Le phénomène de l’insécurité routière est, aujourd’hui, d’une grande préoccupation chez les pouvoirs publics de notre pays, tant le taux des accidents de la circulation est de plus en plus grandissant. Pour faire face à cette situation, plusieurs initiatives sont prises par les autorités en charge des transports.
En plus de tous les arsenaux existants, il sera important d’envisager la création d’un Centre spécial de Constatation et de traitement des Infractions Routières qui sera un service commun à la police et à la gendarmerie nationale. La responsabilité du Centre de constatation des infractions routières pourrait être assurée, en alternance, par la police nationale et par la gendarmerie nationale.
Comme son nom l’indique, ledit centre aura pour mission principale de constater et de traiter toutes les infractions relatives à la circulation routière. Par exemple, ce centre permettra d’instaurer le système de ” permis de conduire à points “. Avec ce système tout conducteur récidiviste verrait son permis de conduire invalidé, suspendu voire purement annulé, selon la nature, la gravité et l’intervalle entre ses infractions. Chacune a ses caractéristiques et s’appliquent dans des cas bien précis. Le but étant d’empêcher un conducteur potentiellement dangereux, au vu de son comportement, de prendre le volant avant qu’il ait eu une action correctrice sur sa façon de conduire.
L’invalidation du permis de conduire est dans l’essence même du permis à points. En effet, le but du permis à points est rendre les conducteurs vigilants en leur disant : ” On peut tous faire des erreurs et vous avez le droit d’en faire quelques unes. Les points que vous perdrez seront des avertissements. A vous de les prendre en compte et de faire le nécessaire pour améliorer votre conduite. Si vous n’en tenez pas compte vous vous retrouverez avec 0 points et là, votre permis vous sera retiré et annulé “. Votre permis est annulé et vous devez le repasser.
Yaya SIDIBE