C’est dans une salle Djéli Baba Sissoko archicomble que la cérémonie d’ouverture de ce 20e anniversaire a débuté. C’était samedi dernier, au Centre International de Conférence de Bamako. L’occasion était bonne pour “le tigre en chef” de préciser la position de son parti sur les sujets tels que la crise au nord, la réconciliation nationale, la sécurité et le développement, la décentralisation ou encre l’école.
Dans son intervention, Choguel K. Maiga a fait des analyses sur les sujets brûlants de la nation avant de préconiser ce qui pourrait être, selon lui, des solutions pérennes aux maux du Mali. Ainsi, sur la question de l’école, l’homme qui vient de faire son entrée dans le gouvernement est critique : « Aujourd’hui, l’affectation de plus du tiers (1/3) du budget national à l’éducation et à la formation, se traduit par des rendements, tant internes qu’externes, très faibles », dit-il. Et de poursuivre: « Il est admis que notre école est malade. Différents diagnostics ont été posés et les solutions préconisées se révèlent pires que le mal. La réalité est que les causes de l’effondrement se situent ailleurs », a dit Choguel K. Maiga avant de faire son propre diagnostic : « De notre point de vue, la cause de l’effondrement de l’école malienne est que celle-ci est demeurée un prolongement de l’école coloniale ».
Si dans la plupart des sujets, le président des tigres se borne à suivre la directive officielle et montre son soutien aux plus hautes autorités, tel ne fut pas le cas sur la question de la décentralisation. « Le discours officiel fait débuter la Décentralisation à partir de 1992 », a-t-il dit, pour marquer sa désapprobation de l’historique « officielle » faite de la décentralisation dans notre pays, qui depuis 1960, a été au cœur des politiques. Et pour donner les preuves de ce qu’il avance, Choguel affirme que l’on doit se souvenir de « la vaste campagne en faveur de la décentralisation entre 1986 et 1989 et le Séminaire national sur la gestion décentralisée de mai 1990, qui avait entre autres recommandations, la création de 10 régions d’environ 300 communes rurales et 60 communes urbaines ».
Pour Choguel K. Maiga, le bilan de la décentralisation est maigre. Et cela s’explique, selon lui, par le fait que « la décentralisation, s’est faite dans la précipitation et cela a conduit au blocage actuellement constaté». Pour “le premier des tigres” la solution pour une décentralisation réussie passe par un redécoupage administratif. Au moins au niveau communal.
Mamadou TOGOLA
C’est étonnant de la part d’un choguel .mais Moussa a fermé les écoles de formation des maîtres pendant des années :et ne payait pas les salaires ;une des causes de la rebellion
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