Choguel Kokalla Maïga, candidat du Mouvement patriotique pour le renouveau

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Choguel Kokalla Maïga, le candidat du PRM, le 28 avril 2002. AFP
Choguel Kokalla Maïga, le candidat du PRM, le 28 avril 2002.
AFP

Le directeur du Comité de régulation des télécommunications, Choguel Kokalla Maïga est le président et candidat officiel du parti Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), qui se réclame de l’ancien président Moussa Traoré.

 

Choguel Kokalla Maïga n’en est pas à sa première campagne présidentielle. Après sa défaite lors de la présidentielle de 2002 face à Amadou Toumani Touré, il est nommé au poste de ministre de l’Industrie et du Commerce dans le gouvernement d’Ahmed Mohamed Ag Hamani. Depuis 2008, cet ingénieur en télécommunications est à la tête du Comité de régulation des télécommunications et des postes.

 

En parallèle, celui qu’on surnomme le « Tigre en chef » est depuis 1997 président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR). Pendant le régime de Moussa Traoré, il figurait parmi les dirigeants de l’Union démocratique du peuple malien (UDPM), le parti unique. La formation politique autour de Choguel Kokalla Maïga se veut donc proche de l’ancien président. Son parti, connu aussi sous l’appellation du « parti du Tigre », crée avec la coalition Adéma-Pasj et l’Union pour la République et la démocratie un groupe parlementaire majoritaire, avec 86 députés sur 147.

 

Comme Tiebilé Dramé, le candidat souhaite le report de la date du scrutin

 

Pour la présidentielle de 2013, Choguel Kokalla Maïga mise surtout sur la moralisation de la vie politique et le renforcement de la sécurité sur l’ensemble du territoire, pour atteindre, selon lui, l’objectif affiché dans le slogan de campagne du MPR : « Restituer au Mali son honneur et sa dignité ».

 

Avec l’ancien candidat de la Parena, Tiebilé Dramé, le président du MPR a critiqué les conditions d’organisation des élections. Selon lui, la date du scrutin devrait être reportée au dernier trimestre 2013. Il ne s’est pourtant pas retiré de la course.

 

Par Mélissa Barra/ RFI

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