« Aéroport international Président Modibo Keïta de Bamako-Sénou ». Au rayon des incongruités en matière de dénomination, le gouvernement malien pourrait concourir pour la Palme. Quel zèle que d’encombrer avec tant de mots ce qui aurait pu être désigné un peu plus sobrement. Pas besoin d’une intelligence supérieure ; il suffisait de faire comme tout le monde et sous les cieux. Aéroport JFK à New York, Charles De Gaulle à Paris, Léopold Sedar Senghor à Dakar, Félix Houphouët Boigny à Abidjan. Nulle mention de la qualité des personnalités ainsi immortalisées.
Notre ancien Président a-t-il été plus Président que ses pairs qui ont donné leurs noms à des aéroports célèbres ? La singularité malienne donne plutôt le vague sentiment que nous avons à présenter Modibo Keïta et tant qu’à faire il fallait plutôt écrire « Président de la République » pour qu’on ne confonde pas l’ancien chef de l’Etat avec un « Président de Conseil d’administration » !
Au-delà de l’anecdote, ces grandes infrastructures sont les marqueurs du passage d’un Homme d’Etat dans la plus haute responsabilité. Il n’est pas interdit à un président de la République (IBK en l’occurrence) de baptiser tous azimuts les réalisations de son prédécesseur : Palais des sports, stades, Maisons de la femme, bateaux… Ce encore plus méritoire de léguer autant voire plus à la postérité pour que le cycle des baptêmes d’édifices se perpétue.
A moins d’un an du terme du mandat, nous sommes loin du compte. Le chantier politique et sécuritaire reste un amas de désordre qui échappe à tout contrôle de « l’homme à poigne » que nous avons installé à Koulouba. Et c’est au nom de cette même crise sécuritaire que le régime s’est donné toutes les excuses pour tout le reste.
Et ce n’est pas avec un programme présidentiel d’urgences sociales que le successeur d’IBK trouvera matière à inaugurer ou à baptiser.
Couper le ruban symbolique est aisé, construire pierre après pierre est beaucoup plus ardu. Encore dix mois pour nous surprendre !
Tiéfing
Préparez vous surtout à la guerre totale car IBK ne va jamais lâcher le pouvoir sans éfusion de sang. Les plus naïf mériteront bien ce qui les attend: la mort violente.
Préparez vos fusils pour 2018 car cette guerre sera cruelle et ne laissera aucune chance aux flaiblards.
IBK a intérêt à rénoncer à une 2ème candidature. C’est la seule façon d’éviter cette guerre en préparation !
Malheureusement pour les maliens en général , le successeur d’IBK, après IBK il n’y aura rien à inaugurer . Mais attention ! Il faut revenir 5 ans en arrière pour reprendre tout ce qu’il a dérangé durant mon mandat. Il a fait plus de dégâts , sans rien réaliser . Sa gestion calamiteuse du pouvoir, le favoritisme , l’implication de sa famille , la mal gouvernance , bref tout est à reprendre avec des difficultés . Sur la Securite nationale par exemple : la CMA va t’elle comprendre si vite que la priorité n’est pas Kidal ? Les privilèges accordés à ces bandits doivent ils continuer ? Nous voulons l’alternance la vraie ! Sans complaisance . IBK partira, mais la lutte contre ses pratiques sera de longue haleine. C’est pourquoi, la vraie alternance doit se faire avec des hommes et femmes nouveaux , bref un nouveau style de bonne gouvernance. Le chantier du Mali nouveau se fera sans IBK mais aussi sans le système actuel .
