Choix du candidat ADEMA à la présidentielle de 2013 : Un carré d’As se dégage

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Le processus actuellement engagé par l’Adema – Pasj  pour choisir son candidat à l’élection présidentielle de juillet prochain permettra- t- il à ce parti de faire l’économie d’une énième crise préélectorale ? En tout cas, malgré le foisonnement de candidatures (une vingtaine) quatre de ces candidats se dégagent du lot et constituent le carré d’As à partir duquel devrait sortir l’heureux élu.

 

BE ADEMA.

C’est la question qui taraude désormais tous les esprits tant au sein de la ruche que parmi les observateurs avisés de l’échiquier politique national. Elle se pose avec d’autant plus d’acuité que les travaux de  la Commission de bons offices, mise en place par le  parti de l’abeille pour éviter les déchirements liés à l’organisation des primaires,  n’ont  enregistré à nos jours aucun progrès notable.
Composée de six personnalités émérites du parti et présidée par Oumarou Ag  Mohamed Ibrahim, cette commission est encore loin du but qui lui est assigné : amener le maximum de candidats à la candidature de l’Adema, à désister au profit du mieux placé d’entre eux, en vue de garder intactes les chances du parti d’affronter avec succès l’échéance électorale capitale du 7 juillet 2013.

 

Chargée de mettre en œuvre les critères arrêtés par l’Adema dans ses statuts en vue de la désignation de son porte – drapeau à l’élection présidentielle, la commission n’a pas avancé d’un iota, à tel point qu’au sein de la ruche l’on s’inquiète de plus en plus ouvertement de la capacité des commissaires de mener à bien leur mission.

 

A l’examen des faits, il serait plus exact de dire que l’instance hésite plutôt à tirer les conclusions de ses  propres travaux.  En effet, la Commission, voulant améliorer la qualité de ses travaux, a sollicité la contribution de toutes les sections du parti, afin de l’aider à mettre en œuvre les critères arrêtés pour la désignation du candidat du parti à l’élection présidentielle.

 

Rappelons que parmi ces critères figurent, entre autres, la fidélité aux idéaux de l’Adema et à ses mots d’ordre ; le fait d’avoir exercé des responsabilités publiques ; la préséance  dans les instances du parti ; la capacité de mobiliser les ressources, et surtout le fait de n’avoir pas été candidat contre un candidat désigné ou soutenu par le parti.

 

De source proche de la ruche,  les sections auraient  très majoritairement décliné, dans le détail, les grandes lignes dégagées dans les  Statuts pour dresser le portrait – robot du candidat à la présidentielle, en énonçant elles- même, des sous critères à la fois plus explicites et plus contraignants.

 

Estimant probablement que l’application  rigoureuse des critères  retenus déboucherait sur l’élimination de certains poids lourds du parti, la Commission freine désormais des quatre fers, allant même jusqu’à refuser d’établir toute grille de notation.
Soulignons que rien qu’en s’en tenant à l’application de critères aussi faciles à mettre en pratique que celui de l’exercice des responsabilités publiques et celui de la préséance, la liste des candidats à la candidature au sein de la ruche serait expurgée de huit prétendants, au moins.

 

Il en serait de même si l’on appliquait le critère de fidélité aux idéaux du parti et à ses mots d’ordre. Ceci  aboutirait logiquement à l’élimination pure et simple de tous les candidats ayant précédemment été exclus du parti pour des actes d’indiscipline grave ou de candidature présentée en dépit des consignes contraires de l’Adema.

 

Ainsi, une bonne brochette de barons, de Iba N’Diaye à Soumeylou Boubèye Maïga, en passant par Boubacar Bah dit Bill, actuel Maire de la Commune V, se trouveraient purement et simplement écartés de la course à la candidature pour avoir désobéi aux mots d’ordre du parti, tandis que certains candidats se verraient propulser dans le carré d’as.

 

Les anciens ministres Moustapha Dicko ; Ousmane Sy et Sékou Diakité et le quatrième  vice président de l’Assemblée nationale, Me Kassoum Tapo, non moins porte-parole du Fdr, en seraient les premiers bénéficiaires. Au finish, Me Tapo serait, si l’on suivait scrupuleusement la lettre des critères, le grandissime favori. Même si Sékou Diakité, secrétaire général de la section II et 2ème Vice – Président du Comité Exécutif, est en bonne posture, malgré les marmites qu’il traine derrière lui. De même, le Dr Ousmane Sy, actuel secrétaire général de la Présidence, fait lui aussi figure de favori au regard de sa parfaite connaissance du pays pour avoir longtemps séjourné dans les rouages du pouvoir. Mais, ce dernier se retrouve quelque part fragilisé de par son statut actuel de secrétaire général de la Présidence de la République, qui pourrait le disqualifier.

