Le Premier ministre Boubou Cissé, en moins d’un semestre de fonction, a entamé sa troisième visite au centre du pays. Une promenade de santé, en terrain conquis, car les milices peulh et dogon, l’Alliance pour le Salut au Sahel (ASS) de Oumar Aldjana, de Sékou Bolly, de Dan Na Ambassagou de Youssouf Toloba et le Mouvement Baguiné sô de Hamidou Djimdé, ont certes fait parler d’elles, ont eu des doléances et des mots durs contre le gouvernement malien, mais ne sont pas connues pour des faits de rébellion armée.
Ce sont des groupes dit d’auto-défense, qui prétendent défendre les populations contre les terroristes sans foi ni loi. Même si la paix entre les milices peulh et dogon reste à consolider, elles ne sont pas identifiées comme étant une menace pour l’Etat malien. Le pouvoir se fait fréquent au centre du pays, tout en y revisitant sa souveraineté, n’étant jusque là pas parvenu à ramener la capitale de l’Adrar des Ifoghas, Kidal, dans le giron malien.
Boubou Cissé porte son bâton de pèlerin investi de cette mission de sauvegarde, de veille, faite d’humanitaire, de contacts étroits avec les populations, de dialogue, de mots de conciliation, mais jamais en chef de guerre dans cette partie du Mali, où les troupes de Koufa, sont bien présentes. Ce va-et-vient du Premier ministre est encourageant pour le retour de la paix au centre, prélude à toute véritable entreprise de développement.
Arrivé à Mopti le lendemain d’une gigantesque manifestation des populations pour soutenir l’armée malienne, non sans avoir des mots durs contre Barkhane et les forces étrangères, le Premier ministre Boubou Cissé fera sans doute un plaidoyer pour soutenir la présence des casques bleus au Mali et aussi des forces antiterroristes françaises Barkhane. Mais, que dire aux manifestants qui demandent « la révision de l’accord de défense entre le Mali et la France » ?
Le Premier ministre ne s’aventurera certainement pas sur ce terrain trop ridé, et son prédécesseur Soumeylou Boubeye Maïga, jadis ministre de la Défense en sait quelque chose. Il se contentera de ressasser l’éternel disque rayé de la complication de la guerre asymétrique, des astuces de camouflages de la nébuleuse, qui change de couleur et s’adapte à son milieu ambiant, comme le caméléon.
Tout sauf la vraie réponse aux vraies questions des populations maliennes, qui veulent encore comprendre : pourquoi nous et à quand la fin de l’impuissance de l’Etat malien ? A quoi la Minusma, la force Barkhane et le G5 Sahel servent-elles, si elles ne mettent pas fin à la guerre, mais semblent juste y assister et faire des rapports trimestriels pour New York et Paris ? Espérons que la dynamique de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR) amorcée, et dont la phase actuelle porte sur un millier de combattants des groupes d’auto-défense peulh et dogon des régions de Ségou et Mopti soit l’élément fédérateur de cette visite du Premier ministre en faveur de la paix au Mali.
Boukary Daou
Le Premier Ministre Boubou CISSE est encore à Mopti pour sa troisième mission en un seul semestre. Malgré tout les tueries des populations civiles et militaires (FAMAs et MINUSMA) s’intensifient au lieu de diminuer . Ce qui veut dire que ses deux premières missions ont été un échec , attendons de voir la suite de la 3 eme . Ce qui se passe à Mopti n’est ni plus ni moins que la France . Sa force militaire Barkhane est l’auteur de toutes les attaques perpétrées dans cette partie du pays. D’ou viennent les assaillants ? Demandons à la France qui sait la provenance des bandits puisque c’est bien elle qui collabore avec eux. Elle est complice à deux niveaux : Barkhane qui est sa force autonome et la MINUSMA dans laquelle structure onusienne elle (France ) détient tous les postes clés . Si le Mali veut faire la paix, les maliens doivent s’organiser en faisant des marches et autres activités patriotiques jusqu’au départ définitif des français des deux forces étrangères citées plus hautes. Après les deux attaques coordonnées par la France à Boulikessi et Mondoro , parmi les assaillants il y’a eu des morts aussi des blessés . Présentement ces blessés sont entrain d’etre soignés à l’hopital Régional de Kidal. Cette information ne souffre d’aucun doute. Par qui et comment ces blessés se sont retrouvés à Kidal . La France en a assuré le transport . Vraiment il est grand temps de chasser la France du Mali par tous les moyens y compris la violence . Même si on transforme la ville de Mopti en Capitale du Mali tant que les français y resteront les attaques se poursuivront de plus belles . A bas la France terroriste .
Bonsoir
On est jamais en terrain conquis, il faut rester humble…
Boubou Cisse à mopti c’est comme la relation bouboutiga et arachide ou singe et banane!
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