Billet de Moise : Covid-19, le virus moralisateur ?

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A priori, la pandémie a permis à tous les Etats de réduire leur train de vie. Un IBK trop dispendieux dans des voyages de luxes au nom de la défense des intérêts du Mali a vu son avion cloué au sol comme dans tous les aéroports fermés au trafic aérien, potentiel colporteur du virus.

Qui pouvait croire qu’IBK, qui ne passait presque plus un mois à Bamako sans se rendre à un sommet (même simplement culturel en Azerbaidjan) ait pu oublier sa passion de voyager pendant plusieurs semaines. Le locataire du palais de Koulouba doit s’impatienter de retrouver ses vieilles amours en embarquant, très bientôt, à bord de son « IBK Air Force One », avec sa tendre épouse… Là, il risque d’aller savourer de belles vacances aux confins du monde. Aux Îles Galapagos ou Aux Hawaï ?

En outre, la pandémie, par ses mesures contraignantes, de couvre-feu a redonné vie à certains couples. Les infidélités noctambules ont pris fin. Des dames, souvent trompées par des réunions de travail imaginaires ont retrouvé le sourire d’avoir un époux plus disponibles. Regardants et respectueux des bonnes mœurs. Idem pour ces enfants, qui souffraient trop de l’absence de parents à ses soins. Pour bénéficier de ses conseils et attention…

Que dire du chômage des…professionnelles du sexe ? Et par ricochet, de ces nombreux lieux de débauches aux activités nocturnes ? Ils sont désormais en méditations et réflexions profondes, le couvre-feu ayant gelé l’immoralité dont ils se gavent. Si la nuit, tous les chats sont gris, le covid-19 a dégrisé des…chiens, avant de laver leurs consciences. Un virus bien moralisateur, n’est-ce pas ?

Bruno S

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1 commentaire

  1. “Si la nuit, tous les chats sont gris, le covid-19 a dégrisé des…chiens,”
    Monsieur Traore,
    je ne suis pas sûr que cette formulation soit la bonne.
    De quels ” Chiens ” parlez-vous ?
    De quel droit vous vous permettez de traitez de ” chiens” de paisibles concitoyens qui cherchent simplement à se nourrir ou qui se distraient un temps de la lourdeur suffocante de cette ville ?
    La première des moralités est de ne pas juger sans connaître et surtout ne pas manquer de respect inutilement pour gens qui ignorent jusqu’à votre existence.

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