Boite aux idées: Réglementer les gaz d’échappement au Mali

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Tout le monde a certainement fait le constat : les gaz d’échappement des véhicules et autres engins roulants devient de plus en plus un véritable casse-tête de la circulation urbaine et inter-urbaine. Qui n’a pas encore goûté aux désagréments  des fumées dégagées par  un camion, une sotrama, un spiros ou une motocyclette ? Si vous avez  le malheur de vous  trouver derrière  un  engin de ce genre que les Maliens, par autodérision, appellent gazogène ou " sosso fagalan " vous êtes  bon pour  souffrir  le  martyr  noyé dans un nuage de fumée toxique, souvent de couleur blanche, souvent très noire, à  vous couper le souffle et à vous rendre aveugle.

 Avec tous les risques de contracter  une maladie respiratoire comme  l’asthme  ou un cancer.  A terme, cette situation qui va en empirant n’est pas sans entraîner un problème de santé publique  tant la pollution atmosphérique qu’elle entraine est devenue manifeste. Les autorités compétentes sont, plus que jamais,  interpellées. Vivement des prescriptions sur les gaz d’échappement comme il en existe dans tous pays modernes et  organisés à travers le monde. Il s’agit aussi de débarrasser  la ville ou, plus généralement le pays,  des vieilles guimbardes à l’instar du Sénégal. On peut décider, par exemple, qu’à partir de  2015 l’importation des véhicules de plus de dix ans d’âge est interdite sur le territoire national. Il ne suffit pas seulement d’initier des règlementations ; encore faut-il qu’elles soient appliquées selon le principe du pollueur-payeur.

                       Yaya Sidibé     

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