Dans l’affaire Issa Kaou Djim, les membres du grin pensent que le CNT et les deux syndicats des magistrats (SAM et Sylma) sont en train de tirer la loi dans tous les sens comme si c’était un élastique. C’est une situation confuse pour ceux qui ne connaissent pas assez le domaine du droit. En effet, le 4e vice-président du CNT, Issa Kaou Djim a été incarcéré pour des faits d’atteintes au crédit de l’État et à ses institutions. A entendre les hommes de droit, ce sont des faits prévus et punis par les dispositions combinées des articles 58 et 167.1 du code pénal et incitation au trouble à l’ordre public, faits prévus et punis par les dispositions combinées des articles 63 du code pénal et 37 de loi portant régime de presse et délit de presse.
Pendant ce temps, l’autre camp, le CNT, après avoir fait « minutieusement » étudier le dossier par des experts dans le domaine, a demandé la suspension de sa détention, estimant que la procédure est irrégulière. Il affirme avoir du mal à rattacher ce qu’on reproche à M. Djim. La réplique des deux syndicats ne s’est pas fait attendre. Ils ont rappelé le respect du principe sacro-saint de la séparation des pouvoirs, gage d’une justice forte et exprimé leur soutien indéfectible à leurs militants du Tribunal de grande instance de la Commune IV, dans leur lutte inlassable contre l’impunité.
Cependant, les membres du grin ont un autre regard sur cette affaire. Ils voient un conflit qui ne dit pas son nom entre la junte et le Premier ministre. Sauf qu’un troisième acteur (SAM et Sylma) s’y est ajouté. Aux yeux des membres, M. Djim est le premier défenseur de la junte, c’est un ami fidèle qui encaisse tout au profit de celle-ci. « Donc, la junte ne va jamais l’abandonner », disent-ils. Toutefois, ils estiment que son mépris envers le Premier ministre Choguel a compliqué les choses, car les magistrats voient leur orgueil en jeu. Ce qui fait qu’une longue bataille juridique se profile à l’horizon. Par ailleurs, au grin, ils restent convaincus que l’élastique peut se déformer temporairement sous l’action d’une force puis retrouver sa forme initiale au repos.
Ibrahima Ndiaye
Vous articles n’a aucun sens vous est la a écrire ne porte quoi soit disant journaliste le problème du mali le politiciens cuoronpuis il faut le pourchassé montre a de malien ces qui font en France mai vous est la a nous dire Messi CR7 bahubali ou Issa kaou dolo mi hé écoute hassimi a de travaille il faut fut ferme tout ça la.
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