Depuis le mardi 18 août 2020, le Mali a, une nouvelle fois, connu un coup d’Etat et sa destinée a changé de main (même si on ne sait pas pour combien de temps). Il se trouve, désormais, entre les mains d’illustres militaires inconnus qui n’ont, à première vue, aucune expérience de gestion d’hommes, à fortiori celle d’un pays.
D’illustres inconnus dont la première sortie n’inspire aucune confiance. Il est clair que ce sont des novices d’autant plus qu’ils ont oublié, dans cette première prise de parole, de parler de garantie de liberté.
Une liberté qu’ils commencent à entraver, déjà, avec le couvre-feu imposé à tous les Maliens, sans même tenir compte des désagréments que cela et la fermeture des frontières pourraient causer aux Maliens.
Il est clair que le changement prôné par les leaders du CNSP (Comité national pour le Salut Public) et tant souhaité par le peuple malien ne passera pas par ce changement anti-démocratique de régime. La plupart de ceux qui sont passés à la télé ont, dans un passé récent, occupé de hautes fonctions au sein de la hiérarchie militaire.
À présent, ce qu’ils doivent faire, ce n’est pas de rester à Kati (comme ils le font depuis hier) et convier des gens qui ont servi le pays plusieurs décennies, de bons cadres qui méritent respect. Ils sont obligés, pour ne pas ajouter une crise à la crise, à, d’bord, rassurer la population à propos de leurs intentions et leurs capacités «à mettre le pays sur les rails, en ne s’accrochant pas au pouvoir», et à nous épargner un autre «CNRDRE».
Pour le moment, rien ne nous prouve qu’on ne se dirige pas vers une nouvelle crise, que ce CNSP sera différent des Sanogo et autres. Ils sont, eux aussi, à Kati, font peur à Bamako et convoquent les gens comme leurs prédécesseurs.
Aussi, malheureusement, les responsables politiques et autres s’y rendent, vont faire les yeux doux aux militaires espérant faire partie des futures institutions. Ils refusent, quasiment tous, même, de se prononcer sur le coup d’Etat. Rapidement, et très vite, il faut mettre le pays au travail et commencer à nous sortir de la crise.
Makan Koné
NOUS NOUS REJOUISSONS DE LA LIBERATION DU PAYS DE BANDES DE CORROMPUS QUI N ONT AUCUNE PITIE POUR LES POPULATIONS………….TROP C EST TROP . TOUTE PERSONNE QUI CONDAMNE CETTE REVOLUTION N EST PAS HONNETE SOIS MEME………….
ENFIN Un Homme courageux condamne ce coup d’état qui n’honore pas le Mali.
Un grand Peuple est un peuple qui respecte ses propres engagements.
Ce n’est pas parce qu’on pense qu’un régime a échoué qu’on doit tout remettre en cause.
Je vous rappelle que tous les putschistes maliens ont tous été renversé par un autre coup d’état.
Allons nous continuer avec cet éternel retour en arrière alors que les autres avancent ?
“Enfin, la crise !” MAKAN, SUR QUELLE PLANETE TE TROUVES-TU? C’EST MAINTENANT QUE TU TROUVES QU’IL Y A CRISE? AU CONTRAIRE, CETTE DEMISSION DU PRESIDENT EST UNE LIBERATION ET UNE AUBAINE POUR LES MALIENS DE REFONDER LEUR PAYS
> Effectivement, M. KONE !
> Mais le bas peuple n’en sait rien pour le moment.
Ce CNSP est différent des SANOGO et autres par la manière de faire le coup de force et par l’atmosphère de la scène politique malienne.
ATT A ÉCHAPPÉ À LA MORT CERTAINE PAR LE BOMBARDEMENT DU PALAIS PRÉSIDENTIEL PENDANT QU’IL TRAVAILLAIT.
IBK est parti sous LES HUÉS DE LA POPULATION transporté par un véhicule présidentiel.
Les deux cas montrent la qualité de légitimité des deux présidents au moment du coup de force.
ATT N’A JAMAIS CONNU UN MOUVEMENT POPULAIRE DEMANDANT SA DÉMISSION.
La démission d’IBK est demandée depuis deux mois par une manifestation inédite dans l’histoire politique du Mali.
Elle dépasse celle de 1991.
