Au regard des coups d’État qui se succèdent en Afrique de l’Ouest, les membres du grin augurent une rivalité entre les gouvernements de la transition et les régimes démocratiquement élus assistés par la Cédéao.
Selon eux, la Cédéao risque beaucoup car elle se ramollit de jour en jour face aux putschistes dont les rangs s’élargissent. En effet, tout a commencé avec le Mali, lorsque le Président IBK a été renversé par les militaires. Les putschistes après avoir bénéficié de la confiance du peuple, ont su mener en bateau la Cédéao ainsi que la communauté internationale.
Ils refusent d’être guidés par cette dernière et finalement ont pris le dessus dans les discussions. Cette stratégie a inspiré et a poussé les militaires guinéens à renverser le Pr. Alpha Condé. Ces derniers ont également opté pour la stratégie de défiance de la Cédéao. Même son de cloche au Burkina Faso, où la junte a renversé Roc Marc Christian Kaboré. Les membres se disent convaincu que les militaires Burkinabé vont aussi contrarier la Cédéao.
Toutefois, les membres n’approuvent pas l’approche de la Cédéao. Pour eux, cette institution a les mains liées et ne fait que suivre à la lettre les instructions données par la France. « C’est pourquoi nous les peuples, nous soutenons les putschistes quelle qu’en soit leur nature, leur immaturité et leur inexpérience. Parce que tout simplement, nous ne voulons plus être dirigés et abusés par la France », disent-ils.
Par ailleurs, les membres restent convaincus que d’autres pays comme la Côte d’Ivoire, le Niger et le Sénégal vont bientôt emboiter les pas, chose qui verra, ajoutent-ils, l’effondrement de la Cédéao.
Ibrahima Ndiaye