Ali Nouhoum Diallo, tel Janus le Dieu “aux deux visages “

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Atteint par l’âge, au Mali, qui confère le droit d’être considéré comme un sage et de devoir distiller sans sourciller certaines vérités difficiles à débiter par d’autres, sans être considéré comme des “gens qui déblatèrent” ou pis des ” apatrides”, l’homme a sorti sa “sulfateuse” habituelle pour s’évertuer à moraliser tenants du pouvoir et autres thuriféraires exhibant notre pays comme le nouveau modèle à préserver contre tous : ses ennemis de l’intérieur et de l’extérieur.

Mais, il faut savoir rendre à César ce qui est à César. Ali Nouhoum Diallo n’est pas de la race des cadres à s’être ” couché le matin pour continuer à rêver ” ; bien au contraire, il s’est toujours ” levé pour réaliser ses rêves”. Réputé être médecin des pauvres dans les années quatre-vingt, il a été aux côtés des malades démunis depuis son retour au pays et a très tôt milité et professé, en même temps qu’il a soigné de nombreux malades en leur donnant espoir et bonheur.

Cependant, dans chaque être, il y a comme chez Janus le Dieu antique romain “aux deux visages”, d’autres êtres qui sommeillent.

Chez Ali, et il l’a reconnu devant témoins en 1991, sommeille ” un animal politique ” qui doit rendre compte à sa base du refus d’un cadre à ses yeux teigneux de la RTM de le laisser diffuser un papier “hors norme”, sous prétexte qu’il était l’émanation d’un grand parti [l’ADÉMA-PASJ], pourtant en gestation à une époque où les partis n’avaient pas encore compéti pour gagner les premières et historiques élections multipartistes de 1992.

Pendant cette période de la toute-puissance de l’ADÉMA-PASJ, j’aurais aimé entendre la voix de stentor ou la plume trempée au vitriol du professeur de médecine et non moins président de l’Assemblée nationale pour exiger l’arrêt des ostracismes par certains de ses camarades de parti, et pas des moindres, mais aussi, le refus de l’arbitraire qui a été érigé en règle de conduite par de nombreux autres thuriféraires dont le nombre n’avait jamais autant été aussi exponentiel depuis l’Indépendance. Ce, malgré les luttes héroïques de mars 1991 pour rendre au peuple la parole et le droit à des choix qui lui correspondent.

Cette mise au point faite, de la face cachée de l’homme, sachons lui rendre le droit de tirer la sonnette d’alarme sur les excès du « Mali Kura », visibles à chaque détour des prises de parole des “cigales” de Bamako, rejointes par celles de l’intérieur du pays, exigeant à Assimi Goïta d’enfreindre la Charte de la Transition et la Constitution de 1992, que nul n’a pourtant le droit d’enjamber, tant certaines de ses dispositions sont contraignantes et ne sont pas modifiables par un pouvoir intérimaire comme celui des autorités de Transition qui nous gouvernent, de surcroît assermenté.

Ali Nouhoum Diallo, dont le courage politique ne se dément pas, a distillé des conseils aux jeunes qui nous gouvernent et fait quelques rappels douloureux et émouvants sur les jours glorieux, mais aussi, la déchéance de certains de leurs prédécesseurs, dont le cas de Modibo Keïta interpelle et est illustratif de la versatilité des foules. Sur ce terrain, notre pays pourrait, à lui tout seul, constituer un cas d’école. Le rappel du retour triomphal du président Modibo Keïta de Dakar après l’éclatement de la Fédération du Mali, les jours glorieux de la proclamation de l’indépendance du Mali et du renvoi des troupes coloniales du sol malien sont certes restés en mémoire aux côtés de nombreux autres hauts faits du premier président du Mali. Mais, sa chute sans gloire au retour d’une mission par des jeunes soldats présentés comme des ” sauveurs ” et des restaurateurs de la liberté, sous la huée des masses populaires, avant d’être proclamés à leur tour kleptocrates et dictateurs, sont autant de leçons à exhumer et à méditer par la jeune génération.

Diallo l’a fait avec panache et parfois beaucoup de lyrisme, dans un pamphlet que je ne lui reconnaissais pas.

Espérons que l’histoire ne se répètera pas pour le Mali en le replaçant entre les mains des chefs englués dans l’entêtement proverbial de leurs prédécesseurs, dotés d’oreilles certes, mais incapables d’écouter et de digérer la bonne parole, surtout quand elle est contraire à leurs aspirations et leurs lubies du jour.

Dicko Seïdina Oumar – DSO –

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7 COMMENTAIRES

  1. sangare tu sais tres bien qu’ Ali Nouhoum Diallo n’ a pas realise une seule chose pour le Mali comme Medecin ou politicien? Sinon dis-le! Voici un gueulard qui a passe sa vie a contempler son nombril et qui se prend pour le centre de la terre! Quand a Alpha et son ADEMA-PSJ peux-tu nous dire 2 realisations pendant leur deplorable mandat au Mali? La dernière fois tu nous as dit comme realisation qu’ AOK a organise la Coupe f’Afrique des Nations? Quel grand succes d’un ‘tres grand homme’ mais en paille? Alpha nous a laisse que des fonctionnaires Maliens milliardaires derriere lui et beaucoup de vent!

