La commune II où se situe l’Hippodrome est une des communes les plus vastes de la capitale. En plus de son étendue, elle renferme de nombreux nids de criminels dans plusieurs de ses quartiers. Notamment Niaréla, Bozola, Médine, Missira, Bagadaji, Bakaribougou, Sans Fil, Hippodrome. Alors, en recevant un 2ème commissariat le 17ème de la capitale, les populations de cette commune doivent se réjouir. Mais pour plus de réjouissance, ces populations se doivent de collaborer avec la police pour qu’elle soit plus efficace à traquer les bandits, les voleurs, et tous les criminels. Loin d’être des diables, les agents de sécurité ont besoin de renseignements, de dénonciations et de soutiens. La balle est donc désormais dans le camp des populations pour leur sécurité et celle de leurs biens. Bien qu’étant une fonction régalienne, l’Etat s’est assumé en construisant ce bâtiment ultramoderne sur le budget national servant de commissariat. Aussi, bien qu’insuffisant, le commissariat a été doté de 04 motos et d’un véhicule pour son démarrage. Bâti sur 400 m2, le bâtiment aura coûté plus de 199 millions de nos francs. Il s’agit d’un bâtiment pour garantir la sécurité de la population. Qui en avait tant besoin.
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SECURITE A BAMAKO : Le 17ème commissariat a vu le jour
Au sortir de la prière du vendredi 1er Mars, une foule nombreuse s’est retrouvée à l’Hippodrome II. Pour être des témoins oculaires de l’ouverture du 2ème commissariat de la Commune II et le 17ème de la capitale. Sous la présidence effective du ministre Général Salif Traoré, à ses côtés le DG de la police Contrôleur général Moussa Ag Infahi, le maire de la CII Cheick Abba Niaré, le chef du quartier Mamadou Koné et ses conseillers, les représentants des familles fondatrices ainsi que plusieurs autres personnalités.
Psychiquement, la sécurité est l’état d’esprit d’une personne qui se sent tranquille et confiante. Pour l’individu ou un groupe, c’est le sentiment d’être à l’abri de tout danger ou risque.
Malgré les efforts déployés, il faut noter que l’insécurité est le quotidien des bamakois. Notamment celui des populations de la commune II. Alors, en recevant ce joyau servant de lutte contre l’insécurité, il est demandé aux populations de collaborer judicieusement avec les agents de sécurité. Qui ne seraient être des ennemis.
En effet, pour la cérémonie, le maire, le chef de quartier et le DG ont tour à tour pris la parole. Ils ont manifesté leur satisfaction vis-à-vis du président IBK qui aurait personnellement investi pour la réalisation de ce commissariat. Ils ont chacun appelé les populations à collaborer sainement avec les agents de police. Il s’agit de donner des renseignements, de dénoncer mais d’éviter l’amalgame.
Enfin, le maire de l’Hippodrome M. Nouhoum Coulibaly s’est prononcé. Pour lui, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre des orientations de la politique sécuritaire du gouvernement. Aussi, soutient-il, c’est la réalisation d’un vœu de l’équipe communale. Ce commissariat, dit-il, a toute sa pertinence, au vu de la vaste superficie et de la croissance démographique. Tout en saluant les forces de l’ordre et de sécurité, il demande à la population un partenariat actif et dynamique pour juguler les nombreux défis sécuritaires qui nous assaillent au quotidien.
Très satisfait, le Général Salif Traoré a indiqué que le président a comme souci premier la sécurité des personnes et de leurs biens. C’est pourquoi, dit-il, IBK ne ménage aucun effort pour que les forces de l’ordre et de sécurité soient dotées de matériels et de toutes les commodités nécessaires à leur travail. Il souligne que ce commissariat vient à point nommer mais qu’il saurait être rien que ce que les populations auront voulu. C’est-à-dire, il demande un accompagnement et une collaboration des plus franches des populations pour que la police puisse réussir sa mission de sécurisation.
B. DABO