Pour lui, le document semble orienter vers un fédéralisme qui ne dit pas son nom. Et d’ajouter attendre que le gouvernement éclaire davantage sur les termes ou le contenu du document.
” Nous nous posons la question de savoir si cet accord pourra mettre fin à la guérilla des bandes armées et des narcotrafiquants qui se poursuit malgré l’accord sur un cessez-le-feu et l’annonce du document sur la paix “, a-t-il déclaré. A l’en croire, l’ONU reste incapable de s’imposer et la France, avec ses 3000 hommes répartis entre le Tchad, le nord du Niger et le nord du Mali, ne pourra point s’intéresser au quotidien du Malien. Il souligne que seules nos forces armées et de sécurité doivent être désignées comme les ultimes garants de l’ordre constitutionnel et de notre souveraineté. “ Nous devons tous accepter la nécessité d’une réhabilitation rapide de ces forces républicaines pour stabiliser et maintenir la paix dans notre pays “, a-t-il poursuivi.
Tragédie de Bamako
Concernant la tragédie de Bamako, le président de CARE Afriki Lakuraya déclare que c’est avec une réelle émotion et consternation que son parti a appris ce drame qui a endeuillé notre pays. ” Nous avons été profondément choqués par cet acte intolérable, qui a coûté la vie à des Maliens et à des étrangers. Nous tenons à exprimer tout notre soutien et toute notre solidarité aux familles des victimes. Nous tenons également à leur adresser nos plus sincères condoléances, et leur dire notre indignation devant le caractère barbare de ce drame qui touche notre pays “. Il espère que les autorités prendront des mesures exceptionnelles à la hauteur des menaces auxquelles fait face le Mali.
Bruno D. SEGBEDJI