Choguel Kokala Maïga, Pdt du MPR à la 3è conférence de la CODEM : « Cette élection ne doit pas être une source de division pour nous »

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Tenue le samedi dernier aux pavillons des sports du stade Modibo Keïta, la 3è conférence nationale de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a enregistré la présence du président du Mouvement Patriotique pour le Renouveau (MPR), Dr Choguel Kokalla Maïga. Une occasion saisie par le président du MPR de rappeler  aux militants de la CODEM la nécessité de l’union sacrée autour du Mali ; d’où sa déclaration : « Cette élection ne doit pas être une source de division pour nous »

La CODEM et  le MPR (4è et 5è forces politiques du pays) entretiennent de bonnes relations sur le paysage politique national. La preuve en a été donnée encore une fois samedi, lors de la 3è conférence nationale de la CODEM, avec la présence du président du MPR, Dr Choguel Kokalla Maïga au premier rang des invités d’honneur. Mieux, le président du MPR a fait une déclaration, sous forme de témoignage au pupitre des assises du parti de la quenouille.

Dans son intervention, le président du MPR  a signifié que sa présence à cette 3è conférence traduit la qualité des relations qui existent entre  lui et son homologue  de la CODEM, Housseyni Amion Guindo. « Lorsque les premiers responsables des partis politiques tissent des bons rapports, arrivent à se comprendre, ils transmettent ce sentiment à l’ensemble de leurs bases » a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « C’est pour cela que je considère, que   les relations d’amitié et de fraternité que j’ai construites avec votre président vont s’étendre sur les partis CODEM et MPR ».

Après avoir souligné que les échéances électorales représentent une importance capitale dans la vie du Mali, le président Choguel soutiendra que la présence des délégués venus de toutes les régions est un signe annonciateur de meilleur jour pour le Mali.

Selon lui, au-delà de son rang de 4è parti politique à l’issue de l’élection communale passée, la CODEM peut être considérée aujourd’hui comme un parti véritablement national. « Votre conférence d’aujourd’hui n’est que le départ d’un processus dont la finalité est connue de tous » a déclaré le président du MPR, tout en souhaitant une bonne chance à son homologue de la CODEM, Housseyni Amion Guindo.

Se déclarant comme ancien collaborateur de Housseyni Amion Guindo pour avoir participé au même gouvernement, il dira que ce dernier eu égard à son passage aux ministères des Sports et de l’Education maitrise mieux les préoccupations de la jeunesse. « Je pense que l’expérience qu’il a acquise pendant ses quatre ans dans le gouvernement seront mises à profit afin que la CODEM soit un parti de gouvernement » a-t-il souhaité.

Par ailleurs, le président du parti du Tigre debout dans son intervention a insisté sur la nécessité de l’unité entre les Maliens. « Cette élection ne doit pas être une source de division pour nous » a-t-il déclaré, tout en spécifiant que la seule chose qui est commun à tous est le Mali. Et de conclure : « Personne n’a intérêt que le Mali tombe. Que Dieu nous en garde ! ».

Par Moïse Keïta

 

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1 commentaire

  1. Oui Choguel Kokalla MAIGA, ça devrait être le cas si toutes les choses étaient à leur place et que personne ne devrait être favorisée par rapport à d’autres. Avec des injustices au sein d’un pays les choses les plus simples deviennent plus complexes et compliquées, ce que vous et les autres injustes devraient faire, c’est de donner à ce pays sa capacité de distribuer les ressources du contribuable lambda de façon juste, méritée et digne, ainsi, tout serait comme sur les roulettes dans la conduite des affaires de ce pays. Aussi longtemps qu’il existeraient des injustices et la distribution de nos ressources de façon injuste au vu et au su de tous, ce pays serait prêt à prendre la route d’un hécatombe. Les maliens aujourd’hui ne peuvent pas être unis parce qu’ils ne sont traités de la même façon, il y a des non nantis, c’est à dire ceux qui n’ont droit à aucune ressources de l’état, des moins nantis c’est à dire ceux qui n’ont droit que très peu aux ressources de l’état et des plus nantis comme vous Choguel c’est à dire ceux qui ont droit à toutes les ressources de l’état. Comment avec ce classement vous pourriez mettre ensemble la classe une et la classe deux et vis versa? Nous ne pourrions pas être ensemble quand la situation est favorable pour les uns et défavorable pour les autres. Donc en de pareille condition du Mali actuel, ses fils ne peuvent pas avoir la même conscience sociale au même moment. Les maliens sont fortement touchés dans leur psychologie sociale de vivre ensemble et dans de pareille situation, la construction citoyenne devient un vain mot. Il est temps et grand temps que nos dirigeants puissent comprendre ça et très rapidement pour le bonheur de la nation malienne qui est entrain de disparaitre. Un pays plein d’injustice et les ténors demandent à ces hommes et femmes de s’entendre, comment? Nous sommes dans l’œil du cyclone et pour en sortir, il faut absolument un changement de comportement de la classe dirigeante de ce pays. Nous allions vers la somalisation de notre cher pays, cela est indéniable.

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