Après sa longue, coûteuse et inutile promenade entre Abu Dhabi et Dubaï, le président IBK est entré vendredi dernier à Bamako au milieu du vacarme contre le scandaleux et nauséeux marché aux esclaves noirs africains en Libye.
Et comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, le retardataire se fend d’un communiqué viril exigeant une commission d’enquête assorti du rappel de l’ambassadeur du Mali etc.
Ses services qui ont apparemment du mal à le garder connecté à l’actualité lorsqu’il est en déplacement, lui ont sans doute dressé sur le tarmac de l’aéroport, l’état des réactions en Afrique et dans le monde, notamment celles de ses pairs Mahamadou Issoufou, Faure Gnassingbe, Macky Sall… qui ont très tôt condamné ce crime contre les migrants et inscrit la question sur l’agenda diplomatique.
Quelle honte que de voir notre pays à la traîne sous le règne d’un homme qui a justifié tous ses échecs internes par son engagement à nous trouver une bonne place dans le concert des Nations !
A Dakar, notre président n’a pas perdu que son discours, il s’est aussi égaré dans un raccourci historique qui n’intéressait personne en expliquant aux djihadistes que nous ne sommes pas des Barbares, des Hun (ancien peuple nomade d’Asie centrale), oubliant que nous serions les descendants des Goths et des Wisigoths, ça ne changerait rien au projet des terroristes.
C’est le président Macky Sall sans aucune prétention intellectuelle, qui a recadré le débat et demandé pour la Minusma un mandat adapté, plus offensif contre les fauteurs de morts et d’insécurité. Notre chef n’a pas encore fini de lire et relire ses livres d’histoire inutile. Encore que nous ne dédaignerons pas de le voir dans le rôle d’Attila, roi des Hun conduisant ses troupes contre les djihadistes. Ce pari est un peu risqué pour celui qui a dit un jour qu’aucune « fanfaronnade » ne le poussera à aller à Kidal.
Le président se contentera donc de recevoir en pompe une délégation venue de Niono dire merci pour l’eau potable. Les activistes (ministres, politiciens locaux) qui se livrent à ces mises en scène grotesques sont pitoyables ! J’espère qu’ils ont eu la décence de ne pas inviter la famille du président du Tribunal de Niono, en otage victime de l’insécurité.
Ces opportunistes peuvent abuser leur chef en panne de bilan, mais ne duperont pas les Maliens tenaillés par la soif, la faim entre autres besoins sociaux de base !
Tiéfing
SE SONT LES TONNEAUX VIDES QUI FONT BEAUCOUP DE BRUITS CAR IL NE SONT QUE DES CAISSES DE RAISONNANCE : commenter ça d’un avis philosophique et social.
NOUS SOUHAITONS SEULEMENT QUE LES VOLEURS N ‘AIENT PAS RAISON SUR NOS HONNETES DIRIGEANTS
Un COULIBALY qui dit des choses sensées, c’est vraiment nouveau, mais avec une gestion comme celle d’IBK même mes cousins sont bien inspirés pour porter des critiques. Toute blague mise à part, j’adhère a tes conclusions et pour que ça ne nous arrives pas il faut que tous le monde qui pense que vous se bat pour mener la campagne auprès de son entourage pour barrer la route à IBK EN 2018.
IBK a un défaut qu’un leader ne doit pas avoir, il s’agit du choix de ses collaborateurs, ils sont tous médiocres, sans vision, sans inspiration, égoïstes, nul et bon à rien; avec ce défaut, IBK ne peut engranger aucun résultat probant; il ira d’échec en échec. La seule force de Moussa TRAORE qui a vécu au pouvoir pendant 23 ans au Mali, était dû au bon choix de ses collaborateurs, ils étaient tous bons et efficaces, mais très égoïstes en terme de partage, c’est ce qui a conduit Moussa à la chute. IBK doit être très responsable dans le choix de ses collaborateurs sinon, même à son prochain mandat très douteux, il reprendra les mêmes bêtises et cette fois-ci en l’exponentiel et le Mali ira dans tous les sens pour enfin imploser comme ce fut le cas de la Somalie d’aujourd’hui et pour recoudre ces morceaux, il faudra attendre plusieurs décennies. IBK est mauvais et très mauvais. Nous sommes dans l’œil du cyclone avec ce leader mal inspiré pour le Mali.
Comments are closed.