Afrik actu * : Le Oui à la nouvelle Constitution ou la fin de l’ivoirité !

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Alassane Ouattara, le président ivoirien, REUTERS/Luc Gnago

C’est désormais chose faite, le Président Alassane  Dramane  Ouattara a pu réaliser sa promesse de campagne  lors de la présidentielle écoulée.  C’est à-dire,  doter  la Côte-d’Ivoire d’une nouvelle Constitution. Les nombreuses craintes redoutées ont  été  démenties  par ses  compatriotes. Lesquels ont choisi de  se rendre massivement  hier  dimanche  aux urnes  pour exercer leur droit de vote.  Comme l’on pouvait  bien  s’y attendre, le Oui  (même si les résultats ne sont pas encore  officiels)  est  largement en tête  au scrutin référendaire  du 30 octobre.

Un  résultat qui a toutes les chances d’être validé par le Conseil Constitutionnel, passage obligé afin que le  Président de la République Alassane Dramane Ouattara  procède  à  la promulgation  de la nouvelle Constitution.  Ce qui  va faire basculer le pays d’Houphouët Boigny  dans la troisième république.  Seulement,  le hic est que  l’opposition   avait  demandé de voter Non, dénonçant l’avènement  de  cette  nouvelle Loi  fondamentale comme  « une mascarade et une dérive monarchique ».  En revanche,   ses partisans  avancent  qu’elle serait davantage  démocratique et  va faire changer   positivement  le cours des évènements politiques en Côte-d’Ivoire.  Mais une chose, sont  les textes fondamentaux d’une Constitution, une autre est leur  application équitable et harmonieuse au bénéfice  des citoyens. Alors,   qu’est-ce qui pourrait changer en Côte-d’Ivoire ? Les avis,  selon que l’on soit de l’opposition ou de  la majorité,  sont  diamétralement  opposés. Ainsi  par  cette nouvelle Loi Fondamentale, les autorités actuelles promettent de donner une égalité de chances à tous les ivoiriens et  tourner la page de l’ivoirité.  Un concept malheureux qui serait  incontestablement  la cause essentielle de la guerre civile  que ce pays a connue de 2010 à 2011.  Mais  que dit la future  Constitution ?

Avec  la future   Constitution,    les conditions d’éligibilité à la présidence de la République vont beaucoup évoluer, en permettant  que le candidat soit  exclusivement de nationalité ivoirienne, né de « père ou de mère ivoirien(e)  d’origine »,  alors que celle en vigueur  stipule qu’il  soit   en même  temps  forcément « de père et de mère ivoirien(e) ».  Elle  va  surtout innover   avec  la création d’un poste de Vice-président, dont  le titulaire sera  désormais  élu en même temps que le Président. En cas de vacance du pouvoir, c’est  celui-ci   qui garantira la stabilité et la continuité du fonctionnement de l’exécutif ainsi que le respect du calendrier électoral.  Un sénat verra  aussi  le jour et rendra bicamérale  la chambre des représentants en Côte-d’Ivoire.

Mais aussi  un autre  fait  marquant est  qu’il  n’y aura plus de limite d’âge maximale pour être candidat à la présidentielle.

 Gaoussou M. Traoré

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2 COMMENTAIRES

  1. le candidat soit exclusivement de nationalité ivoirienne, né de « père ou de mère ivoirien(e) d’origine »,La femme a seulement ete respectee ds les pays develope juste en 1960 si en cote d’ivoire 2016 marque ce depart cela est une bonne chose .Dans un pays en voie d’emergence il telle constitution mettra beaucoup de personne a la tache .Alassane veut mourir au pouvoir avec l’augmentation de l’age a la retaire du chef de l’etat .On s’entendra apres ces 5 ans etre encore reelue avec un nouveau vice president et ce dernier contunuera le reste du mendat .

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