 

Contrairement à Sékou Diakité et d’autres favoris, Me Kassoum Tapo, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats du Mali, au-delà de son engagement militant, traîne incontestablement une riche carrière professionnelle qui fait de lui l’un des candidats les plus en vue à l’investiture Adema. Premier président de la première Ceni en 1997, il fut également le porte-parole du candidat Dioncounda Traoré à la présidentielle avortée de 2012. L’honorable Me Kassoum, 4ème  vice-président de l’Assemblée nationale, dans son engagement de devenir porte-drapeau des abeilles à la prochaine élection présidentielle, part avec les faveurs des pronostics. L’humilité, la compétence et la rigueur peuvent-elles permettre à Me Tapo de devenir le candidat de l’Adema pour l’élection présidentielle de 2013 ?

 

En tout cas, l’homme nourrit beaucoup d’ambitions pour le Mali. Dans la lettre motivant sa candidature, Me Kassoum Tapo définit sa vision politique qui s’identifie à celle de son Parti, à savoir, la défense de la démocratie et de l’Etat de droit, la promotion d’un développement durable et équitable, du bien-être et de la solidarité, l’instauration d’un climat de paix et de sécurité.
Pour beaucoup d’autres, Me Tapo est sans conteste le candidat le plus à même d’assurer la transition générationnelle au sein du parti pour la simple raison qu’il entend donner la priorité aux jeunes et à la gent féminine pour préserver l’unité et la cohésion du parti, gage de tout succès électoral.

 

L’inaction de la Commission de bons offices fait que, jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, les 19 candidats à la candidature pour l’élection présidentielle restent tous en lice. La Commission se trouve désormais devant un dilemme cornélien : appliquer à la lettre lesdits critères en proposant au Comité exécutif de ne retenir que les seules candidatures qui en sont  conformes, ou s’affranchir des prescriptions statutaires en proposant celui qui a le plus de chances de faire gagner l’Adema.

 

L’on se rend bien compte dans la ruche que la mission confiée à la Commission est dépassée par la situation. En effet, l’instance est piégée à la fois par les statuts du parti et par une méthodologie de travail qui ajoute de nouvelles contraintes, avec l’énoncé par les sections de l’Adema  de sous- critères difficiles à éluder en raison de leur précision. A ces contraintes, s’ajoute également un facteur conjoncturel qui limite la marge de manœuvre des commissaires : l’absence de leadership au sein d’une formation qui n’a plus de dirigeant capable de rassembler et de réaliser autour de sa personne le consensus. A cet égard, la désignation de Dioncounda Traoré à la présidence de la Transition a créé au sein du parti un vide qui a eu pour effet direct de raviver toutes les  vocations et toutes les ambitions.

 

C’est dire que la mission de la Commission semble vouée à l’impuissance et à l’échec. Toute chose qui, en creux, fait planer le spectre d’une résurgence des conflits fratricides et des déchirements que l’Adema a connus dans le passé, à l’occasion de la tenue du scrutin présidentiel. Il convient à ce propos,  de souligner que le souvenir de la présidentielle perdue en 2002 par le parti à cause de la tenue de primaires mal maîtrisées hante encore tous les esprits dans la ruche.

 

Quoiqu’il en soit, à deux mois de la date de dépôt officiel des candidatures, limite fixée au  7 juin 2013, et à moins de cinq jours de la Convention nationale, prévue pour le 14 avril 2013, le compte à rebours a bel et bien sonné pour l’Adema-Pasj. Et la question posée revient avec force : l’Adema peut- elle éviter les primaires et les périls dont elles sont porteuses ?

 

Nouhoum DICKO

 

 

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. 1. Ousmane Sy est Secr. Gén. de la présidence avec rang de ministre = exclu ou il va être récalé par les Sages de la Cour Constitutionnelle;
    2. Me Kassim Tapo, brillant avocat, éloquent certes, mais élu à Mopti ville d’origine d’ATT, les maliens se poseront bcp de questions avant de voter pour lui. Et puis il y a le lourd contentieux électoral de 1997 qd l’homme était président de la CENI;
    3. Iba N’Diaye, véritable animal politique, le plus sociable et accessible parmi le quator, connait bien le Mali et a prouvé son sens élevé de la créativité partout où il est passé dans l’administration. Mais on dit qu’il n’a pas les moyens de soutenir une campagne présidentielle. Serait-ce là une raison suffisante?
    4. Dramane, jeune, ambitieux, travailleur, dit avoir des moyens et également sociable à souhait,mais traine 2 handicaps majeurs : inexpérience au sommet de l’Etat et n’avoir jamais bénéficié d’un mandat électif. Sinon…! Mais il a tout l’avenir devant lui à la différence de certains

  2. N’DYAYE, TAPO, SY, DRAME…n’y a -t-il pas d’hommes nobles qui puissent être tentés par cette chefferie? nous nous sommes trop laissés dans les mains des hommes de caste ( Wolossow, Mabôw, Founèw et que sais-je encore) qui pensent que briguer la magistrature suprême pourrait effacer le passé.Qu’ils se détrompent!!!

