A l’issue de l’entretien qu’il a eu avec le Président de la République du Burkina Faso, Blaise Compaoré, médiateur désigné de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise malienne, le chef du gouvernement malien dira que la négociation est sa première option. Il affirmera qu’il n’a ni peur, ni honte de négocier avec les nouveaux ‘‘maîtres’’ du nord. Cette déclaration du chef du gouvernement intervient une semaine après le périple qui l’a conduit en Algérie, en France et en Mauritanie afin de réunir une plus grande adhésion de nos voisins dans la recherche de la solution à l’agression dont notre pays est victime depuis quelques mois.
Depuis le 17 janvier dernier, notre pays subit une agression des bandits armés du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) appuyés par la suite, par des jihadistes d’Ansardine et des combattants d’Alqaïda au Maghreb islamique (AQMI). Cette situation qui compromet dangereusement l’unité et la cohésion nationale est condamnée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), l’Union africaine et la communauté internationale.
Afin de trouver une issue rapide à cette crise qui, il faut le reconnaître, affecte terriblement l’économie nationale et la quiétude des foyers, le Premier ministre, chef du gouvernement, Cheick Modibo Diarra, a décidé de prendre le taureau par les cornes comme pour dire : « trop c’est trop ! ». Pour ce faire, une semaine durant, à la tête d’une forte délégation, il s’est rendu successivement en Algérie où il a eu un entretien avec le président Bouteflika, en France où il a rencontré son homologue Fabius et en Mauritanie où il a eu droit à une tête en tête avec le président Aziz. Cette mission était d’autant plus importante, voire nécessaire que l’Algérie, la France et la Mauritanie constituent des interlocuteurs indispensables voire incontournables dans la recherche de la paix dans les régions nord de notre pays.
C’est ainsi qu’après ces pays, le chef du gouvernement s’est rendu dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, pour rencontrer le médiateur qui, sur une période d’environ dix jours, a successivement reçu les délégués du MNLA et les représentants du groupe islamiste Ansardine.
A l’issue d’un entretien avec le président Compaoré, le Premier ministre Diarra a déclaré publiquement : « Nous avons toujours dit que la négociation est notre première option. Nous n’avons ni peur ni honte de négocier parce que nous avons affaire à des compatriotes maliens ». Visiblement déterminé à rallier un grand nombre de pays à notre cause, Cheick Modibo Diarra, sans écarter l’option militaire, a déclaré que le dialogue n’était pas une mauvaise option : « Nous avons dit en son temps que nous ne voulions pas nécessairement la guerre mais si la négociation n’était pas possible, nous étions prêts à une guerre qui mettrait fin à la guerre ».
Après s’être entretenu avec le président Compaoré, le chef du gouvernement a fait savoir qu’il était venu à Ouagadougou pour voir « les opportunités de négociation afin qu’au niveau gouvernemental, notre pays décide, librement, de ses options ».
Dans tous les cas, c’est tout un peuple et toute une sous-région qui ont les yeux braqués et l’espoir immensément fondé sur le gouvernement afin qu’il réunisse, au plus vite, les conditions d’un retour à la paix et à la stabilité, gages de tout développement.
Il faut préciser également que le Premier ministre prévoit de se rendre dans les différentes casernes pour remonter le moral des troupes qui en ont réellement besoin.
Badra Aliou
Il nous propose la même chose qu’ATT, la négociation. Il m’a déjà déçu ce PM.
Il est bidon ce Premier Malheur de la République. Je le dis partout mais le PM fait penser à Zan-Pauli (rôle que Guimba jouait dans une ancienne pièce de Théatre. La mère de zan-Pauli se fait tabasser devant ses yeux et Zan-Pauli dit inlassablement à l’agresseur ” Ka néba bougo ah! recommence encore une fois et tu verras ce qui t’arrivera” et évidemment l’agresseur recommençait de plus belle; si ce n’était pas une pièce de théâtre la pauvre maman aurait rendu l’âme devant son lâche de fils qui estimait que les coups n’étaient pas encore assez violents pour justifier son intervention.
Et alors ? … 😀 … les voisins eskrots ne sont pas intervenus pour protéger la mère de Foudkg ? 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
Bonne Chance Monsieur le PM.
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