De sa participation aux pourparlers inclusifs inter-maliens D’Alger en 2014-2015 à sa médiation dans le conflit intercommunautaire entre Peuls et Dogons au centre du pays en mai 2018, en passant par son élan de solidarité en faveur des réfugiés maliens au Burkina Faso, en Mauritanie et au Niger et à ses efforts à garantir une sécurité sociale à tous les Maliens (quel que soit leur rang social), ainsi que les actions de développement des régions du Nord du Mali, le ministre Hamadou Konaté a contribué triplement à donner une base solide à la gouvernance du président Ibrahim Boubacar Kéïta, a imprimer une touche électorale à tous les grands chantiers réalisés par le chef de l’Etat, et donc à assurer à celui-ci une masse sûre de suffrages pour sa réélection. Si l’on y ajoute le rôle politique joué au sein du parti en amont et pendant la période électorale, on en vient à la conclusion que Hamadou Konaté est sans conteste l’un des principaux acteurs de la réélection d’IBK pour un second mandat jusque-là toujours décroché par les présidents sortants. Moralité : comme le président réélu, le ministre Konaté devrait (doit ?) poursuivre les grands chantiers entamés en 2013 étant devenu un véritable spécialiste des domaines de la Solidarité et de l’Action humanitaire, et un combattant pour la paix au Mali et la réconciliation entre les ethnies. Au duo IBK-SBM de lire entre les lignes !
« Qui veut aller loin ménage sa monture », enseigne ce proverbe qui sied parfaitement à un président de la République qui aspire à un second mandat. Justement ce mandat se prépare dès le jour de la prestation de serment du président entrant et jours suivants notamment lors la formation du Gouvernement. Ibrahim Boubacar Kéïta a été bien inspiré faisant sien ce proverbe en nommant le 8 septembre 2013 Hamadou Konaté, alors chef adjoint de la Coopération luxembourgeoise, comme ministre du Travail et des Affaires sociales et humanitaires. Depuis ce jour, grâce à ses actions salvatrices en faveur de l’apaisement social, aucun Premier ministre d’IBK n’a pu se passer des services de ce natif de Dakar qui a soufflé ses 68 bougies le 4 juin dernier.
Dans de précédentes parutions, votre hebdo préféré a suffisamment développé le bilan élogieux du ministre Hamadou Konaté en matière de reconstruction du nord en termes d’infrastructures, de solidarité envers les Maliens, d’actions humanitaires en faveur des sinistrés, des réfugiés et des déplacés et de sécurité sociale. Il convient alors de flasher aujourd’hui sur deux hauts faits du ministre Konaté pour l’avènement de la paix et pour la réconciliation entre les Maliens, car, dit-on, « sans paix, point de développement ».
Hamadou Konaté est un acteur de premier plan du processus de médiation et de négociations qui a abouti à la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.
C’est au lendemain de son élection en 2013 que le président Ibrahim Boubacar Keïta avait officiellement sollicité l’aide du président Bouteflika dans la résolution de la crise malienne. Naturellement, l’Algérie prend la tête d’un pool international de médiation qui comprenait l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tandis que l’Union européenne (UE), la France, le Niger et le Nigeria faisaient office de facilitateurs. Côté malien, il y a la partie gouvernementale et les groupes armés, notamment le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA), la Coordination pour le peuple de l’Azawad (CPA), la Coordination des Mouvements et Fronts patriotiques de résistance (CM-FPR), le Mouvement national de Libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (dissident). La liste des intervenants grossira au fil du processus qui sera plié au bout de cinq phases.
Le ministre Hamadou Konaté a été mis au devant de la scène quand les mouvements armés ont tenté de prendre l’ascendant sur la délégation gouvernementale conduite par l’ancien chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop. Les groupes armés ont sciemment créé des scènes qui ont conduit au blocage du processus en voulant imposer des revendications touchant la ligne rouge tracée par le président de la République. Mais, grâce à son courage, à sa rigueur, à son sens élevé de responsabilité et du respect de l’autorité de l’Etat et à sa qualité de fin négociateur, Hamadou Konaté, alors ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, a pu débloquer la situation, renverser les tendances en faveur de la partie gouvernementale et obtenir le respect intégral de la ligne rouge.
Le ministre Konaté était à la fois « au four et au moulin » durant les cinq rounds de négociations aussi bien à Alger qu’à Bamako où il animait des points de presse entre deux phases en l’absence de son collègue Diop.
Du document de projet de préaccord intitulé : «Éléments pour un Accord pour la paix et la réconciliation au Mali», au projet d’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali jusqu’à l’Accord final, le ministre Hamadou Konaté a su défendre et préserver les lignes rouges, tracées par le chef de l’Etat et le peuple malien, à savoir : le respect de l’intégrité territoriale du Mali, la forme unitaire, républicaine et laïque de l’Etat ainsi que la gestion démocratique du pays. C’est grâce à cet accord de paix, signé à Bamako le 15 mai et le 20 juin 2015, que la paix a été retrouvée entre l’Etat et les groupes armés.
De la négociation aux services des bons offices, Hamadou Konaté a allègrement franchi le pas, en jouant à la médiation entre les communautés peules et dogons versées dans une croisade sanglante et meurtrière, sans raison apparente valable.
Le mardi 22 mai 2018, Hamadou Konaté, à la tête d’une forte délégation, s’est rendu dans la ville de Koro (région de Mopti), épicentre des affrontements communautaires entre Peuls et Dogons qui ont fait plusieurs morts et des dégâts matériels considérables. Objectif : apaiser les tensions entre populations qui vivent ensemble et en parfaite symbiose depuis des millénaires. La délégation ministérielle est revenue de la mission avec de très bons résultats.
En effet, à Koro, les deux communautés rencontrées ont rassuré le ministre Konaté de leur disponibilité à respecter l’autorité de l’Etat et les engagements pris. Le ministre et sa délégation ont obtenu t les garanties fermes des parties de tout faire pour vaincre les démons de la division. Avant de se séparer, le ministre Konaté a dit à ses interlocuteurs de bannir la justice populaire : « Il faut qu’on soit formel sur une chose, la sécurisation des personnes et de leurs biens incombe exclusivement à l’Etat. Il faut que l’on arrête de vouloir se faire justice. L’armée sera présente et en puissance dans la zone. Que l’on arrête de croire aussi que nous sommes dans une situation où l’impunité va faire son chemin. »
Les plus optimistes disent que c’est grâce à cette mission de bons offices du ministre Hamadou Konaté que les élections ont pu justement se tenir dans ces zones du pays.
Sékou TAMBOURA
article sur commande…… konate est l’incarnation meme de l’incompétence, de la megalomanie et du pédantisme, un vrai tonneau vide….. il ne doit sa présence au gouvernement qu’a cause de sa femme qui est la petite soeur de mme keita aminata….. il n’a jamais pu percer dans les services sérieux ….
tout ceci fait pitié …..
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