Heureusement pour le successeur d’IBK. Il n’aura rien à inaugurer en dehors de ses propres réalisations. C’est à dire que IBK, depuis son intronisation, n’a eu à inaugurer que les chantiers de son prédécesseur. Voici un Président qui, pendant quatre longues années, n’a pas posé une seule première pierre pour quelque projet que ce soit. Cependant, il est le Président qui a voyagé plus que tous ses prédécesseurs pendant tous leurs mandats réunis. Plus que dix petits mois, pour que le bon Dieu nous débarrasse de cet imposteur, voleur, corrompu, incapable, insouciant et incompétent. Son train de vie a coûté plus d’argent à l’état que tous les anciens Présidents réunis. Il avait été élu pour gérer la crise, il l’a aggravé. Il avait été élu pour combattre la corruption, il l’a aggravé. Jamais les Maliens n’ont assisté à autant de détournements de l’argent public que sous le mandat de IBK. Il avait été élu pour combattre les djihadistes et rétablir la paix et la sécurité au Nord. C’est avec lui qu’est apparu ce fils de chien de Amadou Koufa qui a profité du laxisme de l’état, et de l’abandon du Sud par le gouvernement. Le problème du Nord s’étant évéré plus compliqué qu’il ne le croyait. 473 milliards /an, c’est le budget de la défense. Et dire que l’armée ne dispose pas d’un seul hélicoptère, si l’on sait qu’un hélico d’occasion équipé d’auto-mitrailleuse coûte moins de deux milliards, en plus d’un lot de munitions de 65 caisses. A ce jour, l’armée souffre encore du manque d’hélico. Pour quelqu’un qui a décaissé 109 milliards pour soit disant équiper l’armée. Ce sont des chaussettes à cinquante mille francs cfa qui leur ont été distribuées. Récemment, ce sont cinq milliards six cent millions de nos francs qu’il a décaissé pour offrir le hadj à ses potentiels électeurs au détriment des forces armée qui se font massacrer chaque jour faute d’équipements. Ce ne sont pas avec leurs prières qu’ils vont contribuer à éradiquer le djihadisme et la rébellion. Que ne verra t-on pas avec ce régime. Le Président, en guise de solutions pour la crise qui secoue le pays, est devenu l’otage des rebelles qui le rackettent chaque fois qu’ils ont besoin d’argent frais. Il y’en a plus que pour ces salopards. Les Maliens, en votant IBK ne savaient pas que l’homme n’avait pas les qualités pour gérer le pays. Ils croyaient qu’il avait acquit suffisamment d’expériences pendant les nombreuses années passées au service de l’administration. Il s’est avéré n’être qu’un piètre Président, un vaurien incompétent, n’ayant aucune expérience de la gestion du pouvoir. Il sait juste comment s’enrichir, détourner, surfacturer et corrompre. IBK a été le plus grand malheur du Mali des dernières dix années. Il a abâtardi l’armée qu’il a démunie de tous moyens militaires indispensables à l’exercice de leur mission. Dix mois pour la fin des malheurs des Maliens. Pour élire un crétin de la trempe de IBK, les Maliens regarderaient à plusieurs reprises leurs cartes d’électeurs avant de glisser leur bulletin dans l’urne, juste pour ne pas se tromper sur la photo du candidat.
… ” Aéroport international Président Modibo Keïta de Bamako-Sénou … il suffisait de faire comme tout le monde et sous d”autres cieux. Aéroport JFK à New York, Charles De Gaulle à Paris, Léopold Sedar Senghor à Dakar, Félix Houphouët Boigny à Abidjan. Nulle mention de la qualité des personnalités ainsi immortalisées… ” … /// …
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Les jeunes générations ont entendu parler de l’ancien Président… Mais est ce qu’elles connaissent vraiment son histoire qui va avec celle du MALI indépendant… ?
Aéroport international Président Modibo Keïta de Bamako-Sénou … ? Faudrait pas s’en faire pour cette appellation à rallonge… Quand tout le Monde saura qui était Modibo KEITA, ( le Président )…, avec le temps, les Autorités finiront par simplifier l’appellation de l’aéroport à son Nom… !
UN MANDAT DE 5 ANS POUR RIEN
La dénomination absolument absconse de l’aéroport, qui ne peut être affichée sur aucun paneau d’affichage d’aucun terminal, est révelateur du vide politique et stratégique du pouvoir IBK.
L’histoire oubliera vite ce pouvoir, parvenu à ses fins en trompant les maliens avec des slogans creux sans conviction, conçus par des officines étrangères pour les besoins de la cause.
Le bonheur des maliens
Le Mali d’abord
On sait comment les maliens ont reformulé ces slogans, à la lumière de la réalité.
Les faits sont têtus: le Mali partitionné de facto, placé sous tutelle minusma, barkha e
Corruption métastasée, chômage andémique, éducationn abandonnée, armée démantelée et démoralisée!
Vivement 2018, pour une politique alternative avec des patriotes jeunes avec une vision pour le Mali.
Vive le Maĺi
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