    • Tout le monde constate que tu es dérangé,sinon tu ne parlerais pas ainsi du professeur ALY NOUHOUN DIALLO.
      Certainement que c’est lui qui t’a exclu de l’école de médecine car tu es nul.
      Si tu étais intelligent,tu allais comprendre que le bilan de l’ADEMA PASJ est largement positif sans demander de réalisations.
      LE MALI DE 1992 ET CELUI DE 2002,C’EST LA NUIT ET LE JOUR!!!
      Il faut être animé d’une haine maladive pour ne pas l’apercevoir.

  2. DSO ne perds pas ton temps sur Ali Nouhom Diallo que j’ai connu quand nous étions tous aux cotes de notre Patron Pr Bernard Duflo et je dois te dire que –vieillesse ne veut pas dire sagesse— et que l’ego de Ali Nouhoum Diallo est aussi grand que le Kilimandjaro, alors il va continuer a se prendre pour le nombril de la terre, l’indispensable, et on sait tres bien que les cimetières en sont plains. Ma conclusion est tres simple, le Mali ne sera une vraie nation seulement qu’après la mort de certains de ses faux fils comme Ali Nouhouum Diallo, Alpha Omar Konare, Omar Mariko et autres qui se réclament du mouvement de 1991 car ils ont detruit et continuent de détruire notre Nation!

    • Détruire en politique,c’est DILAPIDER LE TRAVAIL SOUHAITÉ PAR LE PEUPLE PAR SES PRÉDÉCESSEURS.
      DE 1992,date de la prise de pouvoir de l’ADEMA PASJ,à 2002,date à laquelle il a passé le témoin à ses successeurs,le Mali a fait mieux que, de très loin, les deux décennies de la dictature militaire.
      ON N’ÉVALUE PAS LE BILAN D’UN ACTEUR POLITIQUE PAR LA QUALITÉ DE SA POPULARITÉ PENDANT L’EXERCICE DU POUVOIR.
      Aucun français ne dira que le GÉNÉRAL DE GAULLE n’a pas laissé un bilan plus que positif.
      Il n’a pas fini son mandat car obligé de démissionner au constat du rejet de sa politique par une grande majorité de la population versée dans les rues du pays.
      DEUX DE SES MINISTRES L’ONT SUCCÉDÉ DU FAIT DE LEURS CONTRIBUTIONS AU BILAN APPRÉCIÉ.
      En 2002,le candidat de l’ADEMA PASJ est allé au deuxième tour des élections présidentielles.
      Son ancien président IBK est devenu l’arbitre des deux premiers.
      Ce n’est pas le signe d’un bilan apprécié par la population quand on constate que ses opposants ont fini en queue de peleton des élections qui n’ont pas été organisées par l’ADEMA PASJ notamment celles de 2007,2013 et 2018?
      Économiquement,l’ADEMA PASJ a hérité d’un pays à terre et l’a rendu à ses successeurs debout tellement que son ÉTAT est devenu CRÉDIBLE alors qu’en 1992,aucun entrepreneur n’osait toucher au marché public.
      D’un pays mendiant qui courrait après les arabes au moyen Orient,il est devenu un pays respecté courtisé par les investisseurs pendant les deux quinquennats de L’ADEMA PASJ.
      QUE LE CÉLÉBRE JOURNALISTE JETTE UN REGARD SUR LES DISCOURS D’OUVERTURE DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE PENDANT QU’ALI NOUHOUN DIALLO ASSURAIT SA PRÉSENCE, IL CONSTATERA QU’IL A TOUJOURS ÉTÉ LE MÊME.
      Ce sont les successeurs de l’ADEMA PASJ associés aux cadres de l’UDPM rappelés par ATT qui ont jihadisé le nord du pays facilitant la nuisance de nos ennemis à la tête desquels la France.
      Libérer les otages a installé les jihadistes algériens au nord du Mali.
      Le tourisme revigoré par ALPHA OUMAR KONARE dont a hérité son successeur s’est éteint au fil des années,même si ATT a nommé un cadre compétent qui l’a boosté avant même l’offensive des jihadistes en 2012.
      L’ADEMA PASJ n’a pas détruit ce pays puisque ses successeurs ont hérité d’un ÉTAT CRÉDIBLE alors qu’il a hérité d’un ÉTAT FAILLI incapable de payer ses fonctionnaires avec des salaires squelettiques.

      • Trop de bruits sangare sur tes maitres de la maudite France De Gaule et ses Ministres, quelles references honteuses et ignobles!

        • Tu es bon pour l’asile psychiatrique
          Ou alors tu n’as rien compris
          Dans les deux cas tu as montré tes limites qui sont bien basses

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