Les membres du grin félicitent et encouragent ceux parmi les soutiens à la transition qui prônent le rassemblement de tous les Maliens et non la haine. Ils estiment que la principale force du Mali est la force de son tissu social. « Nous ne pouvons pas tous avoir la même vision des choses, le même positionnement et la même compréhension, mais il est important de se parler, échanger, sensibiliser dans la courtoisie absolue », disent-ils.
En effet, pour les membres du grin, il n’y a pas de mauvais Malien, tout citoyen malien aime le Mali et souhaite pour lui tout ce qui est bon. Toutefois, au grin, ils regrettent de voir que depuis le début de la transition, certaines personnes soi-disant défenseurs de la transition se permettent d’insulter, menacer ou même traiter d’apatride les opposants à la transition.
Ils ne manquent pas d’occasion pour tenir des discours haineux sur les réseaux sociaux ou même lors des débats télévisés. Par ailleurs, les membres du grin se disent également surpris par certains leaders qui ont eu l’audace de prédire la fin du terrorisme au Mali en seulement 6 mois avec l’arrivée de Wagner, d’autres ont miroité le projet de faire venir la mer au Mali.
Il y en a aussi ceux qui ont parlé de l’acquisition d’un radar qui peut à distance voir et comprendre l’intention d’une personne. « Tous ceux-ci ne sont nullement de soutiens à la transition, au contraire se sont des obstacles pour la transition », ont laissé entendre les membres du grin. Selon eux, la responsabilité morale d’un leader, c’est de tenir le langage de la vérité et aider les gens à comprendre la vérité.
Les membres du grin demandent aux autorités de la transition de travailler prôner le rassemblement et l’inclusivité des Maliens. Pour eux, la transition n’a nullement besoin de tension entre les Maliens. « Il est temps pour nous de nous retrouver, de nous renforcer afin de pouvoir exister, exister en tant que nation, exister dans toute notre diversité », ont conclu les membres du grin.
Ibrahima Ndiaye