L’ATMOSPHÈRE POLITIQUE DEMANDANT LA DÉMISSION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE REND LE COUP DE FORCE NÉCESSAIRE COMME CELUI CONNU LE 26 MARS 1991 QUE NOUS CÉLÉBRONS CHAQUE ANNÉE QU’IBK A BOUDÉ CETTE ANNÉE.
IBK a perdu sa légitimité, pas seulement par les manifestations géantes, mais depuis les élections présidentielles du renouvellement de mandat pendant lesquelles on a assisté ces soutiens de 2013 faire campagne contre lui.
Sa réélection n’est pas reconnue par une grande partie de la classe politique conduisant à l’accord politique quelques mois après.
En 2007,pendant le renouvellement du mandat tous les grands partis de la place ont soutenu ATT.
Il est élu dès le premier tour sans véritable contestation.
ATT A ÉTÉ UN PRÉSIDENT LÉGITIME AU SOMMET DE L’ÉTAT PENDANT DEUX MANDATS.
Les critiques furtives, les manifestations sporadiques contre sa méthode de travail qui n’ont jamais drainé la foule,la colère des familles des soldats tombés au Nord sont le quotidien de tout président démocratiquement élu.
Ça ne peut justifier un coup de force.
Peut on en dire autant de celui perpétré contre IBK?
Depuis sa réélection, son pouvoir affronte des manifestations géantes inédites.
Un accord politique avec certains hommes politiques a momentanément apaisé la société.
Depuis les élections législatives, une multiplication des manifestations géantes demandant sa démission bloque le fonctionnement du pays car incapable de mettre en place un gouvernement représentatif pour apaiser la société.
UN COUP DE FORCE DANS CETTE ATMOSPHÈRE POLITIQUES N’EST PAS UN COUP D’ÉTAT, MAIS UN ACCOMPAGNEMENT DE LA RÉVOLUTION POPULAIRE COMME EN 1991.
C’est d’autant plus vrai que ce sont tous les corps de notre armée qui ont participé, comme en 1991,alors que les SANOGO et autres ont affronté une partie de l’armée pour s’imposer.
Rien que la qualité des militaires du 18 août 2020 fait la différence avec celle de ceux du 22 mars 2012.
Comme pour signifier que ceux de 2012 sont des mutins adoubés par certains hommes politiques assoiffés de pouvoir alors que ceux de 2020 accompagnent un mouvement populaire.
Le départ d’IBK est comme celui de MOUSSA TRAORÉ c’est à dire qu’il va permettre d’asseoir une nouvelle ère politique dans notre pays.
Il va aussi permettre de corriger les erreurs de la transition démocratique de 1991.
IBK est venu au pouvoir dans la valise des mutins qui ont mis fin à une expérience démocratique certes décriée,à cause des élections contestées justifiées, mais respectant une légitimité populaire par la conduite de l’État.
La conduite de l’État par IBK a été faite en dehors de la prise en compte des recommandations de la classe politique,même pour celles du parti au pouvoir dont le président était combattu par les proches du président.
Un clanisme qui rappelle le pouvoir de MOUSSA TRAORÉ aussi victime du mouvement populaire.
Ce coup de force à répétition ne peut s’arrêter que si on met en place un système politique qui facilite la sanction du peuple.
Le régime parlementaire est le mieux indiqué avec un scrutin proportionnel permettant une représentation significative à l’hémicycle.
Ce coup de force du 18 août 2020 est aussi le résultat du refus de nettoyer les textes pendant la transition de 2012.
Espérons qu’on ne fera pas la même erreur pendant cette transition qui s’ouvre.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
MERCI MON CHER SANGARE POUR LA CLARIFICATION!
PARFOIS MAKAN A DES REFLEXIONS OU ANALYSE FARFELUS. COMMMENT PEUT-ON COMPARER UN IDIOT COMME SANOGO A UN GOITA, WAGUE OU DIAW?
ET JE CONTINUE A LE SOULIGNE, LES MILITAIRES DU CNSP ONT PERMIT A IBK ET SA FAMILLE D’ÉCHAPPER A UNB POSSIBLE LYNCHAGE. ET BRAVO A LA GARDE QUI ÉTAIT CHEZ L’ANCIEN PRÉSIDENT QUI N’A PAS PANIQUE POUR TIRER SUR LA FOULE. SI CELA AVAIT ETE LE CAS, JE PENSE QU’ON SERAIT AUJOURD’HUI A PARLER D’IBK AU PASSÉ.
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