J’ai dit ” pian “, je le dis ” pian “, je le dirai “pian” et puis ne y’a fo ” pian “, ka segui a kan ” pian “. Au regard des évènements qui se passent dans notre pays, l’omerta n’est plus de rigueur. Il nous faut quelque fois dire et le marteler souvent pour extérioriser notre tréfonds culturel. Nous avons dit et redit nos angoisses, nos interrogations et nos réserves consécutives aux trémoussements du multidialogue de reconciliation de Ouagadougou.
Depuis l’accord de Ouagadougou, chacun de nous est allé à cœur joie ou à cœur chagriné avec ses commentaires.Que d’eaux ont coulé sous les ponts ! J’ose seulement espérer que trop de larmes ne couleront pas dans les caniveaux. A ce propos, disons le, notre pays a réussi la prouesse de faire entendre la voix des autres mouvements d’auto-défense. On ne saurait rester mi-figue mi-raisin face aux résultats atteints. Tournons à présent cette page pour parler de l’élection à venir. J’ai l’impression que le Mali est, par deux fois, pris en otage. Dabord avec cette élection qui, je ne dirai pas imposé, mais assènée au regard des tons péremptoires utilisés par nos sauveurs et bailleurs de fonds et ensuite avec le problème du MNLA à Kidal.
Après tant de concessions faites dans le parchemin de l’accord de Ouaga, nous ne demandons rien d’autre que le déploiement de notre armée à Kidal qui, si je me souviens bien, appartient au Mali. En signe d’apaisement ou de “pèsement”, elle désarme nos véhicules des armes lourdes. Kidal ne saurait être un ” no man’s land “ au gré de certains prédateurs. Si vous avez chanté et dansé en tournant tout en rond sous le pont d’Avignon, vous ne saurez le dupliquer à Kidal. Il me faut vous le dire, car il me semble que vous l’avez oublié, la Marseillaise se chante et non se danse. Vous ne danserez ni ne tournerez pas en spirale à Kidal. Nous ne pouvons pas, et aucunement pas, reserver un billet pour un quelconque carnaval des élucubrationistes aux yeux globuleux et à la mémoire sclérosée en manque de chimère et d’indécence qui veulent croire que le Mali est un pays à géométrie variable. La partition du Mali se dessine depuis l’amorce des négociations de Ouaga et tout le parchemin y afférent n’est qu’un dé pipé.
Les narcotrafiquants et non les indépendantistes du ” hazard azawad” ne veulent en réalité qu’un corridor qui leur servira de tremplin pour leurs desseins malsains et maléfiques. Nous l’avons dit et redit qu’au Mali plus rien ne sera comme auparavant. Maliens, veillez à ce que n’importe qui ne parle de vos problèmes de famille ; votre pays est à la une de toutes les presses de la sous-région. Pour ce faire, il vous appartient de changer de comportement. Ce n’est pas un secret, la majorité des maliens ne votent pas. L’élection présidentielle devient ou est devenu un passage obligé et pour la sérénité et pour l’avenir et le devenir du Mali. Allons donc retirer illico presto nos cartes Nina avec ou sans les erreurs. Votons en toute conscience en ayant à l’esprit que le thé, les tee-short et le pognon ne garantissent pas le développement.
Pour rappel, vous avez eu à voter pour des maires qui n’ont même pas pu remplacer ou reparer la dalle du fossé de votre carré, alors pourquoi recidiver pour un Président ? Avec le coup d’état ou le coup de grisou ou encore de sauve qui peut, vous êtes revenus de loin. Faites en sorte de ne pas retomber au loin en choisissant en âme et conscience le candidat porteur d’espoir pour le Mali. Relevons ce defi en allant voter massivement sinon nous risquons de recevoir un coup de tête du coq du voisin.
Mamadou KEITA dit Roche
Nonalinertie, bon commentaire. C’est le Mali. Tant aussi longtemps que le peuple restera moux face aux problemes de la Mali alors, Nous continuerons vers la partitiom deja dessinee et la descente aux enfers. il faudra qu’apres les elections le peuple bouge et crie haut et fort en faisant des sacrifices pour descendre dans la rue, comme en Egypte, en Argentine etc…le peuple malien est defini comme trop pacifique et un qui prend tout en se disant Dieu est grand. Certe c’est vrai mais l’avenir et le destin du Mali repose entre nos mains et a nou seuls. Sans une action stricte et determinee, il y aura plus de Mali dans les annees a venir.
