IBK et ses sbires s’étaient retrouvés dans sa résidence princière de Sébénikoro la semaine écoulée. Au menu des échanges, il s’agissait de prendre position par rapport à une participation ou non au gouvernement de Modibo Sidibé. qui était encore en constitution.
La rencontre était aussi décisive, que le président ATT qui voulait coûte que coûte obtenir la participation du parti de Ladji Bourama dans le gouvernement, avait déjà jeté son dévolu sur un de ses inconditionnels en occurrence Toumani Djimi Diallo. Coup de théâtre, car Toumani Djimi Diallo qui croyait enfin voir son étoile au paroxysme, en avançant toute la nécessité pour son parti de saisir cette opportunité, n’avait pas compté avec les velléités dictatoriales du prince du mandé, lequel ne tarda pas à sortir de ses gonds, avec une violence verbale digne d’une jungle, où il arrosa son poulain de propos désobligeants.
D’ailleurs, il a fallu une débauche d’énergie de la part des autres invités pour éviter de justesse l’irréparable. Alors, après cette scène qui n’honore ni IBK lui-même, ni le PRM, tendons-nous vers une éventuelle cassure de ce parti, qui on le sait n’existe que de façade ? Ce n’est pas à écarter, car il va être difficile pour tous les cadres de ce parti de suivre l’aventure de pirouettes de Ladji Bourama, lequel dit aujourd’hui « tchiou » et dit demain « tchia ». Résister stoïquement pendant cinq ans dans la disette politique, n’est pas donné à n’importe quel parti, il faut se le dire. rn
Abdoulaye Diakité
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