Le principe d’une centrale d’achat unique pour les marchés publics au Mali est acquis. Les modalités pratiques restent à définir. Une étude est en cours. Le gouvernement malien souhaite redoubler de vigilance dans la lutte contre la corruption, la délinquance financière dans l’administration et l’utilisation des ressources publiques.
Pour la sécurité des biens publics de l’Etat, le gouvernement commence à prendre des mesures fermes contre les petits bourgeois qui ne cessent de vivre sur le dos des pauvres. C’est ce qui ressort de l’analyse du gouvernement actuel.
Selon des sources proches du dossier, le prix d’achat d’un véhicule public est gonflé depuis un certain moment à près de 43 %, des commandes fictives de rames de papiers sont faites pour ensuite s’en mettre plein les poches l’argent public.
Le gouvernement veut lutter contre la pratique de la fausse facture. D’où la création d’une centrale d’achat unique. A terme, dans le public, on aura l’instrument le plus efficace dans la lutte contre la délinquance financière et la corruption lors de la passation de marchés.
Des sources proches du dossier l’affirment “finie la vie en rose pour les individus qui se faisaient d’énormes sous sur le dos de l’Etat. Toutes les administrations publiques à terme auront le même traitement. Concrètement, toutes les commandes des ministères, des services publics se feront par le biais de la centrale d’achat avec des lancements réguliers et transparents des appels d’offres. Le contrôle y sera, dit-on, régulier et rigoureux”.
Les “Messieurs ou Mesdames 10 %” auront bientôt du souci à se faire. Selon une autre source proche du dossier, si la stratégie fonctionne comme prévu, ce sont plusieurs milliards de F CFA d’économie que l’Etat réalisera chaque année.
Adama Diabaté
Stagiaire