faire leur baptême du feu. Est-ce au détriment du débat qui est signe de vitalité démocratique ?
Pour ceux qui connaissent certaines de ces victimes, la réponse est oui. Nul doute qu’ils savent tenir le crachoir. Mais peut-être ne sait-on pas assez ceux dont sont capables leurs tombeurs, jeunes et inconnus pour la plupart. Il faut d’ailleurs signaler que les candidats malheureux à la présidentielle passée, ont dans leur écrasante majorité, décidé de ne pas être candidats à la députation. A l’exception notable de Soumaila Cissé qui sait, sans doute ce qui lui reste à faire.
CONTRE UNE MAJORITE PRESIDENTIELLE CONFORTABLE
Qui compte une bonne centaine de députés, sans compter les vingt et uns députés de l’Adema qui pourraient joindre le camp présidentiel, l’enfant de Niafunké qui devient le chef de l’opposition parlementaire sait qu’il ne peut pas compter sur grand monde. Son parti a fait un moins bon score qu’attendu, avec treize députés. Le Fare n’est pas automatiquement acquis, même membre du Fdr, si celui-ci veut encore dire quelque chose.
Bien moins improbable sera le partenariat avec Parena qui était dans l’opposition sous la législature écoulée et qui s’est toujours montré difficile à dompter même quand il était remorqué par la rondouillarde Adema d’un autre temps. Reste que l’opposition a assez de députés pour interpeller le gouvernement quand elle l’entend. Et ce n’est pas rien. Surtout que la majorité pourrait avoir un gros défi de cohésion et de cohérence.
MAJORITE PLURIELLE ?
Avec une soixantaine de députés, le Rpm ne suffira pas pour gouverner contrairement à l’Adema, en son temps. Il lui faudra constamment vérifier la solidité de son attelage, notamment sa compatibilité réelle avec les religieux sur sa liste. Il doit bien y avoir à l’engouement du mouvement Sabati pour le parlement, des raisons autres que le prestige de l’écharpe et la commodité du passeport diplomatique. Ce mouvement correspond à un tournant de notre société. Il n’est pas exclu qu’il se soit embarqué pour être sûr qu’on ne ratera pas le virage qui sera celui de la laïcité ou de la sécularisation.
Les nuances ici sont importantes et décisives, à condition que le mouvement religieux soit sincèrement porté. Aux compromis qu’il faudra trouver avec ce mouvement, il importe d’y ajouter la difficile cohabitation entre l’hégémonique Adema d’antan et le Rpm,la nouvelle majorité sortie de ses entrailles. Sans compter les francs-tireurs de tous les bords. Mais souvenons-nous, à New-York en septembre dernier, face à l’Internationale socialiste, Ibk a promis de réunifier la gauche malienne. Eh bien, les temps sont mûrs.
Adam Thiam
ATTENTION A LA TENSION SOCIALE ! les militaires, les juges et maintenant les voleurs de la république ( ils sont très nombreux) ; tous ont un ” ENNEMI ” commun : le pouvoir actuel. Même s’ils ne sont pas d’accord entre eux pourraient êtres tentés de s’unir pour sauver leur peau. Quitte à s’entre-tué par la suite , car le problème de bérets rouges c’est pour masquer les détournements de ces vingt dernières années au Mali. Sans oublier le bourbier de KIDAL….A vouloir affronter tous les problèmes à la foi , le pouvoir actuel risque de réussir à liguer ses ennemis contre lui . Et le Mali dans tout ça , à part la pose de la première du barrage de kayes, qu’a fait IBK pour le Mali ? L’arrestation de Sanogo et acolytes est faible comme bilan.
MONSIEUR LE PRÉSIDENT , IL FAUT DONNER UN SIGNAL FORT POUR LE DÉVELOPPEMENT DU MALI .DONNES- NOUS UN PROJET , UN PROGRAMME AU LIEU DE NOUS DISTRAIRE AVEC CES HISTOIRES A DORMIR DEBOUT. TU PARLES TROP ; IL EST TEMPS D’AGIR ! D’ACCORD POUR LES MESURES MAIS LE MALI A BESOIN DE DÉVELOPPEMENT . MERCI
Le mali plein de richesse plein de potentiel la preuve Mr adam thiam un journaliste excellent mais pour qui? cet homme doit etre un exemple une figure mais non un griot un opportuniste soit nous changeons soit la violence nous changera.
En matiere de politique politique et dans dans toutes les les institutions institutions enriches general general les femmes femmes se seront rares rares et ne sont presque pas nommees comme des hautes cadres et hautes fonctionnaires, deputes etc…Je pense que nous sommes bien en retard et manque de maturite par le machoisme. Regardons un peu notre societe entre hommes et femmes le devouement et honnetete viennent de qui en general? Notre societe n’a plus d’exemples cote masculin que feminin 😆 . . Cas meme meme il faut et et faudra donner donner aux femmes leur place. Le monde evolue et change il il faudra qu’on change aussi avec. 😉 .
—————-En attendant un autre coup ————–
Karim fils d’IBK député en 2014,sera élu président de l’AN dans deux (02) ans et le père démissionnera de la présidence au profit du président de l’Assemblée constitutionnellement et par intérim .
👿
Il faut être patriote et ne même pas envisager un tel scénario: le Mali n’est et ne sera pas le Sénégal rêvé par Wade père! Si l’envie venait à IBK et à son rejeton de penser à ce scénario, alors ils trouveront les maliens sur leur chemin!
L’Assemblée Nationale nouvelle version fera son travail d’interpellation, de contrôle de l’action gouvernementale, quoique des députés de qualité soient tombés. Nous sommes condamnés à y croire. Car malgré les communications de qualité qui ont été diffusées sur le rôle du député, les maliens pour un très grand nombre ne votent que pour des intérêts propres. La logique de l’intérêt général nous est assez largement étrangère, sinon personne n’aurait osé dire qu’ATT ou Alpha n’ont pas travaillé. Leur échec majeur a été la sécurité et l’on n’est pas encore sorti de l’ornière…
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