A l’issue de la courte visite d’amitié que le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré a effectuée, le mercredi 02 octobre 2022 à Bamako auprès de son homologue malien, le Colonel Assimi Goïta, les deux pays ont convenu de renforcer leur coopération militaire. Cette volonté affichée des deux Chefs d’Etat, plus qu’une nécessité, ne doit pas être un effet d’annonce. D’autant que le Mali et le Burkina Faso, partageant plus d’un millier de frontière, sont confrontés aux mêmes défis sécuritaires à l’intérieur de leurs territoires respectifs. Les mouvements terroristes qui y sévissent sont généralement les mêmes et commettent leur sale besogne indistinctement au Mali et au Burkina Faso.
Ce sont donc des mouvements terroristes transnationaux. En tant que tels, il est difficile, voire impossible, pour un seul Etat d’y faire face militairement de façon efficace. Ce qui sous-tend que les deux pays doivent, au-delà d’une simple coopération militaire, créer une force spéciale transnationale au sein de laquelle, le Burkina et le Mali vont fournir le même nombre de soldats et qui sera soumise à un commandement unique. Comme son nom l’indique, cette force spéciale interviendra pour pourchasser l’hydre terroriste où qu’il soit à l’intérieur des deux pays.
Le souhait de renforcer la coopération militaire entre le Mali et le Burkina est une récurrence. Avant cette récente visite du capitaine Traoré, l’ex-chef d’Etat Paul Henry Damiba est venu en visite le samedi 03 septembre 2022. Déjà le 22 avril, une délégation burkinabè s’est rendue à Bamako. L’objectif de cette mission était de discuter de la coopération entre les deux pays sur les dossiers sécuritaires et militaires. Il était question, à l’époque, de travailler avec les militaires maliens « autour des perspectives pour le renforcement de la coopération opérationnelle maliano-burkinabè dans la lutte contre les groupes armés terroristes », rapportait la direction de la Communication de la Présidence du Faso dans un communiqué publié le 25 avril. Ce n’est donc pas une première !
Toutefois, pour que cette force spéciale transnationale puisse avoir toute son efficacité sur le terrain, il faudrait absolument que le Mali et le Burkina traitent souverainement leurs problématiques militaires en dehors de toute ingérence extérieure, notamment française. En français facile : le Burkina Faso doit d’abord dénoncer, comme l’a fait le Mali, tous les accords coloniaux et néocoloniaux de défense qui le lient avec l’Hexagone. C’est une condition sine qua non ! Cela, à partir du moment où il est « prouvé » par le Mali que la France a de nombreuses accointances avec les mouvements terroristes opérant au Sahel.
Gaoussou Madani Traoré
“…….Cela, à partir du moment où il est « prouvé » par le Mali que la France a de nombreuses accointances avec les mouvements terroristes opérant au Sahel……”
C’est donc une affirmation sans preuves ?
Elles sont ou les preuves ????? c’est d’un suspense insupportable …..mdrrrr
Disons, quand même, que la « maudite France » parvient à défendre ses frontières. Sauf contre ceux qui, du Mali et d’ailleurs, cherchent un semblant de vie meilleure. C’est mieux que rien.
Effectivement le Burkina Faso doit d’abord dénoncer, comme l’a fait le Mali, tous les accords coloniaux et néo-coloniaux de défense qui le lient avec l’Hexagone. C’est vraiment une condition sine qua non ! Les français sont mauvais dèh.
En effet nous devrons travailler ensemble comme nations indépendantes sans interference de la maudite France impérialiste et colonialiste.
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