  3. OUSMANE SY : Le Whistleblower de la Démocratie au Mali
    L’expression « whistleblower » désigne à l’origine les policiers soufflant (« blow ») dans leurs sifflets (« whistle ») à la fois pour appeler les forces de l’ordre et pour alerter les citoyens d’un danger, qui menace la société.
    Le « whistleblower » est un individu qui signale une mauvaise conduite à une autorité susceptible de mettre fin à cette mauvaise conduite. Cette dernière recouvre les violations de lois et règlements et/ou une menace directe contre l’intérêt général telle qu’une fraude, de la corruption ou une menace pour la santé et/ou la sécurité des hommes.
    Depuis fort longtemps Ousmane Sy, avec d’autres citoyens, tout aussi soucieux de la bonne marche de la jeune démocratie malienne si durement acquise en 1991, ont tiré la sonnette d’alarme pour alerter le peuple sur certaines menaces et dérives qui menaçaient la démocratie.
    Dès 1992, après l’aboutissement de longues années de lutte dans la clandestinité et puis à visage découvert, il a toujours été là pour alerter que la démocratie est un chantier de longue haleine et qui peut être dévié de ses idéaux et valeurs par ses propres acteurs.
    C’est pourquoi, avec certains camarades, membres de l’association de l’Association ADEMA, ils ont critiqué le premier gouvernement de l’Adema à travers un article publié dans le journal Les Échos, alors qu’ils étaient membres de ce parti.

    En 1994, lorsque la situation politique s’est détériorée et que la stabilité du régime était menacée, Ousmane SY, avec d’autres patriotes ardent défenseur de la démocratie avaient publié un premier Manifeste pour la patrie, dans lequel, ils appelaient les Maliens à l’union pour sauver la démocratie.

    En 2006, avec les camarades de l’ADJ, il a activement participé à l’élaboration et le lancement du fameux « Manifeste pour la Démocratie ». Cette initiative, fortement décriée à l’époque par certains thuriféraires du régime ATT, dénonçait déjà les dérives qui allaient conduire notre pays à la situation qu’on est entrain de vivre présentement. Ce texte était une alerte sur la dépolitisation de l’appareil d’État et constituait une entreprise de renforcement de la démocratie dans notre pays avec la participation de tous les acteurs politiques et des organisations de la société civile.

    Ousmane Sy, lors de la conférence de lancement a critiqué la dépolitisation de l’appareil d’État prônée par certains. C’est un mythe, jugera-t-il en précisant : “Je crois plutôt au caractère républicain de l’administration d’État”. De tout temps, souligne-t-il, la gestion des affaires de la société s’effectue à travers un système politique.

    Ousmane Sy, se retirant de toute action gouvernementale ces dix (10) dernières années,s’est résolument engagé dans la refondation de la gouvernance au Mali et dans les pays africains et le renforcement de la société civile avec de nombreuses initiatives au niveau de son centre qu’il a créé en 2004. En sa qualité d’Expert Internationale en matière de Gouvernance et de développement locale, il continue à jouer son rôle de « lanceur d’alerte ». Et son engagement à été récompensé par le très prestigieux Prix du Roi Baudoin en 2004-2004.

    Avec sa candidature, à l’investiture au niveau de son parti (ADEMA-PASJ), il apparaît évident qu’il veut aller au delà de son rôle de « sonneur d’alerte » pour être « Un Porteur de changement »

    • Malien, es-tu le porte parole ou e sécretaire poitique de Ousmane SY? Tu parles comme si c’est aujourd’hui que peuple Maien vient de connaitre Ousmane SY.

      De grâce un peu de respect pour ce pauvre Mali qui peine à trouver un leader fort et digne pour ce grand Mali.

      TOUS CES POLITICARDS, MEME PIPE MEME TABAC

  4. Après Dioncounda, pourquoi Ousmane SY est notre meilleur candidat pour la victoire
    (Les 22 raisons)

    1. Il a la légitimité historique, car ayant été là depuis le début de l’association et du Parti ADEMA-PASJ ;

    2. Il a toujours été d’une grande fidélité au Parti malgré son désaccord avec certaines décisions et choix faites au sein du Parti ;

    3. Il a toujours accepté et à assumer toutes les missions du Parti avec dévouement et disponibilité ;

    4. Il a toujours fait preuve d’intégrité et défendu les principes et valeurs du Parti et de la démocratie ;

    5. Il a toujours respecté et appliqué les orientations et décisions du Parti, même celles avec lesquelles il n’était pas d’accord ;

