Alerte au Peuple Malien : Des “Néron” veulent basculer le pays dans l’horreur

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“Qui peut chanter pendant que Rome brûle s’il n’a l’âme et les yeux de Néron” ; disait Lamartine pour faire le distinguo entre le romantique qu’il était et son engagement politique. De la tenue de ces propos à nos jours, deux siècles  sont passés sans pour autant que des homems de la race de Néron s’effacent pour le bien de monde.

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                Au contraire, ils font légion un peu partout maintenant, ces hommes qui s’asseyent sur leur responsabilité, leur honneur, et bafouent le peu de bon sens qui dorment en eux pour tomber dans l’anarchie, la délation et la violence. Comme si pour eux la voie du salut passe par là. A-t-on jamais vu la violence résoudre quelque chose?

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                La question mérite d’être posée puisque des Nérons maliens, après avoir mordu de la poussière dans les urnes, tentent aujourd’hui de se faire valoir par la violence. Ibrahim Boubacar Kéïta, l’imposteur, Tiébilé Dramé, le rêveur, Soumeylou Boubèye Maïga, l’orphelin politique, et Mamadou Blaise Sangaré, le mal aimé, ont-ils conscience de l’ampleur de leur dessein macabre, d’abord pour le Mali et ensuite pour leurs petites personnes? Apparemment non ! Et quel dommage !

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                Car, ils sont en passe de gâcher leur vie, toute leur vie. Basculer un pays dans l’horreur ! Quel dessein sinistre pour ces pseudo-opposants qui, il n’y a pas une  semaine encore, se faisaient passer pour des messies venus sauver le Mali de celui qui n’était à leurs yeux que le diable par qui est venu tous les malheurs que connaît notre pays. Ce beau diable qui aurait enivré les maliens pour qu’ils acceptent de le remettre sur son trône sans coup férir.

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                Et là, les rôles sont renversés. Le diable est devenu une sorte de providence et les messies se sont transformés en diables. Que l’infinement qu’est l’homme ne peut masquer sa personnalité, son soi, son caractère. IBK et compères ont beau faire  le jeu, ils n’ont pas pu se défaire de leur penchant naturel. Le mal qui dormait en eux a pris le pas sur le bien. Ils ont finalement jetté les masques. Les Maliens savent maintenant à qui ils ont à faire. Des démons de la politique qui ne jurent que par le sang. Ce sang qu’ils ont tant annoncé et qu’ils entendent faire jaillir aujourd’hui à flot. Et c’est de là que nous disons qu’ils sont entrain de gâcher leur vie. Que vaut un homme dont la main a été trempée dans le sang?

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                Rien, disons plutôt, moins que rien ! Se ressaisir. Voilà le dernier mot qui effleure l’esprit des gens de coeur s’ils ont la tentation de faire du Mali. IBK et sa petite  bande de mauvais perdants en auraient-ils l’aptitude? Rien n’est moins sûr. Et à regarder de près leurs agissements, le contraire est plus que probable. La question qui se pose est de savoir s’ils seront suivis dans leur entreprise périlleuse par les Maliens. Ce qui, apparemment, relèverait d’un miracle, ceux-ci ayant déjà choisi la manière élégante pour exprimer une fin de non-recevoir à ceux qui n’étaient encore, d’il y a une semaine, que de bons samaritains venus à la rescousse du grande Mali qui, rejetés comme des résidus, veulent refaire l’holocauste. Sauf que cette fois-ci ce ne sont pas juifs qui sont menacés par les fous partisans de la race aérienne, mais plutôt des Maliens et par des Maliens.  La déchéance a-t-elle atteint un tel niveau au Mali?

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                Non ! Il n’y aura, ni un autre 26 mars, ni l’holocauste. Le peuple malien restera désormais en alerte face à quelle saute d’humeur que ce soit, et saura répondre le mieux à la provocation. Et si les choses dépassent cette limite, il ne reste plus aux autorités compétentes que de mater. Mater jusqu’à la dernière rigueur toute velléité violationniste des règles républicaines. Mater au sens propre du terme, le supplice qu’avait réservé certains de ceux qui s’agitent aujourd’hui aux mutins de Kital et Ménaka. Lesquels n’en ont pas eu droit, la raison l’ayant emporté sur la folie. Ces dignes fils du Mali qui se sont égarés un moment, ont fini par voir la voie du salut en faisant la “paix des braves” avec les plus hautes autorités du pays. Et le score honorable qu’ils ont fait  à ATT prouve bien qu’ils ont définitivement enterré la hâche de guerre. Ceux qui veulent l’exhumer aujourd’hui doivent être  bastonnés comme il faut.

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                Au regard de la tournure prise par les évènements, ATT doit sortir de son mutisme. Il est toujours le président de la République jusqu’au 8 juin. Et de ce fait, il ne doit pas rester bras croisés pendant que certains essayent de faire basculer le pays dans l’horreur. Le Mali n’est pas une jungle où des gens peuvent se léver comme ça et faire de n’importe quoi. Non ! Le Mali est un pays souverain avec des règles républicaines. Quiconque va l’encontre de ces règles doit être puni. Et cela, c’est la voie du peuple.

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Adama S. DIALLO

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