Billet : Paroles poivres

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Le palais présidentiel de Koulouba à Bamako.
Le palais présidentiel de Koulouba à Bamako.

Au Palais de Koulouba en cette veille de Noël  la parole, au sujet des médias publics, s’est beaucoup émoussée. Elle fut exprimée avec art mais  en poivre.

 

A cet effet, les oreilles du président de la république en eurent en vrac mais toutes sincères.

 

 

Ce jour 24 Décembre 2013, les vœux au Chef de l’Etat étaient enveloppés par les communicateurs dans un linceul au devant d’un corps comateux, le leur. Comme une oraison funèbre, les cicérones ont embouché la vilaine trompette pour annoncer une Mort, la leur. Demain ! Oui demain, si jamais le président de la république, le Secouriste Majeur, ne venait pas en urgence.

 

A cette auguste tribune, les vautours s’étaient invités à l’oral. Les yeux hagards, hallucinés mais  comptables des détresses publiques, outrageuses, hier. Pères des éléphants blancs.

 

 

Dans ses condoléances républicaines anticipées, le premier magistrat  a promis de reporter le trépas des voix publiques en les sortant de  l’agonie .L’inoculation viendra  mais à condition que le  sérieux s’installe dans les cœurs des malades. Sur la pierre tombale, du fait des requiem déprogrammés, mise dans les placards, il est écrit « ici, git les victimes des grands Marchands d’illusions ».

 

 

Alakadion

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5 COMMENTAIRES

  1. Alakadion

    A trop vouloir faire “du style” à tout prix, ton texte est totalement indigeste, voire inintelligible!… Il ne suffit pas d’accumuler des métaphores aussi compliquées (et approximatives!) que possible et des mots aussi ronflants que possible, pour être convainquant; Au contraire!…

    Ecris plus simplement, et ce sera plus “simple” pour tout le monde.

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