CESC : Bittar prône une solidarité nationale face aux bandits armés

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A l’ouverture de la 5e session ordinaire de la 4e mandature du Conseil économique social et culturel (CESC), le président de cette institution, Jeamille Bittar a prôné une solidarité nationale pour faire face aux velléités sécessionnistes des bandits armés du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).  
La 5e session ordinaire de la 4e mandature du Conseil économique social et culturel (CESC) s’est ouverte hier au siège de l’institution à Koulouba, en présence du premier ministre, chef du gouvernement, Mme Cissé Mariam Kaïdama Sidibé. Pendant cette session, qui dure jusqu’au 5 mars prochain, les membres du CESC auront à examiner les recueils de l’ensemble des régions du Mali.
Dans son discours d’ouverture, le président de l’institution, Jeamille Bittar a souligné que « cette session, consacrée à la cause du caractère éminemment politique de ce moment, au recueil annuel des besoins, des attentes et des problèmes des populations, s’ouvre dans un contexte particulier, marqué d’une part, par l’organisation des élections générales au terme des échéances électorales, qui doivent permettre à notre peuple de renouveler les institutions de la République, et d’autre part, la crise grave que des maliens font subir à notre pays, exprimant ainsi au moyen des armes leur volonté de partition dans le septentrion de notre pays ».
Aux soldats morts pour la République et à ceux qui sont tombés, victimes innocentes, sous les balles des frères ennemis, le président Bittar, au nom de son institution, a exprimé une profonde affliction et adressé à leurs familles des condoléances très attristées. Une minute de silence a été observée.
« Nous devons défendre notre République et ses conquêtes démocratiques. Nous devons être en mesure de nous reconnaitre à travers le bilan de notre exercice démocratique dans un élan de solidarité nationale, au tour de nos institutions républicaines, au lieu de nous laisser emporter par le rêve d’une transition politique, à la suite d’une vacance du pouvoir illusoire », dira Bittar avant d’ajouter que la direction politique des insurgés doit constater la vigueur et la solidarité de notre engagement politique par rapport aux questions qui touchent l’unité nationale et l’intégrité de notre territoire.
« Si l’idéologie de cette direction politique ne correspond pas aux valeurs qui ont fondé notre République et notre Nation, notre réponse doit être unanime. Le Mali éternel triomphera. Les missions consacrées au recueil se sont effectuées dans de bonnes conditions. Nous avons marqué un clin d’œil significatif aux maliens établis à l’extérieur, à notre diaspora. Des assemblées très animées ont été organisées dans sept pays : le Burkina-Faso, le Ghana, le Cameroun, le Niger, la Côte d’Ivoire, la France et l’Allemagne. Nous avons pu constater le potentiel énorme que cette diaspora peut mobiliser pour le développement de notre pays. Elle s’est prêtée partout où nous l’avons rencontrée. Elle est attachée à la paix et à la sécurité du pays. Elle souhaite que des mesures plus incitatives soient prises au plan politique, pour faciliter la participation des maliens établis à l’extérieur à œuvre de construction nationale. Nous avons entendu la voix des maliennes et des maliens nous connaissons mieux que personnes leurs problèmes, leurs attentes et leurs préoccupations. La vocation de notre Institution nous assigne cette impérieuse mission. C’est pourquoi, je ne doute pas un seul instant que nos travaux seront sanctionnés par des recommandations pertinentes qui traduiront avec fidélité la substance de l’expression plurielle des messages dont nous sommes porteurs », a-t-il martelé.
A.D

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