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Mais, au fait, à quoi sert ce bureau d’âge qui semble tombé d’une autre époque ? Pourtant sérieusement constitué par voie d’huissier, ce bureau apparaît comme un arrangement bizarre selon lequel le plus ‘’vieux’’ est choisi à côté des deux benjamins de l’hémicycle.
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Au doyen, il incombe l’insigne privilège de présider la séance jusqu’à l’élection du président de l’Assemblée nationale. Il communique à l’hémicycle la liste des députés conformément à l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Le doyen en ordonne l’affichage à l’Assemblée et la publication au Journal officiel.
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Malgré tout, aucun débat ne peut avoir lieu sous la présidence du doyen d’âge. Pourquoi donc ne pas confier cette tâche à l’administration de l’Assemblée ?
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Il semble que cette possibilité apparaît aux yeux des parlementaires comme une violation de leurs prérogatives. Car des fonctionnaires ou contractuels ne doivent, en aucun cas se substituer aux honorables députés. Ils sont élus au suffrage universel et souffriraient que leurs honneurs soient ainsi bafoués. Même s’il s’agit de la présidence d’un bureau très provisoire extirpé des vestiges culturels d’une autre époque.
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Signalons qu’aucun député ne s’est jamais posé la question de la pertinence du bureau d’âge. A force, nos élus ont pris goût aux honneurs. Gare donc à celui qui oserait porter atteinte à leurs passions !
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En se demandant pourquoi choisir le président le plus ‘’vieux’’.
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Baba Dembélé
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