Billet : 1460 jours !

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ORTM / Journal TV du 02 juillet 2017

Ses partisans attendaient sans doute une présentation avantageuse du bilan des 4 ans. Le président IBK s’y s’est essayé le 4 septembre dernier, mais sans un succès éclatant. Car un bilan, c’est comme un nez sur le visage : ou on le voit ou on ne le voit pas ! En l’espèce, une torche de spéléologue ne suffirait pas pour éclairer notre lanterne.

Passons sur les incantations sur la revalorisation des salaires des fonctionnaires en rappelant juste à IBK que la plus significative dans l’histoire du Mali, c’est celle consécutive à l’adoption du nouveau Statut Général de la Fonction publique en 2002 et les incidences du Pacte de Solidarité pour la croissance et le développement signé entre le gouvernement et les syndicats.

En l’absence de faits et d’actes visibles et palpables, le chef de l’Etat s’est contenté de symboles fragiles.

L’arrivée du Gouverneur à Kidal est, à ses yeux, l’augure d’une paix qui a déserté le Nord, puis le Centre du Mali et menace à tout moment de s’effondrer au Sud.

L’on est encore plus inquiet de la publicité sur les vertus du Programme présidentiel d’urgences sociales.

Un programme d’urgence est un instrument de début de mandat pour prendre en charge des questions qui ne peuvent pas attendre. Quand à 15 mois du terme, le président IBK recourt à un tel expédient, il met de l’eau au moulin de ceux qui pensent que son magistère n’a pas commencé avec un Programme de développement économique, social et culturel pour le Mali. Les temps sont durs et les résultats plus qu’improbables.

Dans cet exercice d’une grande délicatesse en l’absence de bilan chiffré, bétonné et goudronné, IBK aurait pu nous émouvoir à l’évocation de la « Solitude » du pouvoir qu’il affronte. Sauf que pour un homme qui organise sa propre inaccessibilité, y compris de ses proches collaborateurs, on est enclin à penser plutôt à la gestion solitaire du pouvoir.

1460 jours après, il est vraiment loin le temps des proclamations définitives, des flamboyantes formules, du messianisme triomphant. Gouverner, c’est ne pas une mince affaire !

Tiéfing   

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20 COMMENTAIRES

  1. Plus sage serait de dire la vérité :”Avec la situation d’insécurité généralisée qui s’est aggravée après mon investiture, je n’ai pas pu réaliser mes promesses”. Mais le retour à son poste , ne peut pas être considéré comme une réalisation ou encore un bilan. Cela ne constitue même pas un pas dans l’application de l’accord pour la paix. Cet accord est en souffrance depuis sa signature , à cause du refus de la CMA qui le viole et quand il veut sans été inquiété , et cela grâce à l’agenda caché de la France.

  2. Aucun homme sérieux n’attendait quelque chose de ce nullard de président qui est une fabrication des porteurs d’uniforme et des fainéants islamistes. Mais la nouvelle peinture s’est vite décolorée et l’incompétence est apparue tout nue

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