    6. Il a été l’un des rares hommes politique au sein du Parti a désapprouvé ouvertement le choix du Parti a accompagné le régime d’ATT et l’histoire vous a donné raison ;

    7. Il est la personne la mieux indiquée pour garantir la refondation du Parti sur les valeurs et les idéaux qui ont prévalus lors de sa création ;

    8. Il est un homme d’expérience tant sur le plan politique que professionnelle ayant le respect et l’estime des citoyens maliens bien au delà même du Parti ;

    9. Il a été un ministre emblématique de notre Parti (père de la décentralisation au Mali), l’une des plus grandes réussites institutionnelle au Mali et en Afrique ;

    10. Sa valeur et ses compétences en Gouvernance et Décentralisation ont été reconnues sur le plan international (Lauréat du Prestigieux Prix Baudouin en 2004-2005) ;

    11. Il croit en la jeunesse et aux femmes pour l’avenir du Parti et propose un projet pour toute la jeunesse du Mali et les femmes (un nouveau contrat) ;

    12. Il a une vision claire et précise pour sortir la Mali de sa situation actuelle (son ouvrage « Reconstruire l’Afrique, vers une nouvelle gouvernance fondée sur les dynamiques locales») et dispose de tous les atouts pour cela;

    13. Il a un sens très élevé de la responsabilité, du respect du bien public, de la morale et d’éthique ;

    14. Ses prises de positions courageuses et clairvoyantes par rapport à l’orientation stratégique du Parti, suite à la défaite en 2002, font de lui le porte étendard idéal pour notre Parti aux yeux de la majorité des citoyens ;

    15. Il a toujours été un homme de conviction et ardent défenseur des principes démocratiques au sein du Parti et dans le fonctionnement des institutions du pays ;

    16. Il est tout à la fois très moderne (informatisation de son ministère dès 2001, page facebook, blog, internet) et enraciné dans nos traditions et valeurs ancestrales (honneur, respect de la parole, modestie, responsabilité, disponibilité, don de soit..) ;
    17. Il connaît parfaitement le Mali profond et a été en contact avec les réalités locales et les problèmes de développement à la base durant ces 20 dernières années;

    18. Il est de ceux qui pensent que les valeurs morales et éthiques doivent toujours prévaloir dans le choix des responsables et non le volume de leur portefeuille ou des considérations claniques ou familiales ;

    19. Il est le mieux indiquer pour assurer la transition des générations au sein du Parti en donnant la priorité aux jeunes et aux femmes, mais sur la base du mérite et non du clientélisme ;

    20. Il est le candidat le plus en même d’assurer la victoire au Parti et de fédérer autour de sa personne de nombreux alliés en dehors du Parti ;

    21. Il est le candidat le plus consensuel, après Dioncounda pour préserver l’unité et la cohésion du Parti gage de tout succès électoral comme l’histoire du parti nous l’a démontré ;
    22. Il a la confiance de Dioncounda, symbolisée par le choix porté sur personne pour occuper le poste stratégique de Secrétaire Générale de la Présidence de la République

    • Maliden, si Ousmane SY a toutes ces qualités, pourquoi lui et tous seS siens, je veux dire Kassoum TAPO, IBK… n’ont pas pu créer une opposition forte du temps de ATT? Tout le monde la laisser faire sa fanaronnade médiatique au point que la situation s’est degradé jusqu’à cette crise socio-sécuritaire.

      ILS ATTENDAIENT TOUS TOUT SIMPLEMENT LE DEPART DE ATT POUR SE PRESENTER AUX ELECTIONS PRESIDENTIELLES ET VOILA LE REULTAT.

  5. Pourquoi ne pas faire voter les sections ADEMA, ça serait plus démocratique qu’une commission non ?

  6. La moralité d’un voyou-delinquent ne permettra jamais que Tapo soit le President du mali. Peut-etre le president de Mopti. Mais meme là il aura à faire. Je propose qu’il ail siroter son alcool de coté avec tout cet argent qu’il a volé à la CENI que de pretendre à un fauteuil aussi noble que celui presidentiel.

  7. Kassoum TAPO tu as une belle plume mais ce n’est pas comme ca que tu auras cette légitimité tant recherchée il faut que tu saches tu n ‘incarnes nullement la nouvelle generation et encore moins le candidat recherché car tu es un affairiste et non un homme politique .
    C’est facile de payer nos journalistes alimentaires qui vont t’encenser mais ca n ‘aura aucun résultat Cherche à arriver au pouvoir par des vrais mérites et non des combines politichiennes et arrete de faire la surenchère ca ne marchera tu t’agites car tu es dépassé par les evenements l’adéma est plus complexe que tu ne le croyai bat toi cherche toi une légitimité et peu etre qu’en 2018 tu auras tes chances

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