Ce que ce journaliste dit, ou du moins, ce qu’il prêche est ce qu’on peut appeler au Mali un voeux pieux. J’aurais souhaité que la majorité de maliens en prend conscience et saches que l’avenir du Mali se trouve au bout de leur indexe qu’ils s’apprêtent à apposer devant l’image d’un candidat. Alors, cet avenir sera radieux si nous faisons un choix judicieux, raisonnable et surtout responsable. Mais, malheureusement, dans un pays où le Directeur National qui n’a pas de villa en son nom est traité de maudit, dans un pays où le fonctionnaire qui offre plus de dix millions de cadeau est salué par tous comme généreux, on ne s’occupera pas de choix du candidat sur la base de son programme encore moins sur sa supposé maîtrise de la situation.
Après 2013, le malien ne peut s’en prendre qu’à lui même si nous tendons encore le bâton pour nous frapper en confiant le pays à ceux qui l’ont précipité dans l’abîme.
Bien dit Hit. Dans ces conditions nous ne pouvons que nous en prendre à nous mêmes. Nous aimons tous critiquer les autres, mais en faisant notre auto-critique, nous découvrons que nous sommes tous corrompus.
Hej Grand frere Mamadou Keita dit roche Grand merci euresement qui tu es parmie nous. vous ete un vrai Malien
Hej Grand frere Mamadou Keita dit roche Grand merci euresement qui tu es parmie nous. vous ete un vrai Mali
Comment voulez-vous que les partis politiques financent la campagne électorale et leurs villas? Dans les pays riches, la campagne est financée majoritairement par les cotisations des citoyens, les apports des industriels et en complément par les fonds publics. Chez nous, c’est le contraire. Ce sont les fonds publics qui financent très majoritairement la campagne. Tous les favoris, qui mènent une campagne digne de ce nom ont abusé des fonds publics (la Présidence, la Primature, la Douane, les Mines, la CMDT/UEMOA, les Ministères), avec l’ADEMA, l’URD, le RPM, le FARE. Zou, avec son CNAS FASO HERE, qui ne semble pas avoir abusé de sa courte Primature fait une campagne à son image : timide. En dehors du vote des internautes, je lui pronostique à peine 2% comme taux national. De toute façon, la large majorité des maliens ne veulent pas d’un homme intègre. Le malien ordinaire ne pense que court terme, intérêt propre, népotisme, 2000 FCFA/pagnes…, pour voter. Sinon, on est traité de maudit. LA TRISTE REALITE EST QU’UNE POPULATION LARGEMENT ANALPHABETE ET/OU CORROMPUE NE VOTE PAS POUR DES PROGRAMMES.
Il pointe tout de même une grosse lueur à l’horizon : les gesticulations, bien que désordonnées d’une SOCIETE CIVILE ENTENDUE AU SENS LARGE DU TERME (ASSEMBLEE NATIONALE, HAUT CONSEIL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES, COREN, COREK, PARTIS POLITIQUES, ONG ET ASSOCIATIONS DIVERSES DE DEFENSE DES DROITS DE L’HOMME), MALGRE TOUS SES DEFAUTS DU VENTRE, POUR POURSUIVRE LA SENSIBILISATION/CONSCIENTISATION DES POPULATIONS, EXIGER LA SANCTION INDISPENSABLE A L’ASSAINISSEMENT DE NOS RUES, DE NOS PORTES-MONNAIES, DE NOS COMPORTEMENTS, SURTOUT DE NOS LEADERS. ENSUITE, LA DEMOCRATIE EXIGE QU’UN PARTI POLITIQUE EN FIN DE MANDAT EXPOSE UN MINIMUM DE RESULTATS POUR PRETENDRE A UNE REELECTION. ENFIN, PRATIQUEMENT TOUS LES BAILLEURS DE FONDS ASSURENT LE SUIVI, SINON EXECUTENT EUX-MEMES LES TRAVAUX QU’ILS FINANCENT.
Nonalinertie
Superbe post! Magistral! Vraiment…
Respect! 🙁 🙁
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