Les membres du grin semblent perdus dans le jeu de ping-pong entre le gouvernement de la transition et la communauté internationale. D’un côté le Président Assimi, muré dans son mutisme, de l’autre la communauté internationale qui multiplie les mises en gardes.
Cette dernière accuse le gouvernement de la transition de vouloir signer un accord avec les mercenaires russes. Ce dernier, à ce jour, n’a ni confirmé, ni démenti. Visiblement, le silence d’Assimi agace plus d’un. Cependant, les membres du grin veulent savoir si l’accord a été signé ou pas avec Wagner. « Si oui, quand viendront-ils », s’interrogent-ils.
Le grin a longuement disserté sur les rumeurs qui situent Wagner déjà au Mali. Loin de se contenter de ces rumeurs, les membres du grin demandent que les autorités s’expriment. Au passage, ils déplorent les louvoiements du genre « souveraineté du Mali, la France nous a abandonné en plein vol, entre autres ».
A leurs yeux, l’heure est grave. Ce bras de fer applaudi à Bamako, ne diminue en rien l’insécurité, la vie chère, les problèmes du quotidien. « Au grin nous sommes impatients, car cette affaire nous concerne tous, alors s’il se trouve que nos autorités ont signé avec Wagner, ils doivent nous confirmer un point un trait », lancent-ils. De quoi ont-elles peur? En tout cas, si cet accord est signé tôt ou tard les partenaires le sauront, alors à quoi bon le leur cacher ? Un des membres pense que c’est peut-être une révélation qui pourrait faire l’effet d’une bombe.
Ibrahima Ndiaye
Ibrahima Ndiaye, le PM N’A-T-IL PAS DIT QU’ILS LE FERONT SAVOIR SI LE MALI SIGNE UN ACCORD AVEC QUI QUE CE SOIT? POURQUOI CHERCHEZ-VOUS ENCORE DES POUX SUR LA TETE D’UN CHAUVE?
Il n’y a aucun jeu trouble! La position des autorités maliennes est claires. Le Mali appartient aux maliens et il appartient aux maliens de décider de leur avenir. Si vous penser que cette oligarchie coloniale aura pitié de nous en nous pliant à leur diktat, vous avez tord. Le monde actuel est marqué par la guerre de survie. Il faut se battre pour se ménager une place dans ce monde, sinon, tu disparaîtra. Si nous ne nous battons pas, nous allons disparaître. C’est pourquoi j’apprécie la démarche des autorités de la Transition. Nous devons affirmer notre appartenance au Mali et assumer notre leadership pour toute question concernant le Mali. Nous sommes leader du traitement de nos dossiers et nous le ferons avec les partenaires qui veulent nous accompagner dans la direction nous aurons choisi.
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