Cherchons au télescope les grandes actions d’IBK Président en trois ans

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Président IBK

L’arrivée à la tête de l’Etat en septembre 2013 a été fêtée en grande pompe le 19 septembre avec la présence d’une bonne vingtaine de Chefs d’Etat dont celui de la France considéré à tort comme le sauveur de l’Etat malien.

De grandes promesses pendant la campagne électorale et lors de sa prestation de service le 4 septembre 2013 avaient donné l’assurance aux maliens, en le qualifiant donc d’homme de la situation. Depuis, plus rien à son compteur sur lequel, le malien peut en être fière. Deux présidents cohabitent sur le même territoire, au sud IBK et au nord Bilal Ag Chérif, deux forces de sécurité et de défense existent et se regardent en chien de faïence.

Au sud, IBK et ses 6 gouvernements n’ont fait que du surplace sans améliorer les conditions de vie des maliens. Ils sont interdits de séjour à Kidal, bien que l’Accord d’Alger ait été très venté auprès du peuple. Les FAMAS censées attaquer, traquer les terroristes et les djihadistes vont de replis en fuites, car n’étant ni organisées pour ce faire par la hiérarchie militaire, ni équipées à hauteur de mission par le Chef suprême des armées. RAS BATH qui a voulu être le porte-parole des éléments de la grande muette a été contraint de se taire pour ne pas faire révolter les indignés de l’armée. Une loi électorale a été initiée à dessein pour tourner le dos aux valeurs du 26 mars 1991. Ça sera une utopie que de penser même à un deuxième mandat, tant le peuple est déçu et refuse d’aller à un autre suicide. Sur le chiffre fantaisiste de 200 000 emplois à créer en cinq ans, on nous annonce que 121 000 emplois ont été créés en trois ans soit environ 60% de ce qui est prévu. Au même moment, on casse les kiosques des débrouillards sans se soucier des conséquences de ces gestes inhumains. Du coup, 400 000 chefs de familles sont mis au chômage dans le même temps. Exactement c’est l’exemple du crapaud qui se lave les mains. Sortie de crise qu’en est-il ?

La France est devenu notre sauveur et en même temps notre bourreau. Le Président IBK a gardé l’omerta sur ce double jeu de son frère et ami Hollande. Nous avons honte d’entendre que Hollande va tenir le sommet Afrique-France, dans un Mali divisé par sa propre volonté et pour les intérêts de la France. Sans preuve convaincante, nous sommes tenus de répéter ce que le fou de Ségou disait le 17 juillet lors de la cérémonie de funérailles de 17 soldats tués à Nampala par les groupes terroristes ‘’IBK coiffe les maliens, les rebelles coiffent IBK et la France coiffe les rebelles, IBK n’est donc pas un président !’’

La redaction

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