Cheick Modibo Diarra : Déjà, un repère moral

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Cheick Modibo Diarra
Cheick Modibo Diarra

Jamais un chef de gouvernement n’a été si tôt poussé au charbon que Cheick Modibo Diarra qui, dès sa prise de fonction, devrait faire rapidement  face à la gestion prioritaire de la question du Nord coupé en deux du fait d’une rébellion menée par des groupes islamiques et djihadistes de tout acabit. Dans un contexte fortement marqué par une crise politico –institutionnelle majeure, depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012, la tâche semblait ardue, n’empêche, le premier ministre s’y est attelé. Au confluent des défis se dressaient, outre l’épineux problème du Nord, le déblayage du terrain électoral, l’adoption de certains textes de loi, notamment ceux relatifs à l’orientation et à la programmation militaire ou encore l’indemnisation des victimes du 22 mars et jours suivants. Sans oublier le tissu social sérieusement malmené en raison de la crise politico-institutionnelle et sécuritaire qui sévit depuis quelques mois. Par-dessus tout, Cheick Modibo Diarra devra faire face à une conjointure  économique défavorable marquée, entre autres, par une baisse des recettes de l’Etat , elles-mêmes, liées à la chute des recettes douanières, des impôts et taxes du fait de la fermeture de certaines entreprises et des licenciements de personnels de sociétés en proie à la crise. Face à tous ces défis, Cheick Modibo Diarra a sorti le grand jeu. Alliant franchise et dévouement, il sût inculquer à l’équipe gouvernementale des valeurs dont l’inobservance est  à l’origine du délitement de l’Etat entrainant, du coup, une crise morale et une certaine déviance dans le respect   des normes républicaines. Il a su, pendant les quelques mois passés à la tête du gouvernement, ménager bien de susceptibilités dans les horizons politiques divers. L’humanisme du Premier ministre laisse penser à cette lapalissade qui indique que  la vie n’a de sens que lorsqu’elle est partagée avec le semblable, le prochain ! Le  séjour  américain et le plein épanouissement qui en a résulté n’ont rien enlevé à Cheick Modibo Diarra l’authenticité malienne qu’il pouvait, à juste titre, perdre au contact de cette culture outre-atlantique aux antipodes de celle moins émancipée de type africaniste mais plus chaleureuse et riche de sa diversité.

A la baguette, le natif de Ségou  a fait le choix ! Au lieu d’essayer de desserrer la bourse des institutions de Bretton woods, il se dit nous nous suffirons à nous même et concentre plutôt ses efforts à rallier la communauté internationale au chevet du Mali. Très rarement dans l’histoire du monde avons nous vu deux résolutions votées à l’unanimité. C’est cette dignité qui nous a permis d’avoir le respect du monde entier et d’obtenir nos deux résolutions. Les cordons de la bourse des institutions de Bretton Woods étant sérieusement liés, il fallait jouer de stratégies et de  fermeté pour assurer le fonctionnement régulier de l’Etat. Ce qui fut fait sans apport extérieur  pendant toute la durée du magistère du navigateur interplanétaire. De nos jours, bien de Maliens en sont au regret et s’arrachent les cheveux en observant, la mort dans l’âme, l’utilisation faite de la manne financière étatique très souvent inscrite au chapitre des privilèges personnels.

Au vu de tous les Maliens, les salaires comme à l’accoutumée ont été régulièrement payés et les services de l’Etat ont connu des rendements comme jamais. Le sursaut national et l’élan patriotique qui ont habité les membres du gouvernement pendant cette période sonnent aujourd’hui, de manière subconsciente, comme le déclenchement d’une nouvelle approche valorisante qui fait dire à nos compatriotes que le Mali a connu ses meilleurs gouvernements sous l’ère Cheick Modibo Diarra. Le blason de l’école malienne a été plus que redoré avec à la clé, l’organisation parfaite des examens et concours même dans les zones les plus insoupçonnées.

