En ordonnant des poursuites judiciaires à l’encontre du Général Yacouba Isaac Zida, le Président Kaboré, non moins Ministre de la Défense du Faso, s’assume enfin et met fin à l’incompréhension grandissante de certains de ses concitoyens face au refus d’obtempérer de ce dernier aux nombreuses injonctions de retourner au bercail. L’ancien Premier ministre, nommé général de division par le Président de la Transition, devra désormais faire face à la justice de son pays. Ancien chef des opérations du RSP, il est accusé par la justice militaire pour « désertion en temps de paix et refus d’obtempérer » et doit être aussi entendu par la justice civile pour des supposées malversations financières à la présidence et dans certains ministères. A travers ces affaires judiciaires, Yacouba Isaac Zida serait-il rattrapé par le temps ? Point de doute !
Le « héros » qui était parvenu à s’autoproclamer Chef de l’Etat dès les premières heures de la chute du président Compaoré, devra alors très prochainement, physiquement ou pas, affronter sur ordre du Ministre de la Défense, un Conseil d’enquête militaire. Lequel aura à statuer sur le sort qui lui sera réservé. Composés exclusivement de généraux, les membres de ce conseil vont inéluctablement prononcer des sanctions à l’encontre de Zida. Lesquelles peuvent porter sur sa radiation au tableau d’avancement à une admission pure et simple à la retraite ou carrément à sa radiation avec versement de droits. Ce qui ne l’exonère pas des poursuites devant le tribunal militaire du Faso pour infraction au code militaire. Car, des juges militaires voudraient l’entendre, en sa qualité de Chef des opérations du désormais ex-Régiment de Sécurité Présidentielle lors du maintien d’ordre des manifs qui ont occasionné la chute du régime Blaise.
L’ancien Premier ministre de la Transition, qui n’avait pas hésité à trahir ses compagnons d’armes, en mettant tout en œuvre pour diaboliser son corps d’origine afin qu’il soit désintégré, est certainement en train de rejoindre leur sort. Un corps qui lui avait pourtant permis d’arriver là où il a pu être.
Pauvre Zida, sois enfin brave et courageux comme l’ancien Premier ministre de Blaise Compaoré qui a choisi de rentrer il y a quelques jours seulement au bercail pour affronter son sort.
Quel que soit ton sort, cela permettra à ta progéniture de bien regarder les autres en face au Faso. Comme dirait l’autre : « Rira bien qui rira le dernier » !
Gaoussou M. Traoré
Dans le pays des Hommes intègres, nul n’est au dessus de la loi. Tôt ou tard, Zida sera rattrapé.
Monsieur kaboré mettez vous au travail.
Le peuple attend le développement.
Laissez Zida tranquille.
ILS DEHUMANISENT CEUX LA QUI ONT OSE QUESTIONNER LE SYSTEME ET SA PERTINENCE POUR L’INTERET DU PEUPLE, QUEL Q’SOIT LE NOM SANKARA OU ZIDA OU …..
LA DEMOCRATIE EST UNE AUTRE RELIGION APPORTEE CHEZ NOUS, ELLE SERVIRA L’ALTERNANCE AU PROFIT DE LA GOUVERNACE ETRANGERE….
LA SEULE SOLUTION, NOTRE REDECOUVERTES DE NOS CULTURES PREPRES A NOUS….
Comments are closed.