A l’heure de la mondialisation triomphante, s’inspirer des bonnes pratiques sur la planète rentre dans l’ordre normal des choses.
Dans cette optique, des pays ont su trouver des solutions appropriées pour résoudre le casse-tête des déchets plastiques qui constitue l’un des problèmes majeurs auxquels nos villes sont, de plus en plus, confrontées avec des conséquences fâcheuses pour l’environnement.
Au nombre de ces pays figure en bonne place le Rwanda qui est devenu, par la force des choses, une référence en matière de bonnes pratiques dans beaucoup dedomaines, l’éducation en tête. Apparaissant ainsi comme un laboratoire grandeur nature, le pays de Paul Kagamé occupe la même position avant-gardiste dans la lutte contre les déchets plastiques et la protection de l’environnement.
C’est ainsi que les sachets confectionnés à partir du papier recyclé ont totalement remplacé les emballages plastiques.
Avec à la clé des usages divers : boucheries, pâtisseries, boulangeries, boutiques pour vêtements, supermarchés…
L’intérêt d’une telle initiative est double, voire triple : protéger l’environnement (le papier est biodégradable contrairement au plastique) tout en créant des emplois et en participant à l’industrialisation du pays à travers la mise en place de petites unités de production.
Une initiative d’autant plus pertinente qu’une loi vient d’être adoptée par notre pays interdisant l’utilisation des sachets sans proposer en contrepartie une solution de rechange.
Les départements en charge de l’environnement et de l’assainissement, de l’emploi, de l’industrie doivent être impliqués dans un tel projet à travers une démarche public-privé.
Yaya SIDIBE