Considéré (à tort) comme un animal politique, Choguel Kokalla Maïga fait partie des hommes politiques maliens vomis et honnis par les Maliens. Il vient d’être investi, le weekend dernier, candidat de son parti, le Mpr, alors que sa cote de popularité est au plus bas.
L’homme s’est toujours illustré par une incohérence : ses idées jurent avec ses faits : Opposant quand il fait ‘’chaud’’ et ‘’griot’’ à la soupe. Il est l’auteur de cette phrase controversée, quand il était à la soupe : « aucun homme politique n’arrive à la cheville de ATT.. ». Donc même lui ?
Il s’est révélé au milieu des années 90 au plus fort de l’opposition contre le régime Adema. Il avait fait montre de courage quand il a osé parler des acquis du régime dictatorial de Moussa Traoré considéré comme le fossoyeur du Mali par les ‘’démocrates’’. Alors que GMT trainait devant les tribunaux, (crime de sang, crime économique) Choguel Maïga était presque le seul à défendre publiquement son héritage politique.
‘’Blâmé et persécuté’’ politiquement par Alpha Oumar Konaré alors président de la République, Choguel Maïga dénonçait les affres de la corruption et de la mauvaise gouvernance du régime Alpha. Il jouait à l’opposant moderne. Il parlait beaucoup, utilisait les médias privés à sa portée pour faire passer ses messages de propagande. Même s’ils (les opposants) en faisaient de trop. Car leur jusqu’auboutisme a fini par créer des fissures dans la lutte de leur mouvement- collectif des partis politiques de l’opposition (Coppo). C’est justement ce mouvement qui a révélé Choguel Maïga.
Après quelques petites années d’opposition, Choguel tourne casaque à la faveur de l’arrivée au pouvoir d’ATT. Il lui clame son soutien et ce dernier le nomme ministre. Désormais ancien opposant, il loue ATT à tout bout de champ. Au centre d’une sale affaire d’exonération, il dut laisser des plumes. Pendant des années à la tête du Ministère de l’Industrie et du commerce, il s’est forgé une petite fortune. Comment ? L’opposant devient, du coup, un ‘’griot’’ de son employeur, ATT, qui a pourtant la même façon de faire que celui qu’il a combattu (Alpha O. Konaré) auparavant. Comme pour dire ‘’on ne pense pas de la même manière dans un palais que dans une chaumière’’.
Aucune base politique
Le président-candidat du Mpr souffre d’impopularité chronique chez lui, d’abord. On ne le porte pas dans le cœur dans son pays natal (Ansongo) où ses récoltes politiques sont toujours parmi les plus maigres. Aucune base politique et jamais son parti n’a pu avoir une place de député dans cette localité. Il est aussi mal connu, d’ailleurs très mal connu dans le Mali profond. En cause, son éloignement de la base, selon certains analystes. Ce qui a précipité d’ailleurs son parti, le Mpr, dans un précipice.
C’est donc un homme qui ne compte plus politiquement, politiquement mort pour certains qui vient d’être investi candidat pour la prochaine présidentielle.
Une seule conviction : le tube digestif
Malheureusement pendant une vingtaine d’années de démocratie, c’est cette mauvaise étiquette que portent nos hommes politiques : leur conviction, la seule, est leur tube digestif. Ils font la politique pour leur promotion sociale et trompent les pauvres populations. Choguel Maïga en est-il une exception ? Rien n’est moins sûr.
En tous les cas, dans le gotha politique malien, il ne fait pas parti de ceux que les Maliens portent dans le cœur.
Alhassane H.Maïga
Choguel est un arrivisme bon teint. Il a été un lèche-cul de GMT, ensuite de ATT. Il ne mérite même pas que l’on se penche sur son sort. K’il aille dans les oubliettes.Il n’a meme pas peur de la honte, ce togognini national.
Alassane , tu n’es qu’un petit aigri et envieux. Si Choguel refuse de recevoir ce n’est pas la fin du monde. Garde ta dignité et tape à d’autres portes au lieu de l’insulter gratuitement.
GRATUITEMENT?????????????
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