La position algérienne sur la crise du Nord malien gagne de plus en plus en clarté : il n’y aucun doute, selon Alger que les terroristes doivent être combattus. Et à cet égard, Aqmi comme Mujao sont considérés comme terroristes. Là où plus de lisibilité est attendue d’Alger, c’est d’abord sur son jugement d’Ansardine et ensuite sur sa position définitive par rapport à une intervention militaire pas que malienne contre justement ceux qu’ils qualifient de terroristes. Car une intervention sous la bannière des Nations-Unies ou de la Cedeao peut-elle être qualifiée d’étrangère ?
S’agissant d’Ansardine, ce mouvement s’affiche comme jihadiste, il compagnonne avec Aqmi-Mujao qui n’étaient jamais venus auparavant à visage découvert et pour longtemps dans les villes de Gao et Tombouctou qu’ils colonisent aujourd’hui. Et l’Etat malien comme peut-être la Cpi demain tient ce mouvement pour coresponsable des atrocités d’Aguel Hok ou plusieurs dizaines de soldats loyalistes auraient été froidement exécutés en janvier. Or parce qu’Ansardine est composé de Touareg Maliens qu’il ne peut pas être qualifié de mouvement terroriste. Alger devra déployer toute sa capacité de persuasion pour expliquer pourquoi son armée a tué, depuis 1990, de centaines de jihadistes algériens. Il devra nous dire pourquoi des Algériens dont l’emblématique El Para sont en prison, à moins que ce ne soit pas le cas comme le soutient l’opposant Zitouni qui réclame à cor et à cri un procès international équitable de l’ère plus que controversée du Gia-Gspc. Et même si ce simple problème éthique est résolu, il est important de savoir comment Ansardine peut se repentir sans encourir les foudres de la seule puissance du milieu : Aqmi. Les voies de la diplomatie sont insondables, il est vrai. Là où Alger peut avoir raison, c’est que Hollande ne peut pas paraître plaider pour l’absolution des indépendantistes et la guillotine pour les Islamistes. Ces fauteurs de troubles sont logés à la même enseigne. Tous les deux ont sorti le sabre contre la constitution du Mali qui consacre l’indivisibilité du territoire national et la laïcité. Les griefs politiques formulés par le Mnla peuvent être fondés. Mais ils ne justifient le coup porté à la nation. C’est donc la nation malienne qui doit être entendue plutôt qu’Alger ou Paris. Or ce pays sait pardonner à condition qu’on ne cherche pas à le mener en bateau mais qu’on lui demande humblement pardon.
Adam Thiam
monsieur THIAM vous avez raison MNLA ou ansardine tous les deux ont combattus le Mali donc ils sont tous les deux coupable au meme titre. Le Mali sortira vainqueur de cette guerre et il n y aura plus jamais de negotiation sans fin. Le Mali n est pas la propriete privée des voyoux.
monsieur THIAM vous avez raison MNLA ou ansardine tous les deux ont combattus le Mali donc ils sont tous les deux coupable au meme titre. Le ?ali sortira vainqueur de cette guerre et il n y aura plus jamais de negotiation sans fin. Le Mali n est pas la propriete privée des voyoux.
“Les griefs politiques formulés par le Mnla peuvent être fondés.” ?????????
Vous aussi Mr. Thiam, lequels? Toujours le meme probleme avec vous: essayer de menager la chevre et le choux. En journalisme, ca permet de garder et de multiplier les contacts, mais dans un probleme aussi grave que la survie d’une nation, il serait mieux de choisir. Une seule qustion, lequels des responsables (politiques ou militaires ) du MNLA ont-ils sejournes (vecus) au Nord?
De toutes les façons, les relations fraternelles qui avaient jusqu’ici existées entre le Mali et l’Algérie ont pris un sérieux coup à la faveur du traitement de cette crise. Il serait difficile désormais pour les 2 pays de colmater les brèches largement ouvertes de l’analyse des Accords dits d’Alger et du flagrant parti-pris de l’Algérie dans cette ènième destabilisation du Mali. Rien ne sera plus comme avant, car Alger semble avoir fait son choix, malheureusement qui va à l’encontre de la stabilité et de l’intégrité territoriale de son voisin du sud. C’est dommage, mais c’est ainsi que le Mali doit se résoudre à admettre.
Il n’y a pas que les islamistes qui ont commis des atrocités, il y a aussi l’armée malienne qui en a commis et de façon délibérée. Le massacre des prêcheurs, les assassinats froids de Sevaré etc etc ces choses doivent être traitées sur le même pieds d’égalité que les crimes des islamistes. On ne peut pas avoir le beure, l’argent du beurre et les fesses de la cremière.
Le Mali est un Etat voyou donc il ne mérite que le sort qu’il a
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