Choix du candidat de l’Adema-Pasj : Chacun en son âme et conscience

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adema presidium xDepuis un certain temps, tous les regards sont braqués sur le parti africain pour la solidarité et la justice pour savoir qui des 19 candidats à la candidature portera les couleurs en vue des élections présidentielles du mois de juillet. Les spéculations vont bon train. Et certain se permettent souvent de monter les enchères. Il convient juste de redescendre sur terre et de mesurer les enjeux. Le parti risque gros s’il s’aventurait à faire un mauvais choix.

Chacun doit agir en son âme et conscience. En ayant, à chaque fois à l’esprit : quel est le choix qui nous donne les meilleures chances de gagner les élections. Il ne s’agit surtout pas d’aimer ou de ne pas aimer un tel ou un autre. Ce qui doit prévaloir à tout moment, c’est de se demander qui peut faire gagner le parti et qui a la capacité de rassembler. Il est aussi question de se demander qui est à mesure de diriger un Etat, de surcroit en crise.

Les défis sont immenses. Cela nécessite une connaissance évidente de l’Etat, des hommes et des attentes des populations. Le candidat doit aussi avoir une crédibilité internationale et savoir mesurer la responsabilité à sa juste valeur. Tous les ingrédients sont là pour permettre au parti de revenir au pouvoir et de poursuivre son projet de société.

Un mauvais choix risque de couter très cher à l’Adema. Gardons à l’esprit cette phrase chère au Professeur Ali Nouhoum Diallo : mettez le parti au dessus de vos personnes ». Espérons que la raison prévale.

Akhimy Maïga

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4 COMMENTAIRES

  1. J’espère de tout mon coeur qu’ils n’auront aucun candidat car le MALI nouveau ne leur réservera aucune chance!

  2. Ces commentaires n’ont aucune valeur en ce sens que ce sont des verites de La Palice.Un vrai Leader connait les hommes;un vrai leader
    sait se faire ecoute par la Communaute Internationale.Il y a un point qui doit etre souligne et respecte par le prochain President du Mali:Le President n’est pas omniscient:Le President met en application les decisions de l’Assemblee Nationale.Le President s’appuie sur un Premier Ministre et sur les Membres du Gouvernement.Le President est assiste par des Conseillers techniques pour lui expliquer la portee et l’impact des decisions a prendre par l’Executif et au cas echeant,faire des contre-propositions .Le strict respect du processus de decision est imperatif.Il s’integre dans le fonctionnement d’un Gouvernement democratique.Les procedures s’imposent a divers nouveaux du Gouvernement.Le pietinement des procedures gouvernementales n’est en fait qu’une forme a peine deguisee de dictature.Nous voulons un Etat organise et non chefferies traditionnelles.

  3. cher monsieur ,vous avez la mémoire courte.Au lieu de spéculer sur qui l’ADEMA va présenter vous ferez mieux d’éclairer les maliens sur le rôle de l’adema dans ce qui est arrivé au Mali depuis Alpha jusqu’à”à ATT.C’est la demission ,l’incompetence politique des cadres de l’ADEMA qui est à la base de ce qui est arrivé au Mali. Il serait souhaitable que l’ADEMA se retre purement du processus.
    Ce serait plus honnête en tout cas .
    Salut !

  4. PROPOSITIONS DE L’ADPS RELATIVES A L’AIDE PUBLIQUE AUX PARTIS POLITIQUES AU TITRE DE L’EXERCICE 2012

    L’anniversaire du 26 mars 1991 intervient cette année 2013 dans un contexte particulièrement pénible : la nation malienne est mise à rude épreuve par l’agression perpétrée par les groupes séparatistes, racistes et esclavagistes du MNLA alliés aux terroristes et aux jihadistes majoritairement d’origine étrangère.
    Ce contexte grave exige certes méditation sur nos insuffisances en matière de gouvernance démocratique et de gestion du pays durant ces vingt dernières années mais exige beaucoup d’actes concrets et significatifs pour la défense de la démocratie et de la Patrie.
    L’ADPS saisit donc l’occasion du 26 mars 2013 pour proposer à la classe politique malienne de poser un acte concret et significatif en renonçant purement et simplement à l’aide financière de l’Etat aux partis politiques pour l’exercice budgétaire 2012. Cette aide qui est estimée à près de deux milliards de Francs CFA sera ainsi versée à l’Armée pour contribution à l’effort de guerre.
    Un tel renoncement non seulement élèverait le sens de responsabilité de la classe politique malienne mais également lui permettrait de soigner son image car ses détracteurs s’ingénient à la dépeindre comme essentiellement obnubilée par l’appétit du pouvoir et l’argent.
    Le renoncement à cette aide financière se justifie surtout par le fait qu’en cette époque, les ressources de l’Etat sont maigres et l’Armée est confrontée à de nombreux besoins matériels et logistiques. Cet argent lui servirait bien d’un ballon d’oxygène fort utile au moment où elle s’attelle à la restauration complète de l’intégrité territoriale de notre pays.
    Par ailleurs, l’aide financière que l’Etat destine aux Partis politiques est allouée sur la base de critères tels que le nombre de députés à l’Assemblée Nationale. Or, le mandat parlementaire a été prorogé en 2012 en violation flagrante de la Constitution du 10 janvier 1992. C’est dire donc que ladite aide publique en cette année précise serait d’une légalité douteuse, d’une légitimité incertaine et risquerait d’être perçue, à tort ou à raison, dans certains milieux comme une prime à la mauvaise gouvernance.
    L’ADPS estime que la défense de la Patrie est intiment liée à la défense de la démocratie et, pour cela, aucun sacrifice n’est de trop.
    Elle croit fermement que pour la défense de la démocratie pour l’avènement de laquelle le Peuple malien a payé le prix fort, la classe politique doit consentir un sacrifice utile en renonçant publiquement à l’aide financière de l’Etat au profit de l’effort de guerre.

    Vive le Mali uni, unitaire, laïc, démocratique et prospère !

    Bamako le 26 mars 2013

    Pour le Directoire de l’ADPS
    Le Secrétaire Général

    L’Ingénieur Soumana Tangara

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