C’est bien le cas de le dire, les évènements tragiques que vit le Mali depuis le départ de ce grand banditisme et fourberie font les “UNES” des presses écrites et parlées tant sur le plan national, regional qu’international. Tout a été dit, tout est dit et tout sera encore dit.
En lisant le papier de MLD dans L’Indépendant n°3139 du jeudi 8 novembre, je me suis demandé si avec une telle plume, il ne doit pas épingler dans notre quotidien, une autre rubrique intitulée pas “roue libre” mais “pédale libre” qui nous informera au regard des circonstances actuelles sur non pas la douche écossaise que ne méritent même pas ces chenapans obscurantistes qui occupent le Nord du pays, mais plutôt sur une douce sablonneuse à la nordiste à propos du mot dialogue qui semble devenir leur nom de famille.
De jour en jour, on nous rabâche les oreilles en mettant en exergue un prétendu nécessaire dialogue entre eux et nous (heureusement que l’on ne parle pas encore de reconciliation). Vous voulez dialoguer aujourd’hui? Pourquoi diantre, hier tout près, sur un ton péremptoire, vous juriez sur la non remise en cause de votre djihad qui vous conduira au paradis ?
Ce paradis aura-t-il miraculeusement disparu pour que vous fouliez des pieds tous vos principes ? N’était-il pas plus aisé de transformer votre habitacle en jardin d’Eden au lieu de vous frayer un chemin “bitumé” du sang d’honnêtes citoyens de ce pays séculaire pour acceder à cet hypothétique paradis auquel vous n’y croyez guère ? Vous voulez le dialogue ? Sans blague!
Pour cela vous renoncez à ce qui était votre essence même à savoir la charia, le narcotrafic, l’indépendance, la nébuleuse et que sais-je encore ? Moi, mon cervelet en doute parce que je suis convaincu que le père du fils demeurera toujours le geniteur du fils (oh je n’aime pas ce mot si souvent utilisé dans les mots croisés) et le fils n’est et ne peut être que la progeniture du geniteur.
L’imminence et la peur du danger peuvent-elles pousser le geniteur et la progeniture à se renier ? Doit-on procèder à l’ablation de son estomac parce que l’on est menacé par la famine ? Cessez de nous distraire avec cette histoire de dialogue qui doit normalement se faire étant assis et autour d’une table et non étant debout et en villégiature à “bizarrebougou” ou à Gondouana city.
A cet effet, le Toguna des Dogons et le Bulonba des Bamanans constituent pour nous des exemples édifiants. Le dialogue est cependant possible. Il commencera après la libération du pays par la traduction en justice de tous ceux qui ont éventré, égorgé, volé, violé, mutilé et après, comme disent mes frères ivoiriens “on verra voir“. Retenons que c’est l’arbre élagué qui reverdit bien. Nous avons tellement fait des va et vient en Algérie qu’à présent nous pouvons dire que nous sommes fatigués de ces “vont et viennent“.
Depuis cette histoire “d’en sardines“, moi, grand mangeur de sardines, j’ai cessé d’en manger.surtout que je sais que les sardines ne sont meilleures qu’en boîte. Le Nord Mali ne saurait se transformer en kermesse de charognards sinon il est certain que lesdits charognards deviendront eux-mêmes des charognes d’ici peu. A-t-on vu une kermesse qui dure des mois ?
Nous savons désormais que qui se complait à contempler la farce du dindon, risque de devenir à ses dépens, le dindon de la farce.