Changement générationnel : Une utopie ?

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De nos jours, compte tenu  de ce que le peuple a enduré comme frustrations, les jeunes leaders politiques  engagent  leur responsabilité de chef de partis politiques. Mettre fin à deux décennies de vision  élaborée et entretenue par des vieux. Si le défi est le même alors, le sens de la communion  manque. Tous voulant être  le commandant du bateau, c’est la dislocation. Ils brisent l’espoir par leur décision à aller en rang dispersé.  
La décision a été salutaire de part et d’autre dans les tous nouveaux partis politiques sous la gouvernance de jeunes leaders. Qui  sont animés à tourner la page de deux décennies de gouvernance, dont l’évaluation a été jugée catastrophique avec en prime la corruption à ciel ouvert, la délinquance financière… et l’insouciance de prioriser certains secteurs vecteurs de tout développement durable : l’éducation, la santé etc.
Cette volonté qui a réellement pris corps  au lendemain du  coup d’Etat fatidique du 22 mars se manifestait bien avant dans les rangs de certains partis politiques. Poulo, président du parti Convergence pour le Développement du Mali (Codem) en avait fait son cheval de bataille lors des législatives en 2007 à Sikasso et lors des communales de 2009 dans plusieurs circonscriptions à travers le pays. Moussa Mara aussi, président du parti Yèlèma  s’est fortement investi dans le sens du changement des mentalités, lors de ces deux élections en Commune IV.
En plus de ces deux jeunes leaders aux dents longues, d’autres jeunes aussi aspirent aux mêmes idéaux.  Même s’ils ne pèsent pas lourds dans l’arène politique, ils sont animés par cette volonté du changement générationnel et se disent optimistes pour la réalisation de ce grand tournant.
Leurs destins sont différents, mais ils sont contraints de s’unir pour la cause. Au Nombre de 6, les jeunes leaders connus  sont, Housseini Amion Guindo de CODEM, Moussa Mara de Yèlèma, Madani Tall de l’ADM, Boukadari Traoré de Cari ; Yeah Samaké du PACP ; Ousmane Ben Fana du PCR etc.  Malheureusement, tous veulent se présenter aux élections présidentielles à venir. Et cela pour une histoire de leadership. Or un seul parmi ces six pourrait être le porte étendard des jeunes ? Sans être au sommet,  Ils ont déjà tous pris goût au pouvoir et s’éloignent du chemin qui aurait pu lié leur destin et faire peut être le bonheur futur du peuple malien.
L’espoir se brise et le peuple est loin de voir le salut ; le jour auquel il pourra enfin voir respecter, par les dirigeants, les principes démocratiques qui est l’unique moyen pour l’émergence d’une nation comme la nôtre.
Boubacar Yalkoué

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1 commentaire

  1. C’est pas de l’utopie car l’espoir est permi .Le peuple malien doit briser sa passivité et rester desormais vigilant.

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