Avec la disparition de Fidel Castro, survenue le 26 novembre 2016, il y a bien des chances que les lignes bougent davantage entre Cuba et les USA. Lesquels ont désormais une occasion de mettre fin à leur désamour datant de plus de cinquante ans, avec l’avènement de la révolution cubaine. La disparition de Fidel Castro, bien qu’un triste évènement, peut servir certainement de levain aux deux pays voisins pour définitivement solder leurs vieux contentieux qui ont engendré un climat exécrable entre eux. Une assertion qui se vérifie à partir du moment où depuis la fin 2014, les deux pays sont sur la voie de la normalisation de leurs relations. En 2015, ils ont procédé à des réouvertures d’ambassades.
Une démarche qui a été suivie par la visite du dirigeant cubain, Raul Castro aux Etats-Unis. Pour rendre la monnaie, le 20 mars 2016, Obama n’a pas manqué de se rendre à La Havane (8O ans après son prédécesseur) pour rencontrer son homologue cubain. La levée totale de l’embargo qui perdure depuis deux décennies y a été envisagée. Ce qui témoigne d’une nette amélioration du climat politique entre les deux voisins.
Toutefois, des points de divergence demeurent et les dirigeants cubains persistent aussi dans leur fierté. Des faits qui s’illustrent par le peu de disponibilité de ces derniers à faire le maximum de concessions pour accepter la « main tendue de l’amitié à Cuba » du président Obama. Fidel Castro, ancien homme fort du pays, l’avait bien rappelé à travers un article paru dans le journal Cubadebate.
Le « leader maximo » de la révolution cubaine clamait haut et fort que Cuba n’a pas besoin de cadeaux de la part des Etats-Unis. En raison du fait que l’Ile est « en mesure de produire tout ce qui est nécessaire pour la vie quotidienne à l’aide des efforts et des capacités intellectuelles de ses habitants ». Comment faire alors pour solder les derniers points de divergence lorsque l’on se heurte également à l’intransigeance du Congrès américain, qui conditionne au préalable son aval à l’acceptation de Cuba à redevenir une démocratie à l’occidental et à s’ouvrir entièrement au capitalisme ? Les expropriations de biens américains après la révolution cubaine constituent le principal grief du Congrès, dominé par les républicains. La disparition du « Leader maximo » est l’évènement qui va naturellement ouvrir une nouvelle page positive dans les relations entre les deux pays, après celles qui ont déjà lieu.
A Cuba, Fidel Castro et Raul (l’actuel homme fort de l’Ile) restaient les deux seules personnalités historiques de la révolution de la « Sierra » à détenir la réalité du pouvoir. Or, c’est le second qui s’est ouvert au rétablissement des relations normales avec son voisin. Dès lors, on peut espérer une normalisation totale entre Cuba et les USA, sans compter que l’élection de Donald Trump, un républicain « atypique », non formaté idéologiquement, pourrait grandement servir au dégel total des contentieux entre les deux pays. Comme quoi, il y a des évènements qui peuvent influer sur le cours de l’histoire !
Gaoussou M. Traoré
s’ il y en avait au moins un FIDEL CASTRO au MALI….
>pour le moment que des l’che-Qs a la solde des autres pour opprimer leurs peuples!!!
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