Le peuple malien est appelé à choisir dans 4 mois un président qui va présider aux destinées du pays dans les 5 prochaines années. Les enjeux de cette élection sont énormes. Il s’agit de continuer les actions du président sortant et faire beaucoup mieux que lui. Pour atteindre cet objectif, la prudence du peuple s’impose.
Qui parmi une multitude de candidats présidera aux destinées de notre pays au cours des cinq prochaines années ? La réponse à cette question, c’est dans 4 petits mois. Mais en attendant, les commentaires vont bon train dans les grains et dans les salons feutrés. Pendant que les prétendants à Koulouba essayent de convaincre leurs électeurs à travers des visites de contact à l’intérieur et à l’extérieur du Mali. Mais le dernier mot revient au peuple malien. Lequel a plus de 20 ans d’expérience en matière de vote ; il est suffisamment averti pour donner une correction aux candidats prédateurs.
Au fait, notre pays a plus que jamais besoin aujourd’hui d’un président qui puisse répondre aux nombreuses attentes des Maliens. Le peuple malien doit être conscient de cela en jouant pleinement son rôle. Il s’agit de voter pour le candidat qui présentera un bon projet de société. Et ainsi tourner dos aux candidats qui se sont spécialisés dans l’achat des consciences : au moyen de tee-shirts, thé et d’argent. Il revient aujourd’hui au peuple malien majoritairement composé de jeunes de prendre ses responsabilités. Il (le peuple) doit être capable d’analyser les programmes et les projets de société de chaque candidat afin de faire son choix.
Incontestablement, le président Amadou Toumani Touré aura fait ses preuves pendant les dix dernières années, avec la réalisation de grands chantiers de développement. Mais force est de reconnaître qu’au crépuscule de son règne, notre pays est à la croisée des chemins. Les contestations sont devenues monnaie courante ; le chômage augmente de jour en jour ; l’insécurité a atteint son paroxysme. La corruption et la délinquance financière gagnent du terrain chaque jour pendant que l’école est au plus mal. La faim frappe à nos portes.
Pour toutes ces raisons, le Mali a besoin en 2012 d’un président capable de donner une réponse à toutes ces préoccupations et de poursuivre les chantiers du président ATT. Mais le choix de ce président, ne peut se faire véritablement tant que le peuple ne joue pas pleinement son rôle, en votant pour un candidat du changement : un candidat capable de défendre l’intérêt du peuple et non l’intérêt de ses proches. Parmi les candidats pour la course à la magistrature suprême du Mali en 2012, certains répondent à ces critères. La balle est le camp du peuple.
Diango Coulibaly