À la guerre comme à la guerre, là où des procureurs sont même appelés au front pour défendre la Patrie au Burkina-Faso, les armes à la main, nous journalistes ne devons pas rester en reste de la table des dieux de la guerre. Ni de restés à la maison par peur de la guerre avec notre franc parler qui divorce d’avec les mensonges de politiques politiciens habiles et tartuffes de la parole ferme et droite de croyant. Ni des croyants qui restent en dehors de la pratique suivie et qui ne vont pas s’engager volontairement en pieux patriotes pour en tuer de ces rebelles, faux djihadistes d’une autre époque de la Jahiliya où on les appelait les “munafiqun wal mutafifin” ou les hypocrites et les fraudeurs (sourate 63 et 83 du Livre saint). “La Patrie ou la mort” et “Unis nous vaincrons”, ne sont pas des vains mots à côté de tous nos morts dont leur temps viendra d’être ensevelis noblement, dignement et décemment. Tout comme la devise d’une époque remise au goût du jour, et qui a su être conservée, ainsi que l’hymne nationale – au lendemain d’une séparation douloureuse entre le Soudan de Mamadou Konaté, 1er Vice-président en 1956 de l’Assemblée nationale française et le Sénégal de Lamine Coura Guèye, député sénateur français, deux mentors qui ont parrainé l’existence de la Fédération du Mali de jadis retrouvée dans sa réalité d’époque soudanienne et sénégambienne avec les Présidents Modibo Kéïta et Léopold Sédar Senghor. De hauts responsables maliens et sénégalais ont toujours rappelé le degré de proximité, d’affection et de protection qui devait être nôtre relation. Surtout en ces moments difficiles, comme l’a rappelé le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta.
Si après tous ses rappels et recommandations adressés, Sonko et son équipe n’en tirent pas toutes les conclusions, c’est que le Sénégal est suffisamment prêt militairement et assez souverain diplomatiquement pour se protéger d’une ruée de la horde sauvage des terroristes de la bande sahélo-saharienne sur ses ressources en partage avec la Mauritanie en partie, quand l’autre partie est déjà aliénée aux vautours et rapaces de la finance internationale et des grands groupes de multinationales occidentales.
Enfin, passons-en sous la jambe, une pile de contre-vérités que la contrepartie suédoise et ukrainienne n’a pas daigné avouer publiquement, préférant faire dans le mensonge, la manipulation et la provocation. Or le Mali, deuxième producteur d’or en Afrique de l’Ouest, ne joue plus avec sa souveraineté. Aux Algériens désireux de voir les Fama plier bagages et vaincues, aux Mauritaniens soucieux plus de leur territoire que de nos vies ici-bas, à cette meute de traîtres affamés et d’égarés vendus et d’âmes achetées par des trafiquants d’âmes destinées à être tuées par nos bombes et nos missiles, nous ne leur disons qu’une chose ainsi qu’aux sponsors qui les accompagnent : mora certa, hora incerta (mort certaine, heure incertaine). “Un Peuple, un But, une Foi”. La Devise respectée.
La Rédaction