Chronique de l’arène politique – ATT : Général, IBK :… ?

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          Rabelais disait si bien dans Pantagruel : «La conscience est un bâton que chacun prend pour battre son voisin». Certainement que le sieur IBK, ci-devant à la barre, a lu et relu cet enseignement, lui qui aime citer pêle-mêle les auteurs de la civilisation gréco-latine. C’est vrai que Ladji a bien usé – et même abusé – de ce bâton de conscience. Dans son subconscient il voulait tellement l’utiliser pour battre ATT que finalement il a donné le coup de trop. Il a dérapé, disons qu’il a déraillé, pour ne pas dire que le saint IBK a disjoncté.

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            Faut-il alors le disqualifier et le sortir de l’arène pour avoir donné un coup bien avant le coup de sifflet de l’arbitre ? Non bien sûr, car son uppercut n’a pas ébranlé le Général ATT demeuré solide sur ses appuis de militaire et stratège formé à bonne école. On ne fait pas l’école pour rien ! Au juste de quelle école est sorti IBK ? En attendant la réponse, rappelons que la Sorbonne a bon dos. Mais, les sortants de la Sorbonne – pas après la deuxième année du premier cycle- et la vraie Sorbonne ne s’aventureraient jamais sur le terrain d’un Général aguerri par la formation et l’expérience.

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            Au fait, il n’est pas inutile de rappeler que le Général de gaule a fini de prouver l’efficacité de la formation militaire de haut niveau, lui le simple bachelier qui mettait aux pas et à la cadence de la gestion démocratique du pouvoir les élites des grandes écoles françaises.

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            Général-dictateur devrait-on dire à ATT, pour plaire à IBK qui vit peut-être dans un Mali différent de celui des Maliens, des vrais, qui savent que leur pays est devenu un modèle mondial de liberté et de démocratie.

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            Peut-être que IBK, à force de s’abreuver à la source de cette littérature française ancienne qu’il affectionne tant, fait une prophétie à la Georges Clémenceau, pour souhaiter une mauvaise fin à ATT, afin de s’adjuger le majestueux fauteuil de Koulouba. C’est vrai que Clémenceau n’était pas tendre avec les dictatures qui «sont comme le supplice du pal : elles commencent bien, mais elles finissent mal». Mais il ne faut pas perdre de vue que le même Clémenceau n’avait aussi que raillerie pour cette démocratie à la IBK qui n’est rien d’autre «que le pouvoir des poux de manger les lions».

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            Evidemment, par sa méchante et adroite sortie IBK a pêché. Ces propos extrémistes divorcent d’avec la conduite du sage qui évoquait Allah à tout bout de champ et confiait son destin à Dieu Tout-Bon, Tout-Puissant. Dire le contraire serait le flatter inutilement, lui cirer les bottes et il devra se méfier des flagorneries des courtisans qui ne feront que le perdre pour aller recommencer la même chose là où le nâ a laissé des traces. Ibrim, souviens-toi alors de l’enseignement de Montesquieu : «Un courtisan est semblable à ces plantes faites pour ramper, qui s’attachent à tout ce qu’elles trouvent».

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            Par cette attaque à la burlesque et malhabile diffusée dans L’Intelligent –Jeune Afrique- les Maliens se rappellent brusquement pareils arguments et propos dans un pamphlet tristement anonyme, surtout que qui se ressemblent s’assemblent.

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            Pour terminer, augmentons notre estime pour les Professeur Issa Ndiaye du Faso et Yoro Diakité du Bara qui ont su élever la voix en temps opportun pour dire sans broncher : nous sommes opposants. ça aussi, c’est du courage !

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Kulubalikèni

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