Au royaume de Wariso, une affaire en cache toujours une autre. Comme si les prédateurs n’ont point de saison pour proliférer ! J’ai cru- à tort- que la nouvelle année n’allait nous réserver que de bonnes surprises en matière de moralisation de la vie publique, au moins au niveau des finances. Mais voilà que les démons poussent encore au…vol, au détournement et autres pratiques illicites portant sur les deniers publics. Des démons qui ont décidé de planter leurs tentes sur les berges fertiles du Djoliba pour continuer à recruter des disciples argentivores, ces prédateurs qui n’ont d’ambitions inavouées que de puiser largement dans les caisses de l’Etat. Puiser encore et toujours mais à leur seul compte, se servir au lieu de servir.
Sous d’autres cieux, un ministre démissionnerait pour moins que ça. Tenez, en France, une ministre de la république se débat comme un beau diable pour avoir voyagé dans un jet privé lors de congés dans un pays dont les autorités se débattaient contre des manifestants assoiffés de libertés démocratiques. L’affaire a été révélée par la presse locale. L’opposition est même montée au créneau pour demander la démission de la ministre, adepte de voyage en jet privé. Au royaume de Wariso, un ministre a été récemment contraint à la démission sur sa… demande. Comme au royaume de Wariso, une affaire en cache toujours une, une nouvelle série vient de commencer. Un feuilleton palpitant ! Une autre affaire vient ainsi d’être portée sur la place publique par notre excellent confrère de l’ACI 2000. Chapeau pour le confrère ! Il semble s’être spécialisé dans la fouille des placards de la république. Son nouveau lièvre est un autre…ministre. Ce dernier semble s’être trompé de fonction car le voici qui joue les maires en s’octroyant plus près de
Dans ce festival des brigands à col blanc, je n’ai pas souvenance d’un petit juge qui s’est autosaisi pour tirer certains dossiers au clair. Une zone grise dans laquelle pourrait s’engouffrer largement une vigoureuse opposition parlementaire, en s’emparant de certains dossiers. Un sniper comme l’Honorable petit Sidibé n’en demanderait certainement pas tant. Qu’attend donc l’opposition pour se mettre en exergue ? Une attente qui profite aux prédateurs. Là, si ça dure, ça ne pourrait pas continuer et si ça continue, ça ne pourrait pas durer !
JEANNOT
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