La fonction publique a été assainie de ses agents fictifs, véritables sangsues sur le dos de l’Etat. La moralité des hauts cadres de l’administration, pour la première fois, depuis deux décennies d’exercice démocratique, a été revisitée, donnant ainsi à l’Etat des cadres de type nouveau, ancrés dans les valeurs qui fondent la République. Comme on le voit, on n’apprécie le vrai bonheur que lorsqu’on l’a perdu. Gageons donc pour que les Maliens renouent avec ces chantres de l’intégrité, de la loyauté, du patriotisme vrai parmi lesquels compte, en haut lieu, Cheick Modibo Diarra devenu, plus que jamais pour les maliens,  un repère moral.

Amadou Sangho

 

CHEICK MODIBO DIARRA                                              

Nommé à la tête de la prestigieuse institution African Legal Network                                                                                                               

«Nul n’est prophète chez soi », dit l’adage. C’est ce qu’on aimerait dire de l’enfant prodige de Ségou, tombé en disgrâce sous la transition avec son frère de la même localité Amadou Haya Sanogo. L’astrophysicien qui a fait ses preuves à la Nasa, Cheick Modibo Diarra après son passage à la tête du gouvernement de la transition en 2012, malgré les coups bas à redorer le blason du pays envers les partenaires techniques et financiers. Aujourd’hui, l’homme est très sollicité de par le monde, car en plus de sa casquette de représentant de la firme Microsoft Afrique, il a été nommé à la tête de la très prestigieuse institution African Legal Network (ANL), le 22 novembre 2013 au cours de son conseil d’administration tenu en Ile Maurice. Cette institution de rénommée internationale regroupe des experts du domaine légal dont des avocats et des cabinets de conseil juridique. Elle est présente dans 12 pays dont un seul francophone, le Rwanda. En plus de l’ALN, l’explorateur interplanétaire vient aussi d’être sollicité pour siéger dans le conseil d’administration de l’institut international pour la démocratie et l’assistance électorale (Idea). Un institut multinational intergouvernemental créé par les pays européens, le Canada et l’Australie. Il surveille la démocratie dans le monde entier et même aux Usa.

Paul N’GUESSAN

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10 COMMENTAIRES

  1. Félicitations !
    C’est une occasion de plus qui prouve que la grande valeur qui vous caractérise. Et si les Maliens pouvaient s’en rendre compte, notre aurait tout à y gagner pour son émergence.

  2. la vérité finit toujours par triompher! CMD était véritablement capable d’apporter le changement tant espéré par les maliens.

  3. moi personelment je entierment d”accord avec Check modibo,et je lui supporte avec son idee soyer beni Diarra ke dant le nom de seigneur JESUS.

  4. Cheick Modibo est un vrai patriote qui mettait au dessus de tous l'intérêt national. Nous croyons a ses idées et avec lui ou des hommes comme intègre lui un jour le Mali avancera. Vive le Mali et vive les hommes intègres pour un avenir meilleur pour le peuple Malien.

  5. N’GUESSAN – SANGHO : 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 ces deux noms ne se sont pas trompé, ils ne peuvent que faire de l’éloge. Soliooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo, …… 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
    Cheick maudit-bo, :mrgreen: :mrgreen: regret, mon c….., ton c……., son ……. 😈

  6. Cheikh Modibo Diarra un REPÈRE ????? 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
    Si notre MALIBA n’est pas non-partant il doit y avoir du chemin à faire !! 😀 😀 😀 😀 😀
    Un type qui ne pouvait pas démissionner parce que ne sachant pas à qui remettre sa démission alors que même les chefs d’État démissionnent, nous l’avons vu, les souverains abdiquent ( Sihanouk, Gaenendra, Albert II , ……) . BENOÎT XVI vient de nous montrer que même un PAPE a à qui remettre sa démission 😀 😀 😀 😀 😀

  7. Mes felicitations CMD, un autre honneur fait aux maliens et maliennes par leur savoir. Le Maliba se relevera.

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